Julien Richard-Thomson possède une plume efficace, trempée dans le vitriol de l’humour noir, de la dérision et chose plus rare, de l’autodérision. Cinéaste de formation, ses romans et ses nouvelles sont manifestement des films déclinés sous forme de littérature. On en redemande car c’est savoureux, en attendant les adaptations au cinéma.

Toujours la plume trempée dans le vitriol de l’humour noir, Julien Richard-Thomson aborde le roman policier et frappe fort avec un roman qu’on aurait presque aimé plus épais. Sa description d’une descente aux enfers d’un politicien saisi de folie meurtrière est délicieuse, d’autant qu’il égratigne au passage à peu près tout ce que la société compte de raseurs, d’hypocrites, d’illuminés, d’imbéciles, de naïfs et j’en passe. Les "annexes" qui figurent en fin de roman sont une excellente idée. Cinéaste de formation, ses romans et ses nouvelles sont manifestement des films déclinés sous forme (…)