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Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps : un documentaire équilibré sur une affaire hors normes

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Sur la complexe affaire Le Roux-Agnelet, qui dura plus de trente ans, un documentaire en trois parties n’était pas de trop. Car pour explorer les entrelacs de cette affaire hors normes, qui mêle à la fois la corruption affairiste, les accointances d’un certain monde politique avec la haute-pègre, l’ambition personnelle, les rancœurs familiales, il fallait bien une multiplicité de points de vue, après le rappel des événements, qui constitue l’essentiel du premier épisode. Comme souvent dans ce genre de drame, la funeste issue s’énonce plus aisément et plus sèchement qu’une chaîne de causalités aux airs de rhizome : Agnès Le Roux, une jeune femme de vingt-neuf ans, héritière du palais de la Méditerranée, bâtiment cossu de la promenade des Anglais à Nice, disparaît le 27 octobre 1977, et son amant de l’époque, l’avocat Jean-Maurice Agnelet, est rapidement suspecté de l’avoir tuée, sur fond de guerre des casinos.

Dans le dépli de cet énoncé journalistique, se nichent les mobiles d’une mort que des années d’investigation finiront par supputer, sans acquérir la moindre certitude, comme si quelque chose manquait pour l’éternité, à l’image du corps de la défunte. Agnelet, finalement condamné en 2014 pour le meurtre de son amante, après plusieurs procès à rebondissements, est parti en emportant ses secrets. Restent les images d’un homme toujours à distance de la situation, dans le constant contrôle de sa parole, donnant l’impression de réciter sa partition, tel un acteur rôdé à toutes les surprises. Un moment, sans doute le plus marquant du documentaire, le montre devant la caméra de son fils Guillaume, préparant son procès aux assises, délimitant le territoire de ses réponses jusqu’à jeter le trouble dans l’esprit de son interlocuteur. Les trajectoires se séparent alors : le père s’enferme dans une version, le fils est persuadé du mensonge. Il finira par témoigner contre lui au dernier procès de Rennes, celui de la condamnation définitive.

Brillamment étayé par les témoignages des protagonistes de cette affaire (les avocats, les membres de la famille Leroux et Agnelet), Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps est un modèle de documentaire équilibré, qui permet de comprendre les enjeux de ce fait divers, tout en ayant la velléité de ne jamais supputer sur les nombreuses zones d’ombre de cette affaire criminelle.

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