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Une mort qui en vaut la peine - Donald Ray Pollock

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Résumé :

Après Le Diable, tout le temps, couronné par de nombreux prix, Donald Ray Pollock revient avec une fresque grinçante à l humour très noir.

1917. Quelque part entre la Géorgie et l Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, à qui il promet le paradis en échange de leur labeur. À sa mort, inspirés par le héros d un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu et ils se retrouvent avec toute la région lancée à leurs trousses. Et si la belle vie à laquelle ils aspiraient tant se révélait pire que l enfer auquel ils viennent d échapper ?

Fidèle au sens du grotesque sudiste de Flannery O Connor, avec une bonne dose de violence à la Sam Peckinpah mâtiné de Tarantino, cette odyssée sauvage confirme le talent hors norme de Donald Ray Pollock.

« Pollock : un croisement entre Faulkner et les frères Coen. »
Le Figaro littéraire

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Vos #AvisPolar

  • Killing79 15 février 2019
    Une mort qui en vaut la peine - Donald Ray Pollock

    Enfin ! Le nouveau Donald Ray Pollock est arrivé ! Depuis que j’ai découvert « Le diable, tout le temps » grâce au magazine LIRE qui l’avait nommé meilleur livre de l’année 2012, j’attendais avec impatience son nouvel opus. Ce premier roman avait été pour moi une révélation et je plaçais depuis cet auteur dans mes incontournables. Alors est-ce que ce retour a tenu toutes ses promesses ?

    Dès les premières lignes, le style fait mouche. Avec sa plume à la fois exigeante, travaillée et efficace, Donal Ray Pollock m’a tout de suite capté. Et me voilà entraîné dans une nouvelle épopée débridée qu’il manie si bien. Comme d’habitude, l’atmosphère est sombre et les personnages atypiques. Car cet auteur s’intéresse aux miséreux comme personne. On entre au fin fond des terres pour découvrir la vie de prolétaires, de ceux qui n’ont pas eu de chance. On suit le destin de ces losers dont les seuls objectifs se résument à la bouffe, l’argent, la baise et la baston. Tout ce petit monde se croise dans des scènes cocasses où leurs plus bas instincts prennent le dessus. Mais même si leur comportement m’a très souvent consterné, l’auteur sait les rendre attachants dans leur naïveté et dans leur maladresse.

    Ce deuxième roman est une réussite. Donald Ray Pollock a de nouveau fait parlé son génie. Il nous offre un western de paumés, qui est aussi passionnant que délirant. Un peu moins violent et sauvage que son prédécesseur, avec un peu plus de lumière, « Une mort qui en vaut la peine » est une aventure qui allie action, humour, sentiments et réflexions, pour mettre à jour la vie chaotique des petites communautés oubliées.

    Oui, Donald Ray Pollock confirme son statut. Il prouve, s’il était besoin, qu’il est bien un des grands auteurs contemporains de romans noirs. Je vous recommande donc fortement ce petit bijou poisseux dans lequel il fait preuve d’une grande maîtrise. C’est jouissif et comme moi, vous en redemanderez !

    http://leslivresdek79.com/2016/12/05/279-donald-ray-pollock-une-mort-qui-en-vaut-la-peine/

  • Killing79 15 février 2019
    Une mort qui en vaut la peine - Donald Ray Pollock

    Enfin ! Le nouveau Donald Ray Pollock est arrivé ! Depuis que j’ai découvert « Le diable, tout le temps » grâce au magazine LIRE qui l’avait nommé meilleur livre de l’année 2012, j’attendais avec impatience son nouvel opus. Ce premier roman avait été pour moi une révélation et je plaçais depuis cet auteur dans mes incontournables. Alors est-ce que ce retour a tenu toutes ses promesses ?

    Dès les premières lignes, le style fait mouche. Avec sa plume à la fois exigeante, travaillée et efficace, Donal Ray Pollock m’a tout de suite capté. Et me voilà entraîné dans une nouvelle épopée débridée qu’il manie si bien. Comme d’habitude, l’atmosphère est sombre et les personnages atypiques. Car cet auteur s’intéresse aux miséreux comme personne. On entre au fin fond des terres pour découvrir la vie de prolétaires, de ceux qui n’ont pas eu de chance. On suit le destin de ces losers dont les seuls objectifs se résument à la bouffe, l’argent, la baise et la baston. Tout ce petit monde se croise dans des scènes cocasses où leurs plus bas instincts prennent le dessus. Mais même si leur comportement m’a très souvent consterné, l’auteur sait les rendre attachants dans leur naïveté et dans leur maladresse.

    Ce deuxième roman est une réussite. Donald Ray Pollock a de nouveau fait parlé son génie. Il nous offre un western de paumés, qui est aussi passionnant que délirant. Un peu moins violent et sauvage que son prédécesseur, avec un peu plus de lumière, « Une mort qui en vaut la peine » est une aventure qui allie action, humour, sentiments et réflexions, pour mettre à jour la vie chaotique des petites communautés oubliées.

    Oui, Donald Ray Pollock confirme son statut. Il prouve, s’il était besoin, qu’il est bien un des grands auteurs contemporains de romans noirs. Je vous recommande donc fortement ce petit bijou poisseux dans lequel il fait preuve d’une grande maîtrise. C’est jouissif et comme moi, vous en redemanderez !

    http://leslivresdek79.com/2016/12/05/279-donald-ray-pollock-une-mort-qui-en-vaut-la-peine/

  • Nicolas Elie 21 juillet 2017
    Une mort qui en vaut la peine - Donald Ray Pollock

    BY NICOLAS ELIE
    Une mort qui en vaut la peine – Donald Ray Pollock

    Éditions Albin Michel

    Tu te souviens de ma chronique sur « Le diable tout le temps » ? Tu te souviens de mon enthousiasme ? Des mots posés sur le clavier pour dire le bien que je pensais de cet écrivain ?

    Si tu t’en souviens pas, va la relire, avant d’attaquer celle-ci, et si tu l’as pas encore sur ton étagère, va le chercher.

    Je t’explique.

    On est descendu de trois étages. C’est-à-dire que là, on est plutôt au sous-sol. Je sais. La plupart des liseurs de bonne aventure sont au taquet, et crient au génie.

    Ben pas moi.

    Ce roman te raconte l’histoire des frères Jewett, qui décident, un beau jour, de devenir braqueurs de banques, plutôt que métayers. C’est l’idée de départ.

    Ouais.

    Comme un western de Tarantino, mais en chiant. Parce que le vrai problème, il est là. Après les presque 200 premières pages, je me suis fait suer grave. Forcé à lire, pour avancer dans l’histoire, en espérant que ce n’était qu’un mauvais passage.

    On est en 1917, juste avant que les States entrent dans la cour des grands, la cour de ceux qui font la guerre en Europe, et on est en Alabama. Tu sais, le pays de Forrest Gump. J’y reviendrai.

    Les frères Jewett, ils bossent donc comme métayers. C’est usant, pénible, et leur père est l’image parfaite du tyran. Ça veut dire que dans le dictionnaire, y a sa photo, pas de définition. Cane, Cob, et Chimney. Mais il n’y a pas qu’eux. Ils sont super nombreux les personnages de Pollock. Trop nombreux ? Je l’ai pas dit, mais j’ai dû le penser super fort.

    Tellement nombreux que j’ai eu du mal à les suivre. Pas parce que c’est mal écrit. Me fait pas dire ça. Le style de Pollock est là. Toujours là. Sa plume, trempée dans l’acide sulfurique, son écriture qui va bien au-delà de celle de nombre d’écrivains, c’est quelque chose que tu ne peux pas ignorer.

    Mais l’histoire. Il manque des ingrédients. Pollock nous fait toucher du doigt une foultitude de scénettes, et c’est tellement dommage. Chacun des personnages est prétexte à une échappée qui ne mène finalement nulle part, sauf à nous ramener auprès des frères Jewett.

    Ça tourne, ça bouge, ça part dans tous les sens, et tu finis par t’y perdre.

    Sans doute que j’attendais trop de cet auteur. Sans doute que je me suis dit qu’après « Le diable tout le temps », il allait nous faire encore plus mal aux dents.

    Je te le dis, encore, je me suis ennuyé. Au point d’attendre avec impatience de pouvoir en ouvrir un autre, t’imagine ?

    Les frères Jewett, c’est les Dalton, version BD, mis à part le fait qu’ils ne sont que trois, et les autres, les autres… Ils ne t’emmènent nulle part. De longs passages de presque vide, avec bien sûr, de jolies descriptions, des coups d’humour noir, mais finalement, pas tant que ça, et surtout rien qui t’emporte, qui te fasse tourner les pages.

    Ça sent la sueur, la promiscuité, les histoires entre voisins, mais on est tellement loin de « Julius Winsome »…

    Après avoir fini cette chronique, je suis allé voir celles de mes « collègues ». Tu sais, ceux qui comme moi balancent leurs ressentis sur le réseau de l’internet.

    Ben il semblerait que j’ai rien compris au génie. Pourtant, le génie, habituellement, ça me claque dans la gueule, et je ramasse les morceaux de ma mâchoire après. D’aucuns y ont vu une toile de Jérôme Bosch, d’autres le descendant de Steinbeck.

    Ben merde.

    J’y ai vu que dalle.

    T’as bien lu. J’y ai vu que dalle, mis à part une qualité d’écriture complètement hors-normes. Mais le truc, c’est que moi, ça me suffit pas.

    Je t’ai causé de l’Alabama, et de Forrest Gump. C’est pas du noir, mais c’est une histoire qui se passe en Alabama. Me suis pas fait suer en lisant Forrest Gump. Pas une seule ligne.

    Ce roman je suis passé à côté. Juste à côté. C’est ballot.

    Me fais pas confiance, pour une fois. Va le chercher, et tu me diras…

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