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Burn-out - Didier Fossey

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Résumé :

Paris. Avril 2014.

Une série de vols d’objets d’art a lieu dans les cimetières parisiens. La police est sur le coup, mais, lors d’une nuit de planque, un policier se fait assassiner. Pas de témoins. Peu d’indices. Ses collègues présents sur place n’ont rien vu.

Boris Le Guenn, chef de groupe de la B.A.C. au 36 quai des Orfèvres, est saisi de l’affaire. Malgré son manque d’effectifs et plusieurs enquêtes à gérer, il devra en plus faire face à la descente aux enfers d’un de ses hommes...

Le temps passe. Les vols se multiplient, les crimes aussi et les pistes sont dérisoires. Boris Le Guenn et son équipe doivent mener à bien ces affaires, non sans danger pour eux, tant sur le plan professionnel que personnel.

C’est un monde désenchanté, un monde dans lequel l’histoire ne se termine ni bien ni mal, elle se termine c’est tout. Certains flics boivent pour oublier, d’autres ont une démarche plus radicale, violente, imprévisible...

BURN-OUT, nuits de planques et de filoches. Ça pue la clope, le sang et la sueur de ceux qui veillent sur la population. Ces flics, obsédés par leur boulot, à qui on demande de laisser au vestiaire leurs problèmes personnels, sont vite rattrapés par leurs démons et leur paquetage s’alourdit de quelques cauchemars...

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Vos #AvisPolar

  • LectureChronique2.0 16 juillet 2019
    Burn-out - Didier Fossey

    Autant vous dire tout de suite que nous n’avons pas un simple roman de gare mais bel et bien un roman policier poignant qui traite sur un sujet de fond : le burn out qui conduit au suicide des policiers.

    Certes, il y a l’enquête, le point de départ de cette histoire de vol d’objet d’art dans les cimetières parisiens par des gars affiliés à la mafia russe, la mort d’un flic de la BAC nuit, qui se trouvait là au mauvais moment, au mauvais endroit.

    Et tout s’enchaîne ensuite. L’enquête suit son cours, le manque d’effectifs qui se réduisent comme peau de chagrin avec le départ d’une fidèle coéquipière de Boris qui s’en va passer un concours, un autre Guillaume, qui s’absente sans donner signe de vie car il pète littéralement les plombs suite à des problèmes personnels avec sa compagne et un flic qui se met en arrêt maladie pour pouvoir suivre sa propre enquête sur la mort de son collègue dont il est très affecté.

    Le peu qui reste se démène pour enquêter, filocher, perquisitionner, recueillir des témoignages, planquer, arrêter, interroger, etc...
    Un travail titanesque avec un manque de moyens considérable qu’il faut combler tant bien que mal et qui ne répond plus aux exigences du métier car beaucoup de coupes budgétaires ont eu raison du bon fonctionnement de la police.

    Avant d’être un polar dit classique, c’est avant tout l’histoire réelle de ces femmes et de ces hommes tellement passionnés par leur métier que toute la force déployée par ces gens réside en leur confrontation avec ce quotidien qui les dépasse très souvent et dont ils sont obligés de faire avec parce qu’ils n’ont pas d’autre choix et qui finit irrémédiablement par leur peser.

    Quel polar plein d’humanité nous avons là, c’est incroyable l’écriture tellement vraie et essentielle de l’auteur qui donne toute cette intensité au drame qui touche particulièrement ces policiers. Un vrai coup de coeur.

    On ne peut que compatir à la douleur de ces enquêteurs qui, sans paraître pour des super-héros, essayent de se sortir d’une situation de précarité qui provoque des dégâts psychologiques et qui amène irrémédiablement certains à commettre l’irréparable.

    J’ai passé un excellement moment de lecture, et si vous voulez comprendre ce mal qui les touche alors lisez ce livre, vous en apprendrez beaucoup plus ici que ce que vous entendrez dans les médias.

    Extrait : Depuis deux jours, il avait repéré un coin où il était à peu près tranquille pour faire ce qu’il avait à faire. Cela étonnait toujours ses coéquipiers. Tous avaient besoin d’aller pisser, normal, mais lui, il était le seul à aller systématiquement chier toutes les nuits. Alors ils avaient fini par lui poser la question.
     Eh, tu chies pas chez toi ?
     C’est pas ça les gars, mais à un quart d’heure par vacation, imaginez un peu, à la fin de ma carrière le temps que j’aurais passé à emmerder l’administration.

  • Sharon 21 février 2019
    Burn-out - Didier Fossey

    Boris le Guenn n’est pas un inconnu pour moi, je l’ai déjà côtoyé dans deux précédentes enquêtes. Il réussit plus ou moins à maintenir un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, équilibre qui provient surtout du fait que sa vie professionnelle passe avant tout, qu’il ne compte pas ses heures, ni en semaine, ni le week-end. Sa femme, ses enfants, s’accommodent de la situation – mais ce n’est pas forcément définitif. La preuve : sa fidèle adjointe prépare un concours et quitte le groupe – son mari aussi en avait un peu assez de passer après le travail.
    Il faut dire que les différents groupes sont submergés par les enquêtes. Rappel : il n’y a guère que dans les séries qu’un groupe entier peut se consacrer à une enquête. Six, sept enquêtes pour des effectifs pas toujours très en forme est le quotidien.
    La première enquête aurait pu être très simple : des vols dans des cimetières. Rien de grave ni de dangereux, si ce n’est qu’un policier est tué, reprenant l’adage « mauvais endroit, mauvais moment ». Sa mort ne laisse pas les autres policiers indifférents, ni ceux qui sont chargés de l’enquête, ni ceux qui travaillaient avec lui, qui ont forcément envie de savoir qui, et pourquoi. Ils ne peuvent enquêter eux-mêmes (contrairement à ce qui se passe dans certaines très mauvaises séries policières) mais… est-ce si simple pour eux ? Bien sûr que non.
    Ce n’est pas que l’enquête prend son temps, l’enquête avance au rythme des analyses, des découvertes, des témoignages – et des absences. L’un des membres du groupe le Guenn manque à l’appel – pas pour le lecteur, qui suit sa descente aux enfers. Ou comment un roman policier peut aussi parler avant tout des êtres humains qui mènent les enquêtes ou sont proches des victimes. Il peut aussi ne pas s’arrêter après que le ou les suspects ait été identifié/cerné/repéré/arrêté. L’après, et ses conséquences sur les enquêteurs sont parfois aussi difficiles que d’enquêter.

  • Cassiopée74 21 septembre 2018
    Burn-out - Didier Fossey

    Polar très sombre mais très maîtrisé.
    Vision sans concession : ce roman rappelle utilement la diversité des hommes qui composent "la police" souvent considérée comme une entité.
    Passionnant !

  • Cassiopée74 21 septembre 2018
    Burn-out - Didier Fossey

    Polar très sombre mais très maîtrisé.
    Vision sans concession : ce roman rappelle utilement la diversité des hommes qui composent "la police" souvent considérée comme une entité.
    Passionnant !

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