Librairie spécialiste du polar chez Decitre à Chambéry, Alexandre Carreca nous livre régulièrement ses coups de cœur. Et aujourd’hui il s’est intéressé à Dry Bones de Craig Johnson...

– Parce qu’on est sûr que la traduction de Sophie Aslanides sera nickel.

– Parce que, dès les premières pages, on va être emporté dans l’intrigue. Ici : les ossements du plus gros T-rex jamais découverts ont été exhumés par des paléontologues sur le domaine d’un Cheyenne. Problème : le Cheyenne en question est retrouvé noyé dans un bassin. La question se pose alors : à qui revient la vente de ces fossiles (estimés à plus de huit millions de dollars) : l’État du Wyomming, les héritiers du défunt ou la Nation Cheyenne ? Walt Longmire va devoir démêler ce sac de nœuds.

– Parce que Johnson possède ce talent de camper des personnages pleins d’humanité, en proie à des questionnements existentiels, mais sans jamais perdre de vue que nous ne faisons que passer (les T-rex ont vécu pendant des millions d’années, ce qui n’est pas le cas des humains), d’où un humour détaché qui fait un bien fou.
Lisez Craig Johnson !