- Auteur : Max Monnehay
- Editeur : Le Seuil
- Date de sortie : 4 mars 2022
- EAN : 9782021488135
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Résumé :
La Rochelle, mois de juillet. Une femme est retrouvée égorgée chez elle face à son fils de dix ans ligoté, qu’un bandeau et un casque audio ont préservé de l’intolérable spectacle. C’est la deuxième en l’espace de quelques semaines et les flics n’ont pas la moindre piste. Le commissaire Baccaro va alors faire appel à Victor Caranne, psychologue carcéral et oreille préférée des criminels multirécidivistes de la prison de l’île de Ré. Mais le tueur est une ombre insaisissable qui va bientôt faire basculer la ville dans la psychose.
Avec cette deuxième enquête de Victor Caranne, Max Monnehay confirme qu’elle a gagné sa place auprès des grands maîtres du thriller.
alexandra 21 mars 2024
Je suis le feu - Max Monnehay
Après Somb que j’ai lu d’une traite, j’ai retrouvé avec plaisir la plume tranchante et sombre de l’auteure avec Je suis le feu.
On retrouve Victor Caranne, psy à la prison de l’Ile de Ré, qui est appelé par le commissaire Baccaro et son équipe, perdus face à une scène de crime éprouvante. Une mère de famille est égorgée chez elle, attachée à une chaise. Face à lui son fils d’une dizaine d’années, ligoté, casque sur les oreilles et yeux bandés.
Victor lutte encore contre ses démons et n’a toujours pas fait le deuil de Julia. Alors jouer ce rôle de "profiler" que veut lui coller Baccaro lui fait peur. Saura-t-il encaisser ?:Se glisser dans la peau et l’esprit d’un criminel ? Certes il les côtoie quotidiennement en prison. Mais là c’est différent, c’est dur.
Victor doit comprendre les démons du tueur, comprendre les indices qu’il a laissés, déchiffrer les scènes de crime.
Mais à trop s’approcher de la vérité, ne risque-t-il pas de perdre le peu qu’il lui reste et qui lui assurer son humanité ? : Et pourquoi ce besoin d’autodestruction en permanence ? A qui veut-il faire du mal ?
Pourquoi se refuse-t-il un pardon que d’autres lui ont accordés ?
L’écriture est magnifique. La psychologie des personnages est la grande force de ce roman comme dans le premier. L’auteur arrive à les rendre attachants, malgré les horreurs que certains ont pu commettre. Elle ne minimise jamais le noir, le sombre, l’horreur mais les mots choisis mettent un peu d’humanité dans tout ça.
Marcus est devenu le meilleur ami de Victor, Babiak, le flic insupportable, finit par se faire apprivoiser...
L’écriture et le découpage du livre sont très intelligemment fait. On est tour à tour dans la tête du tueur, dans la tête de Victor. On découvre au fil des pages la psyché et le passé du tueur en parallèle des déductions de Caranne.
C’est une écriture sèche, froide, immersive, les échanges entre Victor et Babiak sont âpres, durs mais on sent le respect naitre, tout comme avec Baccaro. Tout est âpre est dur mais tellement accrocheur !
Un thriller magistral dont le titre prend tout son sens avec la résolution de l’enquête
Jess’ Les Vies Denses 16 mars 2024
Je suis le feu - Max Monnehay
Après le très prometteur Somb, nous retrouvons Victor Caranne, le « psy des dètenus », qui se remet péniblement des évènements du précédent opus.
Dans ce nouveau roman, Caranne est amené à apporter son expertise à la police qui enquête sur un meurtre particulièrement retors. Et pour ce psy, être sur le terrain n’est pas de tout repos.
Avec la tension incessante, la psychologie des personnages très travaillée et l’enquête très prenante, l’autrice livre un second volet enlevé et addictif.
Comment savoir que ce livre est vraiment angoissant ? Le lire dans son lit et se relever pour vérifier que la porte est bien fermée !
Mais j’en redemande et autant dire que j’ai hâte de lire le prochain !
La Belette Stéphanoise 11 mars 2024
Je suis le feu - Max Monnehay
La Rochelle. Une femme est égorgée devant son fils ligoté et bâillonné. C’est le deuxième meurtre en l’espace de quelques semaines. Victor Caranne est appelé en tant que consultant pour établir le profil psychologique de ce tueur.
Après Somb, j’ai retrouvé avec plaisir Victor Caranne, psychologue en milieu carcéral. On en apprend plus sur la psychologie torturée de ce personnage.
Une lecture rythmée et addictive que je ne peux que vous conseiller mais lisez Somb en premier. De nombreuses références sont issues de ce premier tome.
Une intrigue bien menée à laquelle s’en ajoute d’autres. Ce fut une très bonne lecture mais j’ai trouvé la fin un peu trop rapide. En 100 pages, l’autrice résout trois intrigues. J’aurai aimé que l’une d’entre elles soit plus approfondie. J’ai trouvé que les intrigues étaient mises en retrait au profit du personnage de Caranne.
Néanmoins j’ai hâte de retrouver ce personnage dans le troisième tome À la gorge.
Marielle69 17 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
Je suis le feu - Max Monnehay
Dans ce roman, nous retrouvons avec plaisir Victor Caranne, psychologue carcéral, découvert dans Somb.
Il est aujourd’hui confronté à un tueur en série qui sévit à La Rochelle et tue les mamans célibataires sous les yeux de leur enfant.
J’ai beaucoup aimé ce polar et son thème principal, 2ème roman de Max Monnehay.
Les personnages sont toujours très attachants ; l’intrigue, bien ficelée, tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Grâce à son écriture fluide et rapide, l’autrice vous embarque dans les décors de La Rochelle et de l’île de Ré pour une traque sans répit.
Une lecture que je vous conseille (il vaut mieux lire Somb en premier).
mumubenham 23 juin 2023
Je suis le feu - Max Monnehay
Il y a quelques semaines je découvrais Somb. Complètement sous le charme de la plume de Max Monnehay , j’apprenais qu’il y avait une suite .
Alors je n’ai pas tardé et quelle claque !
Âmes sensibles ne pas s’abstenir car même si les meurtres vont vous glacer , vous en demanderez encore car l’auteure a le don de jouer avec vos nerfs , vos émotions .
Et lorsque j’étais certaine d’avoir deviné le fin mot de l’histoire, une fois de plus je me suis trompée.
J’avais l’impression de voir Max Monnehay au dessus de mon épaule qui rigolait d’un air machiavélique.
Totalement fan de cette nouvelle reine du thriller .
universpolars 9 décembre 2022
Je suis le feu - Max Monnehay
L’être humain peut-il être « mauvais » par nature, ou est-ce qu’il le devient ? C’est pour moi une question pertinente et je pense avoir « ma » réponse. Et vous ?
Parler et penser comme un sadique, se mettre dans la peau d’un pervers, voir à travers les yeux d’un malade et retranscrire tout ceci pour élaborer un thriller ne doit pas être un exercice évident. Après, factuellement, difficile d’être dans l’erreur tellement le panel de perversion est large et infini ! Néanmoins, l’auteure trouve les mots forts pour nous heurter, nous impliquer, nous dégoûter, mais également pour comprendre.
Ici, nous allons être confrontés à un tueur en série en grande souffrance aux méthodes insoutenables. L’un ne va pas sans l’autre ?
C’est pour moi très satisfaisant de croiser à nouveau le psy que j’ai découvert dans « Somb », cet homme qui, au guidon de sa Honda CB500, fonce vers d’innombrables emmerdements mais aussi vers un puit sans fond qu’il a peut-être contribué à creuser lui-même.
Dans « Somb », j’avais plus qu’apprécié les interactions que l’auteure nous faisait vivre et, ici, j’ai retrouvé cette subtilité dans les dialogues, cet humour, mais aussi ces offensives dignes d’un battle de rap. C’est profondément humain.
Je crois que les contacts humains, qu’ils soient beaux, haineux, malsains, violents ou impossibles, sont ce que l’auteure a voulu principalement faire ressortir de son intrigue. Je me trompe peut-être, mais c’est ce que j’ai sincèrement ressenti. Par ses multiples personnages, Max Monnehay fait véhiculer de vraies et profondes valeurs, mais aussi de solides ressentiments.
L’auteure dirige cette intrigue vers de lourds traumatismes qui, incontestablement, laissent des traces et influencent des actes. C’est très bien amené, c’est lourd, ça risque de vous heurter. Cette trame, qui se déroule avec fracas, bourdonnera un long moment dans vos oreilles sensibles.
Encore une fois, l’auteure a su peaufiner puis mettre en place le contexte idéal pour nous faire ressentir ce qu’est le poids d’une lourde culpabilité. Franchement, on ne peut que compatir.
En mettant à nouveau en scène ce psy qui est impliqué dans l’enquête, l’auteure nous offre une approche particulière du déroulement des investigations. Cette approche fournit davantage d’indices basés sur l’aspect psychique et l’erreur de diagnostic peut s’avérer fatale. La psychologie n’est pas une science exacte, mais ça aide ! Cette manière d’aborder une enquête criminelle est franchement intéressante et je valide !
Bonne lecture.