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La Vie est un roman - Guillaume Musso

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Résumé :

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Vos #AvisPolar

  • Angelic Sword 7 février 2024
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    😅 Dommage
    En trois mots : écrivains - disparition - original

    « Les écrivains cherchent à contrôler le monde, mais parfois le monde ne se laisse pas faire. »

    ➡️ Lors des premiers chapitres, j’ai été surprise d’apprécier autant, je trouvais l’idée très bonne. Au fur et à mesure c’était de plus en plus prometteur et même original. Malheureusement le manque de développement de ces idées a été frustrant.

    Mon intérêt est retombé dans la dernière partie, le dénouement s’est avéré assez brouillon et m’a laissée perplexe.

    ➡️ Les liens entre les personnages ne m’ont absolument pas dérangée mais pour moi il aurait fallu que ce choix soit vraiment assumé et moins confus dans sa réalisation.

    « Parce que les lecteurs lisent le livre qu’ils veulent lire, pas celui que vous avez écrit. »

    ➡️ En revanche, les réflexions sur le monde du livre, l’écriture et les lecteurs sont intéressantes, on sent que l’auteur souhaite faire passer un message. Cela alourdit un peu le style mais l’ensemble reste fluide et bizarrement addictif malgré tout.

    Une découverte de Guillaume Musso un peu particulière.

  • Les Lectures de Pompon 27 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESLECTRICESENFOLIE
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Flora Conway, jeune écrivaine très discrète, est victime de l’enlèvement de sa fille Carrie. Une situation étrange demeure, la jeune fille de 3 ans a disparu dans l’appartement de Flora lors d’une partie de cache-cache. Personne n’est sorti de l’appartement et personne n’y est entré. L’enquête de la police n’avance pas et cette histoire tombe dans l’oubli. Où est-elle ? Et comment a-t-elle disparu ?

    Romain Ozorski, lui aussi écrivain, perd la garde de son fils face à sa femme. Il tombe dans une dépression et n’arrive plus à écrire une ligne malgré l’insistance de son éditeur.
    Alors qu’il n’a aucune possibilité de pouvoir récupérer son fils, il a le pouvoir d’aider Flora à en savoir plus sur la disparition de sa fille…

    — -

    L’histoire est originale et Musso manie avec talent la limite entre fiction et réalité.
    J’ai bien aimé tous les conseils que l’auteur nous donne, à travers ses personnages, sur la rédaction d’un roman.
    Et puis, ses citations à chaque début de chapitre marchent toujours autant bien avec moi.

    Or, j’ai tout de même trouvé que ce livre possédait quelques similitudes avec « La fille de papier ».
    Et je vous avoue aussi que la fin m’a laissée un petit peu perplexe…

    Ce n’est pas mon préféré....

  • Fabienne Swalus 31 janvier 2023
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Adorer ce livre.

    Très bien écrit

  • Tiffany ST 31 janvier 2023
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Un nouveau Musso qui m’intriguait. J’avais peur de ne pas l’apprécier mais il était très sympathique à lire ! On est complètement plongé dans l’histoire qu’on s’y croirait.

    L’issue est aussi captivante car je me croyais noyée dans le vrai récit pour qu’au final ce soit l’histoire d’un roman que le personnage principal a rédigé ! Un beau trompe l’œil finement bien rédigé et fluide sans perdre le lecteur. On vit à travers le personnage et les sentiments qu’il peut ressentir lors de la rédaction de son roman, car, oui, le personnage principal est aussi écrivain ou plutôt écrivaine pour le genrer !

  • Agathe.books 1er mai 2021
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Avril 2010 dans un appartement huppé de Brooklyn, Flora Conway, une romancière renommée voit sa fille portée disparue après une partie de cache-cache.

    Octobre 2010 à Paris, Romain Ozorski un écrivain quarantenaire rédige son dernier roman après plusieurs bestsellers.

    "La vie est un roman" est un roman psychologique, entre fiction et enquête criminelle, qui nous mène en bateau jusqu’à la dernière ligne. J’ai dévoré ce livre en peu de temps, car il m’était impossible de ne pas connaître le fin mot de toute cette histoire.

    Le lecteur se posera cette question tout au long du roman : Mais qui sont vraiment Flora & Romain ? Deux personnages dramatiques dans un jeu de rôle dangereux ?

    Guillaume Musso "se révolte" contre le milieu du livre et nous laisse entrer dans les méandres de l’inspiration d’un écrivain à succès. Il nous attire dans de nombreuses fausses pistes pour nous bluffer avec un final captivant.

  • Musemania 18 février 2021
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Cela faisait longtemps que je ne m’étais plus évadée avec un livre de Guillaume Musso. En deux jours, je l’ai dévoré. Pourtant, une fois la dernière page tournée, c’est un sentiment d’inachevé qu’il me reste et cela me peine d’écrire cela.

    Tout commençait bien aux premiers abords avec le récit de cette écrivaine à succès, Flora Conway dont la fille de 3 ans a mystérieusement disparu, en 2010, de son appartement de Brooklyn. Puis soudainement, il y a eu une envolée fantastique qui, là je crois, m’a tout simplement perdue. Je pense que c’est cette petite composante qui m’a dérangée, étant peut-être trop terre-à-terre en ce moment dans mes lectures. C’est peut-être juste la période qui veut ça.

    Malgré cet écueil, ma lecture ne s’est pas forcément hyper mal passée. Ainsi, certains éléments constituant ce livre méritent d’être salués. Le premier concerne les nombreuses allusions et références au monde de la littérature (dans le texte ou par les citations accompagnant chacun des chapitres) m’ont notablement plues et je les ai trouvées très à-propos au regard du titre du bouquin. Une autre originalité se trouve dans le corpus du livre en différenciant bien la mise en page et les polices selon les documents.

    La dernière remarque en clin d’oeil que je ferais est que j’ai apprécié la réflexion et le ton au second degré employé par Guillaume Musso pour décrire le métier d’écrivain.

  • labibliodeclo 26 septembre 2020
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Je dois avouer que je suis plutôt mitigée sur ce dernier roman de Guillaume Musso. C’est un auteur que j’ai vraiment adoré, mais ces derniers romans me laissent plutôt dubitative. Ici, j’ai eu l’impression de retrouver « L’instant présent », mon livre préféré de cet auteur. L’histoire est plutôt intéressante, le résumé donne vraiment envie. Le livre broché est relativement court et les chapitres se lisent vraiment tout seul. J’ai été captivée par la première moitié du livre, par l’intrigue mise en place autour de la disparition de Carrie.

    Mais grosse déception de voir que cette intrigue est vite « mise de côté »...

  • Elleia 26 septembre 2020
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    📚 : "Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn"
    Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommé à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
    Au même moment de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée. Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.

    J’ai beaucoup lu de livres de @guillaume_musso il y a quelques années puis je m’étais lassée car je trouvais qu’ils se ressemblaient tous à la longue. L’année dernière, je me suis laissée tentée par "La vie secrète des écrivains" que j’ai adoré. On m’a offert celui-ci et quel bonheur de retrouver la sensation que j’éprouvais autrefois. On commence à lire et on ne sait jamais où Musso va nous emmener et celui-ci ne fait pas exception, je n’ai pas vu venir la fin. Un livre à dévorer !

    https://www.instagram.com/p/CEO57hkn9CH/

  • angelita 25 juillet 2020
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Titre 1

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    ++++Titre 2

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    ++++Titre 3

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    La vie est un roman de Guillaume Musso, présentation
    En 2009, Flora Conway est lauréate du prix Kafka. Mais elle est secrète, ne se montre pas, accepte peu les interviews. Elle veut préserver son anonymat.

    En octobre 2010, la petite fille de Flora a été enlevée dans leur appartement. Flora subit un interrogatoire, semble être suspecte. Elle veut en finir car elle ne peut pas vivre sans sa fille.

    Avis La vie est un roman de Guillaume Musso
    Mon premier Guillaume Musso et peut-être mon dernier. Ce roman m’a été prêté par une collègue. En de très rares occasions, je lis des auteurs à succès. Il suffit juste que le résumé m’intéresse beaucoup, moi qui ne lis jamais les 4èmes de couverture. Si je lis des succès littéraires, cela intervient des mois et des mois après. Ça passe ou ça casse. Ce roman de Guillaume Musso est le dernier édité de l’auteur.

    Un roman parsemé de nombreuses références littéraires. Cela ne me dérange pas outre mesure. Cela démontre la culture de l’écrivain, un grand travail de recherches. J’aime bien les références, comme des clins d’oeil qui peuvent apporter quelque chose à un roman. Mais trop, c’est trop. J’ai l’impression que Guillaume Musso n’avait pas trouvé autre chose à écrire et qu’il fallait qu’il écrive un certain nombre de pages.

    Je n’ai pas été très enchantée par le début, l’histoire de cette femme écrivain dont la fille disparaît alors qu’elles sont toutes les deux à la maison. du lu et déjà lu ailleurs Elle sombre plus ou moins dans la folie mais elle est poussée par son éditrice pour passer outre cette disparition, pour continuer à écrire, pour continuer à faire le succès de la maison d’édition. L’humain dans ces cas-là ne vaut pas grand chose. Et puis tout s’arrête pratiquement lorsque l’écrivain de l’histoire de Flora prend le pas sur l’histoire car son héroïne se rebelle. Parallèle entre les deux. Romain Ozorski est en instance de divorce, sa future ex-femme a des dossiers sur lui. Il est endetté, voit très peu son fils, se confie à un psy. J’ai bien aimé la rencontre des deux écrivains. C’est ce qui donne une bonne dimension à ce roman. Par contre, le destin de Flora était écrit dès le début. Pour moi, aucune surprise à ce sujet et donc pas de réel engouement pour l’imagination de Guillaume Musso.

    L’auteur nous raconte les affres de l’écrivain. Ecrire ou ne pas écrire. Ecrire des bouts d’histoire, les abandonner, les reprendre, les garder dans un coin de la tête, comme une grande bibliothèque – j’aime beaucoup cette référence. C’est l’histoire d’un écrivain – encore ! Parallèle avec le dernier Joël Dicker – qui raconte l’histoire d’un autre écrivain. Heureusement que Guillaume Musso n’a pas appelé son personnage Guillaume.

    Malgré quelques passages intéressants, ce roman ne me laissera pas de souvenirs impérissables. Ce qui me gêne surtout est de retrouver des idées, des développements lus chez d’autres auteurs. Ce roman ce sont trois histoires mais laquelle est vraie. La troisième partie où le lecteur retrouve le fils de l’auteur est la plus aboutie à mon avis car elle est riche en rebondissements. On en apprend sur tous les personnages qui ont émaillé le roman, leur passé, la mise en place des histoires pour les uns et les autres, les divers cadeaux effectués. Romain et encore plus son fils Théo sont les plus aboutis. Ce livre n’a pas été prenant de bout en bout. Ce sont les 70 dernières pages qui ont été le plus intéressantes et qui font que ce livre n’est pas forcément mauvais. Guillaume Musso sait tenir en haleine son lecteur pour que l’écrivain finisse enfin d’écrire son histoire comme son personnage le lui a demandé. Mais pour cela, il a fallu passer outre la dépression, la tristesse, la solitude et surtout se concentrer sur cette relation père-fils tant espérée, tant souhaitée.

    Le travail de préparation d’un roman est intense. J’ai bien aimé le fait que Romain fasse des fiches entières pour s’approprier chacun de ses personnages, leur passé, leur caractère, leur vie. Cela lui permet de passe de la vie réelle à la vie romancée sans problème, même si Flora s’est rebellée.

  • Des plumes et des livres 4 juin 2020
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Chaque année, c’est l’événement : le nouveau roman de Guillaume Musso. Cette année, il aura fallu patienter un peu plus que d’habitude, car La vie est un roman était initialement prévu pour fin avril, soit en plein confinement ! Finalement, c’est avec un mois de décalage qu’il sera disponible en libraire et à peine installé, il est arrivé dans ma PAL (où il en est vite sorti et maintenant il fait sa vie chez d’autres lecteurs… Va-t-il rentrer un jour à la maison ?).

    La vie est un roman débute à New York aux côtés d’une auteure discrète mais donc le succès fait parler de lui. Suite à la disparition de sa fille, elle découvre que sa vie est régie par… un écrivain. Où est la fiction ? Où est le réel ? Au bout de cent pages, Guillaume Musso sème le doute, embrouille son lecteur et intrigue avec ces questionnements.

    J’ai beaucoup pensé à La fille de papier que j’avais adoré. De par la thématique autour de l’auteur et de l’écriture d’un roman.

    Cependant arrivée aux deux tiers du roman, je commençais à me demander où l’auteur nous emmenait. J’ai senti une platitude au niveau de l’intrigue au bout d’un moment. Les révélations finales auraient pu surprendre mais je les avais anticipées depuis un bon moment.

    Néanmoins, la plume de Guillaume Musso est toujours aussi agréable à lire. La vie est un roman se lit très rapidement (j’ai « traîné » sur trois jours pour faire durer la lecture mais en une soirée il peut être lu). A l’approche de l’été, des vacances, et peut-être de la plage (si vous allez vous y risquer 😉 ), La vie est un roman peut vous faire passer un bon moment de détente.

    https://desplumesetdeslivres.wordpress.com/2020/06/04/la-vie-est-un-roman-guillaume-musso/

  • bonne_heure_litteraire 4 juin 2020
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Aujourd’hui, retour sur le dernier Musso pour lequel j’ai eu un vrai coup de ❤ ! Je l’ai dévoré en une journée et j’ai adoré l’originalité de ce livre.
    .
    Entre New York et Paris, voici un roman dans un roman où l’auteur perd son lecteur entre fiction et réalité. Un livre déroutant et très surprenant dont le récit se fait addictif dès les premières pages. Je me serais bien délectée de quelques 200 pages supplémentaires, tellement l’histoire était géniale.👌
    .
    Flora Conway, auteure de romans à succès qui ne s’embarrasse pas d’interviews, qui ne s’intéresse pas à ses lecteurs ni à ses prix, elle écrit des livres, point. Elle est un peu antipathique et hautaine mais sa fibre maternelle l’a rend plus douce. Elle élève seule sa fille Carrie de 3 ans jusqu’a ce qu’elle disparaisse mysterieusement...
    .
    En parallèle, Romain Ozorski, auteur français sur le déclin depuis son houleux divorce, sa femme (instable) ayant détruit sa réputation et le privant de son fils Théo, il se retrouve seul dans sa vieille baraque elle aussi sur le déclin et tente d’écrire son prochain roman...
    .
    Qu’est ce que ces deux histoires ont en commun ? Qu’est t’il arrivé à Carrie la fille de Flora ? Romain va t’il retrouver son fils ? Autant de questions dont vous trouverez les réponses dans ce roman...

  • Aude Lagandré 27 mai 2020
    La Vie est un roman - Guillaume Musso

    Alors que je publiais la photo de mes derniers achats littéraires dont « La vie est un roman » de Guillaume Musso », j’ai été, comme les trois années précédentes, la cible d’un certain nombre de remarques plus que désobligeantes : « Musso, Dicker, pour ceux qui n’aiment pas vraiment la littérature. », « Elle préfère du MacDo littéraire que de la gastronomie. ». Ces réflexions montrent bien, si besoin en est, où nous en sommes encore en 2020, lorsqu’il est question d’un auteur, tête d’affiche, qui vend. A-t-il évolué depuis sa première parution, s’est-il renouvelé, a-t-il progressé, est-il détenteur d’une nouvelle forme d’inspiration qui va lui permettre, encore une fois de happer ses lecteurs, dit-il de nouvelles choses ? Les imbéciles aux préjugés abrutis se ficheront bien de trouver des réponses à ces questions, trop auto centrés sur leurs probables manuscrits en gestation, jaloux sûrement de ne pas avoir la lumière tant voulue, portés sur leurs maigres petites phrasounettes, pédantes à souhait, certainement pondues à grand renfort de citations de maîtres à penser lors de vagues études de lettres dont les réminiscences servent de terreau à tenter de scribouiller un truc qui s’apparenterait à un roman. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : l’intelligent aura le discernement nécessaire pour affirmer que la lecture d’un roman est un plaisir tout à fait personnel, intime, presque confidentiel. Chaque année c’est la même histoire et c’est la même rage qui monte qui monte en moi.

    J’ai donc lu le dernier roman de Guillaume Musso, que je viens de terminer à l’instant et forte de ces quelques remarques précédentes, j’ai bien ri en observant avec quelle maestria l’auteur fait un pied de nez (pour ne pas dire un doigt d’honneur, oui, j’ose) à tous ces idiots, et à l’ensemble de ses détracteurs. Que c’est jouissif de lire entre les lignes et de pouvoir appréhender un message qui n’est pas écrit ! L’histoire du roman établit parfaitement la situation actuelle du romancier dit « à succès » et la place d’un auteur dont le nom est connu dans le monde de l’édition. La démonstration est brillante, et le ton savoureux à souhait. Encore faut-il avoir envie, et une once de curiosité peut-être, pour comprendre le message laissé entre ces pages. Le crétin de base qui lira l’histoire en diagonale, contre sa volonté, juste pour descendre le bouquin en mettant son cerveau sur off (ce n’est que du Musso après tout, pas besoin de sortir d’Hypokhâgnes) n’hésitera pas un instant à laisser ce genre de commentaires : ouais bof, il ne s’est pas foulé, encore un truc insipide, au mieux du recyclage, au pire un vieux manuscrit sorti de derrière les fagots. Là encore, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : chacun est libre de ne pas aimer un roman, encore faut-il pouvoir donner quelques arguments tangibles, et sans être de mauvaise foi.

    Dans « la vie est un roman », Guillaume Musso parle de littérature, du métier d’écrivain, de l’inspiration, de comment naissent les personnages, de ce qui fait un roman. Pour ce faire, il déroule une histoire qui peut sembler banale, ou déjà vue. Encore une histoire d’écrivain ? Il n’avait pas déjà parlé de ça l’année dernière ? C’est qu’il doit en avoir des choses à dire Guillaume Musso et des comptes à régler… Quand on fait partie des écrivains les plus attaqués par la bien-pensance culturelle et l’intégrisme littéraire on a certainement envie de répliquer…Lui, le fait intelligemment, par un roman, je dirai même sous couvert d’un roman… Si j’étais lui, je ferais exactement ce qui fait le point d’ancrage de cette formidable histoire, juste pour voir. Pour savoir de quoi il s’agit, vous allez devoir le lire… et essayer de comprendre ce qu’il ne dit pas. « Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire les étiquettes collées sur elles. »

    « La vie est un roman », n’est pas juste un roman. Guillaume Musso n’est pas juste un auteur à succès, c’est un formidable conteur. Ce livre est une réflexion habile sur un métier, et un métier dans lequel on est sans arrêt attaqué par « ce bal des casse-pieds ». Pour l’apprécier, encore faut-il prendre le temps d’en décoder les allusions.

    Je crois que Guillaume Musso peut s’enorgueillir d’avoir pris suffisamment de recul sur les romans qu’il écrit et les quolibets dont il fait l’objet pour dire ce qu’il pense… sans le dire tout à fait. L’habilité des grands écrivains sans doute… Son imagination est vertigineuse et il le prouve encore une fois dans ce roman unique, qui n’est pas une simple histoire, ni une simple histoire d’amour, mais aussi une réflexion profonde sur l’acte d’écrire, le mélange épicé entre réalité et fiction, le positionnement de l’écrivain dans sa vie réelle versus la rédaction de ses textes. Qu’attendons-nous donc d’un écrivain sérieux ? « qu’il défende l’idéal d’une écriture esthétique, intellectuelle, n’ayant d’autre but que la forme ? » ou que « la grande force de la fiction réside dans le pouvoir qu’elle nous offre de nous soustraire au réel ou de panser les plaies infligées par la violence alentour. » ?

    Je salue ici l’imagination surprenante dont il a fait preuve, la culture littéraire dont il fait montre, pour nous permettre à nous aussi de nous « égarer hors de la réalité ». Je vous invite à suivre Guillaume dans un endroit appelé le trente sixième sous-sol. « C’est là que se trouvent les idées les plus audacieuses, les fulgurances, l’âme des personnages, l’étincelle de la créativité ». Et de l’audace, il en a fallu pour écrire cette véritable pièce de théâtre.

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