Il est de ces livres qui nous attirent, dont l’intrigue est séduisante, dont l’auteur est talentueux mais qui, par on ne sait quelle fatalité, vous laissent sur le bord de la route... Anamnèse et moi avons manqué notre rendez-vous... Le sujet est pourtant passionnant et original : un vrai thriller psychologique ! Salvatore Minni connaît et maîtrise parfaitement son thème. Trop bien sans doute... Sa mimesis de la psychopathologie de son héroïne est si exacte, la perte de repères et de contact avec la réalité, la confusion et l’arythmie des pensées, tantôt suspendues, tantôt (…)

Sans doute mon seuil de tolérance à la monstruosité est-il hors du commun car ce que je retiens de ce beau roman est assez éloigné de ce que j’ai pu lire dans les différents avis glanés ici ou là... Alors oui, Alpha, violeur en série, tortionnaire inventif et tueur sanguinaire est un personnage ignoble (quoique ... 🤔), Certes, certaines scènes peuvent (et doivent si telle est l’intention de l’auteur) heurter la sensibilité d’un public non averti, mais si on entreprend la lecture de "L’empathie" pour le gore, la crudité, le sensationnel, on risque de passer à côté de ce qui fait, selon (…)

🚨⚠️ Coup de coeur 🚨⚠️ Alors pour un premier roman, voilà un coup de maître ! Et si j’ai mis du temps à le terminer, c’est parce que je ne parvenais pas à m’y résoudre car je savais qu’il me manquerait comme un amis qui partirait pour longtemps. Alexandra Guerreiro nous offre un roman qui repose sur 3 points forts : un polar bien sombre, très documenté, bien rythmé avec des dialogues exceptionnels. On avale les 550 pages du livre sans s’en rendre compte, on s’attache aux personnages, on tourne les pages pour traquer les méchants trafficants serbes en même temps que les flics du groupe (…)

Pour être un premier roman, ce monsieur n’en est pas moins coutumier de l’écriture policière puisqu’il est le scénariste de l’excellente série The Killing (mais ça, vous le saviez déjà !) Octobre est donc un premier roman de très bonne facture, dense, au suspense maîtrisé, à l’atmosphère stylisée (ah ! Le style scandinave !), bien tordu mais pas gore (attention j’ai un seuil de tolérance au gore assez large : tronçonner une main ou un pied à la meuleuse artisanale, chez moi, ça passe crème) Petit bémol pour moi, les deux personnages de flics un peu téléphonés : Thulin la flic émancipée, (…)

Cet adieu de 380 pages, c’est celui du commissaire Hervé Langelier, lors de son pot de départ à la retraite. La salle communale de Meudon peine à se remplir, peu d’anciens collègues ont répondu à l’appel. C’est qu’il est spécial, le commissaire... Taciturne, un peu asocial, mais qui ne le serait pas après 35 ans de PJ ? Le divisionnaire Ferracci peut-être... Son meilleur ami devenu son rival et don ennemi au fil des années. Au moment du discours, Langelier va se livrer, il va revenir par le menu sur les dix dernières années de sa vie, et surtout sur l’enquête qui l’a obsédé, ravagé, pour (…)