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La cité des jarres - Arnaldur Indridason

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Résumé :

Un nouveau cadavre est retrouvé à Reyk-javik. L’inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un "truc bête et méchant" qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la "cité des Jarres", une abominable collection de bocaux renfermant des organes...

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Vos #AvisPolar

  • mimi85600 28 mars 2022
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    "La cité des Jarres " est un polar islandais qui tend vers le roman noir et vous embarque dans un tourbillon glacial. En effet, nous y suivons Erlendur, un inspecteur plutôt froid avec une histoire compliquée. Il est divorcé depuis de nombreuses années et ses deux enfants qui ont plutôt mal tournés sont devenus des junkies. Ce personnage de prime abord très froid mais finalement très attachant se retrouve a enquêter sur le meurtre d’un septuagénaire.

    Cet homme a été tué d’un coup de cendrier en bronze et on apprend rapidement que ce n’était pas un saint, loin de là. C’était un violeur qui conservait dans son ordinateur une quantité astronomique de fichiers pornographiques et dans un tiroir une photo de la tombe d’une petite fille de 4 ans, morte il y a trente ans. L’enquête s’annonce donc complexe. En parallèle de l’enquête, nous suivons également Erlendur dans sa vie personnelle, alors que sa fille revient vers lui afin de lui demander son aide pour se désintoxiquer parce qu’elle est enceinte.

    Voilà dans quoi vous mettez les pieds lorsque vous plongez dans ce roman. Si le côté polar est très présent avec l’enquête qui prend une place très importante, le côté roman noir est également représenté au travers de l’histoire d’Erlendur avec sa fille. L’auteur a su mélanger les deux genres assez habilement et rendre ainsi son roman passionnant de bout en bout. Le style est impeccable bien que très froid et très lent comme le sont la plus part des polars nordiques.

    Vous l’aurez donc compris, j’ai adoré ce roman dont l’une des thématiques est plutôt originale et très intéressante.

  • Chineuse Deculture 6 octobre 2021
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Un scénario gigogne mené d’une main de maître, ambiance envoûtante qui nous rend familier de la situation de l’Islande dans les années 90. Le livre inaugure des romans de plus en plus sombres et captivants.

  • lireencore93420 5 septembre 2021
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Pourquoi l’inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l’assassin d’un vieil homme dans l’ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincées sous un tiroir, la photo de la tombe d’une enfant de quatre ans ?
    Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s’avère être un violeur ?
    Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant ? A quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisés pudiquement la Cité des Jarres ?

    C’est le premier titre de l’auteur que je lis, j’ai tout de suite aimée le personnage d’Erlendur, et aussi son coéquipier : Sigurdur et sa coéquipière Oli, je trouve que chacun de ses personnages ont des caractéristiques différentes mais complémentaires mais cela induit parfois des petites incompréhensions entre eux et cela donne un plus au récit, un petit côté palpitant.

    Après l’atmosphère, une Islande froide et pluvieuse qui donne tout suite le ton, alors que moi j’étais en plein mois de juillet sur une plage au bord de la mer, mais j’avais un plaisir de lire les chapitres de la lecture commune, cela me mettait dans un autre univers, celui de l’auteur et aussi celle de l’enquête qui tourne autour de la famille, autant dans le cadre de l’investigation que dans la vie personnelle d’Erlendur.

    Ce qui pour moi donne vraiment le ton, beaucoup de thème sont évoquées dans cette enquête d’abord une maladie génétique : la neurofibromatose qui touche que les filles qui meurent très jeune, et puis aussi un violeur qui n’as jamais été condamné et également le rôle de la police qui n’ont pas fait grand-chose.

    Les femmes ont une belle part dans cette histoire, leurs douleurs, leurs histoires et aussi la fille d’Erlendur tient une place dans le récit.

    Je m’étais dit que si ce premier tome me plaisait, je lirais le deuxième et le troisième. Franchement ce fut une belle surprise

    Avec les polars scandinaves, on ne sait jamais à quoi s’attendre, et je sais que c’est normalement un rythme assez lent, qui est assez rédhibitoire chez moi, mais franchement je n’ai pas trouvé que la trame soit lente, les choses se sont installées au fur à mesure mais j’ai particulièrement aimé la tournure que ça a pris.

    C’est clair, que je vais essayer de trouver tous les tomes de cette série, Erlendur et son équipe sont très intéressant et j’ai très envie de les suivre dans leurs diverses enquêtes.

  • celine85 19 août 2021
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Je crois qu’il n’est pas nécessaire de présenter l’auteur ni son style. Ils se passent toujours pleins d’affaires dans ses romans, Erlendur et Sigurdur Oli ne vont pas s’ennuyer encore une fois. Là on a principalement Holgerg un homme d’environ soixante dix ans qui a été retrouvé mort à son domicile par son voisin. Un coup violent à la tête avec un cendrier. L’agresseur a écrit un message. Trois mots auxquels Erlendur ne comprend rien. Les premiers en minuscules et le dernier en majuscules. Tout laisse penser que l’explication se trouve dans son passé…. A coté de ça il y a une mariée qui se volatilise pendant son mariage, elle est partie avec la voiture du mariage, ne répond à personne et reste introuvable. En plus Erlendur doit gérer dans sa vie privée une relation compliquée avec sa fille. Et le coté glauque un peu de cette cité des jarres, pas certaine que j’aimerais visiter un tel lieu même si je suis certaine que ma curiosité me piquerai surement. De quoi faire des cauchemars ensuite. Un roman qui vous fait passer comme d’habitude un bon moment, où on n’a pas l’occasion de voir le temps passer.

  • Chineuse Deculture 6 août 2021
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Un chef d’œuvre dont la vérité menée à l’apogée vous éclabousse l’esprit de lucidité, quand la monstruosité des hommes dans l’histoire dépasse la raison, l’entendable. Les prémices d’un auteur de génie.

  • stokely 25 mars 2021
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    J’ai passsé un bon moment de lecture avec ce polar mais comme d’habitude je trouve le rythme toujours plus lent dans les polars nordiques à de rares exception près.

    J’ai aimé le personnage d’Erlendur et aussi sa relation avec sa fille qui est si particulière, j’ai aimé l’enquête, les sujets traités, mais par exemple pour moi certains arrivent trop tard pour le tire du roman la cité des jarres n’apparait qu’au milieu du récit.

    J’ai cependant beaucoup d’autres bouquins de cet auteur dans ma bibliothèque je les sortirai donc de temps en temps, cela n’a pas été un coup de coeur mais pas non plus une déception.

    Au final il s’agit plus d’un roman noir bien glauque par son atmosphère et par les sujets évoqués plutôt que d’un roman policier rythmé.

  • reb_books 28 juillet 2020
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Un homme est retrouvé mort dans son appartement, un homme apparemment sans histoire, jusqu’à ce que l’enquête l’associe à un viol et à la tombe d’une petite fille morte dans les années 60…

    La cité des jarres a été le premier tome des enquêtes d’Erlendur publié en français, mais n’est pas le premier dans la chronologie des histoires (c’est une stratégie que j’ai du mal à comprendre de la part des éditeurs et on a du mal à s’y retrouver...). L’auteur a également écrit certains tomes après coup, dont les histoires reviennent sur les débuts d’Erlendur dans la police, comme par exemple Les Nuits de Reykjavik que j’ai lu l’été dernier et qui m’avait bien plu.

    Mais revenons à La cité des jarres ! En règle générale, les polars islandais ne sont pas connus pour leur rythme trépidant et les rebondissements de folie à chaque chapitre. Je ne sais pas comment fait l’auteur mais finalement on tourne les pages très rapidement et ce tome réussit tout de même à être un poil plus rythmé et entrainant que Les Nuits de Reykjavik. J’aime aussi beaucoup voyagé quand je lis et là on est plongé dans la société islandaise et son climat ! (il pleut des cordes tout le long du livre )

    En résumé, si vous cherchez un bon polar pépère, sans scènes violentes ni effusion de sang, et que vous aimez les pays nordiques, tournez vous vers ce auteur

  • Angie - Blog Culturez-moi 29 juillet 2019
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    ⭐️ Une ballade dans le passé ⭐️
    Dès les premières pages, j’ai retrouvé avec joie ce style si particulier du polar scandinave. Un rythme très posé, presque lent par moment mais jamais ennuyeux. Un septuagénaire est retrouvé assassiné, le crâne fracassé par un cendrier dans son appartement miteux. Pour l’inspecteur Erlendur et ses collègues c’est encore « un meurtre islandais répugnant ». Comprenez, un meurtre où il ne faut pas trop chercher midi à quatorze heures et simplement voir qu’un « individu A », pour une raison futile, a tué un individu B sur un coup de sang. Mais une fois n’est pas coutume, les apparences, même en Islande, peuvent être trompeuses.

    Les noeuds de l’intrigue prennent un peu de temps à se démêler. C’est tout d’abord un jeu de piste un peu flou qui se met en place. La photo de la tombe d’une petite fille de 4 ans puis un viol impunis vieux de quarante ans qui semble lié à l’enquête. Petit à petit, les témoignages refont surface, les masques tombent et les secrets se dévoilent. J’ai beaucoup aimé la fin de ce roman. Elle sonnait juste. Pas de grande effusion d’action et de retournement de situation. Une conclusion poignante et finalement très réaliste pour un roman de fiction. Arnaldur Indridason a un immense talent pour nous décrire les émotions sans jamais tomber ni dans la caricature ni dans le pathos. Une fresque islandaise tout ce qu’il y a de plus fidèle à la réalité des sentiments humains.

    ⭐️ Erlendur ⭐️
    Le héros de ce polar c’est l’inspecteur Erlendur Sveinsson. Personnage principal de cette saga qui compte aujourd’hui plus d’une dizaine de tome, cet homme possède un charisme incroyable. Pourtant ce Erlendur, au premier abord il ne paie vraiment pas de mine. Flic divorcé, n’arrivant pas à nouer des liens avec ses enfants et habitant un petit appartement qui sent en permanence les plats réchauffés au micro-onde. Il fait partie de ces inspecteurs taciturnes, old-school qui fonctionnent à l’instinct, qui tournent le dos aux procédures officielles et font confiance à leur expérience.

    Mais très vite, on sent que l’auteur a créé ce personnage avec ses tripes. Il lui a insufflé une âme. Un flic qui a vu et absorbé l’horreur pendant des années et qui parvient pourtant à conserver sa part d’humanité. Il y a une scène extrêmement poignante à la fin du roman qui démontre tout le réalisme et toute l’humanité du personnage. J’ai succombé à son charme dès les premières pages et lorsque j’ai tourné la dernière, je n’avais qu’une envie : retrouver Erlendur dans sa prochaine enquête.

    ⭐️ En bref ⭐️
    Que c’est bon quand une lecture remplit pleinement nos attentes ! Par une journée à 42°C, je voulais un bon polar scandinave qui me fasse voyager tout en me proposant une enquête passionnante. Le contrat est pleinement rempli. En prime, j’ai découvert un auteur et une plume totalement sublime. Le second tome de la saga La femme en vert m’attend déjà dans ma bibliothèque et je suis impatiente de bientôt retrouver l’inspecteur Erlendur.

    https://culturez-moi.com/la-cite-des-jarres/

  • Sharon 30 mars 2019
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Ce roman marque ma première rencontre avec la littérature islandaise, et avec un nouvel enquêteur : Erlendur. Il est divorcé et s‘est peu de dire que son divorce s’est très mal passé. Il a eu peu de contact avec ses deux enfants. Seule sa fille Eva Lind lui rend visite. Droguée et enceinte, elle a des rapports violents et conflictuels avec son père.
    L’affaire à laquelle il est confrontée paraît presque banale dans ce contexte : un vieil homme, apparemment sans histoire, est retrouvé mort chez lui. Plus il avance, plus il découvre des ramifications inattendues.
    Le déroulement de l’enquête est certes un peu lent, parce qu’Erlendur, sous son apparence bourrue, est extrêmement persévérant. Il va jusqu’au bout de son enquête pour que justice soit faite, et tant pis si cette plongée dans le passé de son pays n’est pas très reluisante.
    Pas de scènes de tortures, pas de huis-clos angoissants, non, ce roman nous montre bien pire : l’abjection au quotidien. Les monstres sont parmi nous, leurs victimes aussi, et elles semblent, contrairement à leur bourreau, condamnées à perpétuité. le courage et la dignité des survivantes forcent l’admiration.
    Une belle entrée en matière que cette première enquête du commissaire Erlendur.

  • Sonia Boulimique des Livres 18 mars 2019
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Les écrivains scandinaves, il n’y a pas à dire, ils ont un style particulier…C’est calme, ça glisse, on tourne les pages sans s’en rendre compte, l’enquête se mène à vitesse de croisière. L’histoire est bien ficelée, les indices arrivent à point nommé pour relancer l’intérêt.

    L’inspecteur bourru est attachant, avec son divorce, son ex-femme dont l’entente n’est toujours pas cordiale 20 ans après, ses enfants, dont sa fille, toxicomane qui essaie de décrocher, totalement irresponsable, à qui j’aurai aimé coller une bonne paire de gifles pour la faire réagir !

    Les thèmes abordés sont durs, le viol, la drogue, la perte d’un enfant, le suicide, rien n’est épargné au lecteur.

    On apprend pas mal de choses sur l’Islande, leurs études menées sur le génome humain et les maladies génétiques sont intéressantes. Les risques liés aux banques de données génétiques, avec les dérives potentielles, expliqués avec justesse.

    « La cité des Jarres » est le premier tome des aventures de l’inspecteur Erlendur. Je continuerai l’aventure, c’est une pause agréable entre deux thrillers sanglants….

  • La Caverne du Polar 11 janvier 2019
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    La Cite des Jarres est le 3ème opus de la série mettant en scène le commissaire Erlendur Sveinsson, mais le premier roman de la série à avoir été traduit en français. J’ai découvert le commissaire Erlendur avec le 4ème tome La Femme en vert. C’est avec grand plaisir que je me suis à nouveau plongé dans ce magnifique pays qu’est l’Islande.

    Cette fois, le commissaire Erlendur Sveinsson, accompagné de Sigurdur Oli et Elinborg va enquêter sur le meurtre de Holberg, un vieil homme retrouvé mort, le crâne fracassé, dans son appartement. Rien ne semble distinguer ce crime d’un meurtre islandais classique, basique et violent, si ce n’est un mot écrit sur un morceau de papier retrouvé sur le corps : « Je suis lui ». Poussé par son instinct, le commissaire va mener une enquête minutieuse, et faire resurgir bien des secrets autour de Holberg, qui était loin d’être un enfant de chœur…On entre dans un roman noir. Là où l’enquête nous paraît simple au premier abord, elle se complique et se précise au fil des pages. La cité des jarres, mentionnée très longtemps après le début du livre fait référence à un lieu où les organes prélevés pour la science seraient entreposés dans du formol. Mais si au départ nous parlons de viol, pourquoi nous en venons aux organes et plus précisément au cerveau ?

    Ambiance sombre et glaciale dans ce roman policier… On voyage dans le temps jusqu’aux années 60, où l’on découvre des secrets de famille. Evidemment, parallèlement à l’enquête, on découvre les problèmes familiaux d’Erlendur, face auxquels il semble moins bien armé que dans son travail. Un homme malmené par la vie et son divorce, préoccupé par l’avenir de sa fille avec qui il entretient de très mauvaises relations. Eva Lind qui tente difficilement de décrocher de la drogue, alors qu’elle attend un enfant. Arnaldur Indridason arrive à nous tenir en haleine tout au long du livre sans qu’il n’y ait réellement énormément d’action. Sa plume est particulière tout comme l’univers dans lequel il nous plonge. Les personnages sont très attachants et bien décrits avec beaucoup de petits détails à première vue futiles, mais qui les rendent plus humains.

    J’ai hâte de découvrir les prochaines enquêtes du commissaire Erlendur dans les nuits glacées de Reykjavik. Je vous conseille vraiment ce livre et la découverte de ce personnage.

  • 1001histoires 28 février 2018
    La cité des jarres - Arnaldur Indridason

    Publié en Islande sous le titre original de "Myrim" en 2000.

    Reykjavik , un mois d’octobre exceptionnellement pluvieux. Les tempêtes apportées par les dépressions atlantiques hurlent.

    Un viel homme a été assassiné dans son modeste appartement . Sur son cadavre , trois mots grifonnés sur une feuille de papier. Dans un tiroir , la photo de la tombe d’une enfant de quatre ans. Dans son ordinateur, des photos pornographiques.

    L’enquête de la police criminelle commence. L’inspecteur Erlendur la dirige. Il choisit ses méthodes de travail et s’y tient. Plutôt que rechercher directement des suspects , Erlendur concentre ses efforts sur la reconstitution du passé de la victime. C’est très efficace, de plus il n’hésite pas à prendre conseil auprès de Marion Briem avec qui il a commencé sa carrière. Son collègue Sigurdur Oli a suivi des études aux Etats Unis , il est rigoureux et méthodique dans ses recherches. Sigurdur Oli est tout le contraire d’Erlendur , c’est un policier scientifique. Erlendur travaille aussi avec Elinborg, une femme passionnée de cuisine et particulièrement habile lorsqu’il s’agit de susciter une conversation et des confidences.

    L’ambiance du roman est particulièrement sombre. Sombre comme la météo de ce mois d’octobre , vent , pluie , brume , odeurs nauséabondes de marais. Sombre comme le contexte policier , viols , inceste , exhumation de cadavres , maladies génétiques incurables , orphelin à la recherche de ses origines , enquête bâclée par le passé et aux conséquences tragiques.

    Tenue négligée , préoccupé par sa fille Eva Lind qui se drogue alors qu’elle est enceinte, gros fumeur , Erlendur se nourrit mal , il s’imagine des problèmes de santé . Il fait incontestablement penser à Martin Beck le héros de Maj Sjöwall et Per Wahlöö ( voir ici http://cercle-du-polar-polaire.over-blog.com/2014/03/maj-sjowall-et-per-wahloo.html ). Son enquête progresse grâce à sa ténacité, jusqu’à un final qui ne surprend pas ( mais le roman reste passionnant jusqu’au bout ) et placé dans un contexte directement inspiré d’une réalité vécue par l’Islande dans les année 1990 lorsqu’une société privée a obtenu auprès de l’état islandais le droit d’utiliser les données sanitaires et génétiques de la population islandaise à des fins de recherches et commerciales.

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