Premier roman de Sylvain Forge que je lis, attiré par les bonnes critiques. L’envie m’a donc pris de rentrer dans l’univers d’un nouvel auteur de polar que je ne connaissais pas. Je dois dire qu’au fil de ma lecture, je suis passé par 3 phases principales : le style très (trop) fluide et un démarrage un peu trop tiède à mon goût (les personnages de Clémence et de son père sont hautement antipathiques, on sent qu’Alexis s’apprête à entrer dans une sorte de traquenard, même si je me suis imaginé un peu trop de choses à leur sujet) dès lors que le rôle de Clara et sa vraie nature sont mis (…)

Si j’avoue avoir dû m’accrocher dans les premiers instants, le temps de me familiariser avec l’époque (1945, quelques mois avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale), la géographie (Berlin, Dresde, Varsovie...) et les patronymes germaniques (pas forcément évident quand les personnages ont des prénoms proches, ou bien sont parfois appelés par leur nom, parfois par leur prénom), je dois avouer que j’ai été récompensé de ma persévérance. Alexander Asisi a su écrire un polar original, surtout sur ce thème maintes fois traité, en confrontant un conseiller criminel et son assistante à la (…)

L’Anneau de Moëbius est le premier roman de Franck Thilliez que j’ai lu, il y a 12 ans... et qui m’a ouvert la porte vers tous les autres, lus sans exception (hormis Conscience Animale, qui est lui-même une exception dans la bibliographie de Monsieur Franck). C’est à partir de cette lecture que j’ai compris que Franck Thilliez avait quelque chose d’inédit à apporter dans le monde du thriller, et le reste de sa glorieuse carrière me l’a confirmé. Pour en avoir discuté avec lui, lors d’une rencontre littéraire, son plan tient littéralement sur une feuille d’un mètre carré ! Et on n’a pas (…)