Le 21 novembre 2024 par Ninaalu
Né à Montgeron, en 1944, Gérard Glatt est romancier et (parfois) poète.
Si ses premiers souvenirs, en même temps que ses premières frayeurs, sont de l’été 47, sur la côte normande – le bruit de la mer quand elle s’écrase sur les récifs l’apeure –, pour singulier que ce soit, ses joies d’enfant, c’est la maladie qui les lui procure, il n’a que sept ans : Une primo infection tuberculeuse le cloue au lit pendant des mois ; il découvre la lecture, nous sommes en 1952 ; sa mère lui achète un livre tous les deux jours, son père, chaque vendredi, lui en rapporte un, plus épais que les autres. Et puis...
Pendant ses études secondaires, Gérard Glatt a pour professeurs l’écrivain Jean Markale, spécialiste de la littérature celtique, puis René Khawam, orientaliste renommé, puis, en première et philo, Roger Vrigny, Prix Femina en 1963, puis Grand Prix de l’Académie française, qui lui fera rencontrer Jacques Brenner, alors éditeur chez Julliard. L’un et l’autre l’encouragent à poursuivre ses débuts littéraires : il leur a déjà soumis plusieurs textes.
En 1977, il publie son premier roman : Holçarté, chez Calmann-Lévy, où il a retrouvé Roger Vrigny. Déjà du polar ? Oui, presque... C’est la rencontre avec un certain docteur Cambo qui a de bien sombres idées. Des années plus tard, chez De Borée, il en publiera une réécriture sous le titre Le Temps de l’oubli...
Coup d’essai ? Que non ! Entre ses 17 et 24 ans, il a écrit quelques textes qui l’on conduit aux éditions du Masque. Et même jusqu’à Charles Exbrayat qui y publiait ses romans. Des titres fabuleux, oui, oui, restés inédits et malheureusement perdus : Joachim Trognon et les bégonias, Qui a tué Guiligan ? Le crime de Summapax et quelques autres...
Pendant son service militaire, en 1968 et 69, qu’il effectue dans l’Armée de l’air, sacrée époque ! il a la chance de pouvoir publier dans La Gazette de Frescaty, le mensuel de la base aérienne, les nouvelles polardesques qui lui trottent dans la tête. Bien sûr, il a l’aval du colonel Sénéchal, le commandant de la base. Son pseudo : Paulus Hearthling.
Et puis bon, entré dans l’administration des finances fin 1969, il reprend sa liberté dès 1974 pour diriger un cabinet de conseils en commerce extérieur. En 2000, fatigué de tout ça, le
développement de l’Internet le conduit à créer une start-up spécialisée en marketing direct.
Durant ces années, a-t-il cessé d’écrire ? Jamais, jamais... Il n’a jamais pensé qu’à ça !
Aujourd’hui, Gérard Glatt partage son temps entre l’Ile de France et la Bretagne. Et, cette fois, il ne se consacre plus qu’à l’écriture. Ecrire, ce besoin qu’il éprouve depuis toujours, sans se l’expliquer, mais qu’il assume avec bonheur. Alors, les livres se succèdent… que les éditions Orizons et de Borée publient tout d’abord, puis se sont Les Presses de la Cité et Ramsay, et maintenant Christine Bonneton... Quinze romans, dont sept polars... Et deux enquêteurs vachement sympas : Martin Gagne et Jules Bricard...
Gérard Glatt est sociétaire de la Société des Gens de Lettres (SGDL) et membre du PEN CLUB français. Il est également membre de la Maison des Écrivains et de la Littérature (MEL), ainsi que du comité d’administration de l’Association des Écrivains de Bretagne (AEB).