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Les Effacées - Bernard Minier

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Résumé :

DEUX TUEURS. DEUX MONDES
UNE DOUBLE MENACE
En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.

À Madrid, un autre assassin s’en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : " TUONS LES RICHES ".

Deux tueurs. Deux mondes. Et le spectre d’un embrasement général, d’une confrontation de classes inédite et explosive.

Les enjeux, qui se dévoilent peu à peu à Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia civil, sont vertigineux.

Quand, à son tour, elle reçoit les messages d’un expéditeur anonyme, la question se pose : serait- elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs ?

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Vos #AvisPolar

  • Lectures noires pour nuits blanches 8 mai 2024
    Les Effacées - Bernard Minier

    Lucia doit mener deux enquêtes de front. En Galice, des femmes partant travailler tôt le matin sont kidnappées et assassinées. À Madrid, un tueur s’en prend aux gens fortunés avec un slogan « Tuons les riches ».

    Deux enquêtes diamétralement opposées, dont l’une passe un peu à la trappe. L’importance est donnée aux riches, ces pauvres femmes, les effacées, peuvent attendre.

    L’auteur nous livre un thriller sociétal avec des sujets actuels, importants et inquiétants pour la plupart. En vrac : l’art contemporain, le cyberharcèlement, les inégalités sociales, les incels, la crise économique et j’en passe. Des thématiques intéressantes, mais qui manquent de profondeur. Il ne s’y attarde pas assez, se contentant parfois de juste de survoler. Il se disperse et ce roman est finalement bien plus thriller que sociétal.

    Et en ce qui me concerne, comme je n’ai pas de points de comparaison possibles, c’est un bon thriller. Il y a de l’action, du rythme, de la tension, une belle écriture très cinématographique, ça se lit comme un page turner.

    Côté personnages, Lucia Guerrero porte bien son patronyme. Guerrière, rebelle, fonceuse, pas vraiment sympathique, mais humaine, avec une vie personnelle tourmentée, elle est l’archétype de la flic badass. Un brin cliché, le genre de personnage vu et revu dont je commence à me lasser.

    Côté ambiance, j’ai aimé retrouver ces terres du nord que j’adore. La brume, la pluie, le froid qui vous glace les os. Les ombres se fondant dans l’obscurité ; entre légende et réalité, la Galice est bien rendue.

    La narratrice fait un beau travail d’interprétation. Dommage qu’elle écorche tous les noms espagnols. Et en anglais ce n’est pas mieux.

    À part les points évoqués, je n’ai pas grand-chose à reprocher à ce livre. Ça n’a pas été une mauvaise lecture, loin de là, mais au vu de mes attentes, ça n’a pas été non plus celle que j’espérais. Je suis heureuse d’avoir enfin découvert cet auteur, grand nom dans le paysage du thriller français. Je tenterai la série Servaz à l’occasion.

    Une belle découverte, un bon thriller qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est efficace et maîtrisé. Ce fut malgré tout une agréable lecture.

    https://www.facebook.com/lecturesno...

  • Lectures noires pour nuits blanches 8 mai 2024
    Les Effacées - Bernard Minier

    Lucia doit mener deux enquêtes de front. En Galice, des femmes partant travailler tôt le matin sont kidnappées et assassinées. À Madrid, un tueur s’en prend aux gens fortunés avec un slogan « Tuons les riches ».

    Deux enquêtes diamétralement opposées, dont l’une passe un peu à la trappe. L’importance est donnée aux riches, ces pauvres femmes, les effacées, peuvent attendre.

    L’auteur nous livre un thriller sociétal avec des sujets actuels, importants et inquiétants pour la plupart. En vrac : l’art contemporain, le cyberharcèlement, les inégalités sociales, les incels, la crise économique et j’en passe. Des thématiques intéressantes, mais qui manquent de profondeur. Il ne s’y attarde pas assez, se contentant parfois de juste de survoler. Il se disperse et ce roman est finalement bien plus thriller que sociétal.

    Et en ce qui me concerne, comme je n’ai pas de points de comparaison possibles, c’est un bon thriller. Il y a de l’action, du rythme, de la tension, une belle écriture très cinématographique, ça se lit comme un page turner.

    Côté personnages, Lucia Guerrero porte bien son patronyme. Guerrière, rebelle, fonceuse, pas vraiment sympathique, mais humaine, avec une vie personnelle tourmentée, elle est l’archétype de la flic badass. Un brin cliché, le genre de personnage vu et revu dont je commence à me lasser.

    Côté ambiance, j’ai aimé retrouver ces terres du nord que j’adore. La brume, la pluie, le froid qui vous glace les os. Les ombres se fondant dans l’obscurité ; entre légende et réalité, la Galice est bien rendue.

    La narratrice fait un beau travail d’interprétation. Dommage qu’elle écorche tous les noms espagnols. Et en anglais ce n’est pas mieux.

    À part les points évoqués, je n’ai pas grand-chose à reprocher à ce livre. Ça n’a pas été une mauvaise lecture, loin de là, mais au vu de mes attentes, ça n’a pas été non plus celle que j’espérais. Je suis heureuse d’avoir enfin découvert cet auteur, grand nom dans le paysage du thriller français. Je tenterai la série Servaz à l’occasion.

    Une belle découverte, un bon thriller qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est efficace et maîtrisé. Ce fut malgré tout une agréable lecture.

    https://www.facebook.com/lecturesno...

  • universpolars 5 mai 2024
    Les Effacées - Bernard Minier

    Nous avons ici l’honneur de retrouver Lucia Guerrero, de la Guardia Civil, la police nationale espagnole. Vous l’avez déjà côtoyée si vous avez lu « Lucia », sorti en 2022.

    Vous aurez également l’occasion de renouer contact avec un protagoniste que vous avez souvent croisé dans les récits de l’auteur, un personnage froid, inquiétant, ambigu et sinistre : le décor. Une pluie diluvienne, qui ruissellera continuellement sur vous, éclaboussera toutes les pages de ce bouquin, et une brume coriace et persistante vous contraindra certainement à plisser les yeux pour y voir un peu plus clair. Ce récit est une ambiance, mais pas seulement …

    Deux tueurs. Un en Galice, qui séquestre et tue des jeunes femmes, et un autre vers Madrid, qui assassine uniquement des riches. Au centre, Lucia, qui devra composer avec cette équation à deux inconnus.

    Tenter de résoudre cette formule - loin d’être magique ! - contraindra Lucia à mettre tous ses talents de flic, mais aussi - et surtout ! - sa propre résistance sur une balance dont les plateaux vont dangereusement tanguer des deux côtés. Cet équilibre, mesuré au gramme près, demeurera plutôt précaire ! Des choix devront être faits.

    La notion d’équilibre sera d’ailleurs mise ici en avant, notamment en fonction des couches sociales.

    Quel récit ! L’auteur met en lumière des gens de l’ombre, des ouvrières qui mériteraient bien plus d’estime au sein de cette société. Il place également au-devant de la scène des privilégiés qui se pavanent en pleine lumière - les riches ! -, qui mériteraient, eux, peut-être d’aller à l’ombre !

    Toutes ces personnes, qui représentent un peu les deux extrémités d’une société pas vraiment réglo au niveau de l’égalité, seront également mises en lumière par des assassins. Vous verrez, c’est assez fascinant.

    Bernard Minier, par cette intrigue au rythme soutenu, projette à l’écran des crimes aux motivations troublantes et surprenantes. La visibilité y joue un grand rôle, au sein d’une société instantanée où l’information va trop vite, trop loin, partout, à l’excès, à l’extrême. Cependant, l’ombre et la lumière – deux enquêtes - vont tout de même se voler la vedette bien quelques fois, ceci au gré des chapitres.

    L’effet de groupe sera aussi un aspect qui aura ici son importance. J’ai trouvé ce volet intéressant. L’auteur explique plutôt bien ce phénomène, soit de tout foutre en l’air, s’insurger, se révolter, sans vraiment savoir pourquoi, au sein d’une société irrationnelle qui ne suit plus vraiment une grande logique. Tout a tendance à s’inverser, les rôles, les responsabilités, où le bon sens n’existe plus vraiment. Un monde à l’envers …

    J’ai aimé la puissance des personnages, notamment pour Lucia qui dégage beaucoup d’émotion. Un puissant caractère avec de la fragilité. Ou alors une grande vulnérabilité avec un grand courage. Pas toujours facile à trancher …

    Nous approcherons aussi le milieu de l’art - apparemment cher à l’auteur -, mais un art qui est vraiment dégueulasse, choquant, infect. Les sources de ce volet-là, vous pourrez d’ailleurs aller vérifier, ne sont de loin pas une fiction.

    Tout ceci vous emmènera vers un dénouement implacable, jouissif, qui risquera bien de vous surprendre. Lucia, je pense que nous allons la revoir. Tout n’est pas encore réglé …

    A lire.

  • Aude Lagandré 3 mai 2024
    Les Effacées - Bernard Minier

    « Les effacées » est le second tome des aventures de Lucia, paru chez XO éditions le 31 mars 2022. Bernard Minier nous avait habitués aux aventures de Martin Servaz et présente donc ici un nouveau personnage. Si vous n’avez pas lu « Lucia », vous pouvez aisément lire ce tome-ci de manière indépendante, mais comme d’habitude, dans le cas de héros récurrents, vous risquez de perdre des informations clés pour comprendre la personnalité de Lucia.

    Dans ce roman, Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia Civil est dépêchée en Galice où un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler, d’où le titre « Les effacées ». L’enquête avance bien, mais Lucia est rappelée de toute urgence à Madrid pour une autre affaire où un meurtrier très inventif organise ses scènes de crime comme des œuvres d’art. La particularité de ses victimes est qu’elles sont toutes extrêmement riches. Il laisse de petits messages sur les lieux de ses méfaits qui disent « Tuons les riches ».

    Deux enquêtes à mener de front pour Lucia Guerrero, l’une concerne les milieux populaires et celles qui font tourner le monde quand d’autres dorment encore, l’autre un univers de luxe, de popularité et d’influence. La première met en lumière une légende de Galice mettant en scène un être fantomatique « el aire », l’ombre. « Quand on avait l’air, on se traînait, on se nourrissait des idées noires, on n’avait plus goût à rien. »La seconde cherche à détruire des figures riches et emblématiques de la société madrilène. Lorsque Lucia se retrouve forcée de quitter les terres de Galice et « Les effacées » pour se rendre rapidement sur une enquête plus « bancable », Bernard Minier donne le ton : dans une société fracturée entre richesse et pauvreté, les hautes instances donnent la direction. Priorité aux puissants, aux personnalités médiatiques, et à l’interventionnisme politique.

    Dans « Les effacées », Bernard Minier préserve son univers littéraire. L’ambiance est sombre et suffocante, les scènes de crime très visuelles, voire cinématographiques. Le roman se lit bien, avec un plaisir certain, tant il nous accroche dès les premières pages. Véritable page-turner, efficace, les deux enquêtes parallèles apportent du rythme, des situations anxiogènes, et quelques joutes verbales qui font sourire.

    Cependant, je n’ai pu m’empêcher de me dire que ce nouveau roman de Bernard Minier fonctionnait grâce à une même mécanique, et avait un goût de déjà-vu. Il n’y a pas de grandes prises de risque, le schéma narratif est toujours un peu le même, les personnages sont toujours écorchés vifs (et Lucia ne fait pas exception à cette règle). Les thématiques de société exprimées ici sont certes intéressantes (les Incels, les violences faites aux femmes, le cyberharcèlement, les écarts insolents entre les très riches et les très pauvres, la mauvaise gestion politique des priorités), mais trop survolées et pas assez creusées à mon goût. Les choses restent en surface, ce qui place certainement « Les effacées » dans du pur thriller. En ce sens, il n’y a aucune tromperie sur la marchandise, Bernard Minier ne s’est jamais targué d’écrire autre chose. Mais, personnellement, je me passionne davantage pour les romans noirs, ou les romans qui décortiquent de vrais sujets de société qu’ils soient contemporains ou d’anticipation. J’imagine qu’un petit glissement vers ce « genre-là » serait envisageable, car je sens bien que Bernard Minier a beaucoup de choses à dire de notre monde et une observation assez fine de notre société.

    Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment de lecture sans pour autant m’attacher plus que de raison à ce personnage de Lucia. Elle a même un je ne sais quoi d’un peu irritant à foncer tête baissée et à toujours passer en force. (et je suis fidèle, j’ai une affection particulière pour Martin Servaz) Assurément, « Les effacées » ferait une excellente série télé, si série télé il y a.

  • sylvain3 2 mai 2024
    Les Effacées - Bernard Minier

    En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles, des effacées.
    A Madrid, un assassin s’en prend à des milliardaires et laisse un message à proximité " TUONS LES RICHES ".
    Deux tueurs à débusquer, deux enquêtes parallèles. Lucia Guerrero enquêtrice de la Guardia Civil devra jongler entre les deux affaires et tenter avec ses collègues de mettre les tueurs hors état de nuire.
    Elle reçoit des messages menaçants et insultants d’un expéditeur inconnu, serait- elle une nouvelle cible à abattre ?
    Quel plaisir de retrouver Lucia dans une nouvelle enquête. J’ai adoré ce thriller bien pensé, bien écrit, addictif. J’ai beaucoup aimé l’intrigue avec une fin palpitante et inattendue. Une fin qui amène une suite donc il faudra attendre certainement deux ans pour le savoir. Un roman plein de suspens et de rebondissements. C’est un excellent thriller, à découvrir. Comme toujours quand je lis des romans de Bernard Minier je ne suis jamais déçu, bravo à lui.

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