Ahhhhhh la corde sensible de la famille ! Il était une fois cinq frères et sœurs qui se retrouvent dans la maison familiale à la mort de leur père et découvrent une lettre-révélation laissée pour testament. Et c’est parti pour 260 pages d’un huis clos addictif, grinçant, et il faut l’avouer avec quelques passages glaçants. En une nuit, découpée en 5 actes, les membres de la famille Belasko vont dévoiler leurs vrais visages à travers les trahisons, les manipulations, les non-dits et autres joyeusetés de ce genre 😊 Sans compter la maison qui a elle-même sa propre histoire. Nous (...)

Héloïse, c’est une vie matraquée de drames, un destin sans concession, même les micro respirations de sa vie ne suffisent pas à arrêter l’asphyxie. Durant une nuit, Héloïse nous partage son âme. Je ne divulgacherai pas les étapes de ce récit à la première personne, un récit intime que Ophélie Cohen nous délivre sans pudeur et avec une puissance rhétorique qui met en apnée à chaque chapitre. Héloïse accompagne encore à la fin du roman. Elle touche au coeur. Sa colère, ses espoirs, ses déceptions, ses addictions, nous entraînent dans un tourbillon d’émotions, de sensations qui touchent (...)

J’avais été happée par le roman de Karine Tuil, j’étais curieuse de voir son adaptation cinématographique. Pas de déception sur grand écran, Yvan Attal est fidèle au récit de l’autrice en posant Les choses humaines de manière très factuelles et hypnotiques. Un couple de pouvoir, Jean Farel, célèbre journaliste politique, et son épouse Claire connue pour ses engagements féministes et leur fils Alexandre poursuit ses études dans une université américaine. On vit un peu dans un monde fait de réussite et un monde parfait en surface et une accusation de viol vient faire voler en éclat (...)

Un thriller qui démarre fort avec une scène de meurtre sordide. La tueuse présumée, femme du cadavre, se mure dans un mutisme absolu et se retrouve enfermée en hôpital psychiatrique. Quelques années après, le docteur Théo Faber arrive dans cet institut et n’a plus qu’une idée en tête : faire parler Alicia. Le récit oscille entre passé et présent, avec de la psychologie à haute dose pour chaque protagoniste du roman, et un final qui nous régale de surprise. C’est précis et ciselé comme une oeuvre cinématographique, pas étonnant l’auteur est scénariste !

Captivée par ce court roman qui nous plonge en salle des délibérés d’un procès. L’accusée c’est Mathilde Collignon, elle a avoué ce crime barbare, elle l’explique et défend son geste. Les jurés sont 9 et doivent décider du sort de l’accusée. Nous sommes ici au coeur d’une triple humanité : cette femme accusée que l’on doit essayer de comprendre, les jurés dont on attend débat et objectivité, et les hommes et femmes derrière ces jurés qui ont leurs vécus. C’est parfois cruel, souvent percutant et socialement interrogeant. Une réussite, j’aurais pu en lire davantage !