Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Sadorski et l’ange du péché - Romain Slocombe

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

5 #AvisPolar
0 enquêteur
l'a vu/lu
2 enquêteurs
Veulent le voir/lire

Résumé :

Le pire des salauds, le meilleur des enquêteurs.
Paris, mars 1943. Une femme est arrêtée dans un bistrot du 10e arrondissement. Elle aurait franchi la ligne de démarcation munie de faux papiers, pour un trafic de métaux précieux. L’inspecteur principal adjoint Léon Sadorski voit dans cette enquête une parfaite occasion de s’enrichir. Mais il a d’autres soucis, notamment protéger Julie, la lycéenne juive réfugiée chez lui depuis la rafle du Vél’d’Hiv.
C’est alors qu’une affaire de lettre anonyme et d’adultère le conduit sur les plateaux du cinéma français de l’Occupation : parmi les jeunes actrices d’un drame tourné dans un couvent de dominicaines, l’inspecteur va rencontrer son " Ange du péché " et se transformer en criminel...

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En librairie

Et chez vos libraires indépendants

  • Acheter sur Jesoutiensmalibrairie.com
  • Acheter sur lalibrairie.com
  • Acheter sur Place des libraires

Vos #AvisPolar

  • stokely 12 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe THRITHON
    Sadorski et l’ange du péché - Romain Slocombe

    J’ai poursuivi avec grand plaisir cette saga de Romain Slocombe, la seconde guerre mondiale n’est pourtant pas une période que j’aime retrouvé particulièrement dans mes lectures mais j’avoue en appendre beaucoup avec les récits de Romain Slocombe sur cette sombre période.

    La préface évoquant les montres présents et futurs font d’ailleurs froid dans le dos.

    L’auteur sait toujours aussi bien nous retranscrire l’époque et les personnages qui la peuplent, alors beaucoup diront que c’est très noirs, cyniques etc... Mais cela correspond totalement au moeurs de certains personnages ayant vraiment vécus et exister durant cette période.

    Il est également difficile de résumer un tome 3 sans en dire plus sur les opus précédemment les intrigues s’imbriquant forcément les unes dans les autres et les personnages prenant du relief et de l’ampleur au fil des tomes.

    J’avoue en avoir appris bien plus sur la seconde guerre mondiale avec ces récits que durant mes années d’étude et j’avais un petit peu peur lors de ma lecture du premier tome de la lourdeur du style de l’auteur ou de la plume mais il n’en ai rien, même un pavé tel que celui-ci de plus de 600 pages se lit rapidement. Il n’en reste pas moins que cela est une lecture dense il faut donc être un minimum investi et attentive durant la lecture, mais cela en vaut la peine selon moi.

    Ce genre de récit me marque de mon côté bien plus que beaucoup d’autres romans évoquant cette période. Je lirai donc la suite avec plaisir au bon moment pour moi, c’est à dire lorsque j’aurai envie de lire un récit historique et de me replonger dans cette période.

    Tout en sachant que je retrouverai sans surprise des personnages toujours autant pourris et véreux qui peuple cette époque.

  • SIGPRO2022 27 décembre 2021
    Sadorski et l’ange du péché - Romain Slocombe

    Sadorski et l’ange du péché de Romain Slocombe
    Ayant découvert l’auteur Romain Slocombe par la lecture de Première station avant l’abattoir puis Monsieur le commandant, j’ai découvert en bibliothèque le personnage de Sadorski, dans le cadre de Sadorski et l’ange du péché.
    Léon Sadorski, inspecteur affecté à la 3ème section des Renseignements généraux et des jeux, chef du Rayon juif est un individu que vous n’oublierez pas . Un ignoble salaud de la pire espèce comme o ceux et celles qui dans cette époque troublée de notre histoire commune de la seconde guerre mondiale ont été enfantés par la monstrueuse idéologie nazi. Nous sommes à Paris en mars 1943. une femme qui a franchi la ligne de démarcation avec de faux papiers est arrêtée par des inspecteurs corrompus des renseignements généraux sous le prétexte fallacieux de trafic de métaux précieux. Sadorski, est un chasseur de juif, de résistants, particulièrement bien noté par ses supérieurs aux regards des nombreuses têtes rapportées. C’est aussi un homme qui avec son épouse Yvette, cache une jeune fille Julie, dont les parents ont été envoyés par convoi spécial à l’ Est.
    Dans cette première partie de ce roman l’on assiste avec force de détail à la traque des juifs, aux interrogatoires sordides de policiers français, qui sous couvert d’une carte tricolore s’autorisent les pires exactions, les crimes, par l’appât du gain, la luxure, l’ignominie adepte du viol et de la torture.
    C’est alors que Sadorski, va être confronté à d’autres salopards plus retords que lui, fanatiques, trafiquants au marché noir, officier allemand.
    Une lettre anonyme d’adultère le conduit de la bourgeoisie qui s’arrange avec l’occupant, aux plateaux de cinéma ou une jeune actrice demi-juive est figurante dans le film l’ ange du péché de Robert Bresson. Sa trajectoire de chasseur de tête s’en trouve bouleversée après une nuit passée avec elle, alors que son homme Corse est encore en prison.
    Dans ce même moment, Sadorski prend conscience que les déportations des juifs et des résistants vers l’Est inconnu, les conduits inexorablement vers la mort. Il l’apprendra de la bouche même d’un officier Allemand rencontré l’année précédente. Sadorski chasseur de tête de juif, totalement indifférents aux sorts des hommes et des femmes torturés dans les locaux de sa brigade spéciale ( des descriptions insoutenables ) ou de ceux qui sont internés sur des indices et propos fallacieux où diverses autres raisons au camp de Drancy tenu par les gendarmes, ne reste pas insensible à l’existence dorée des trafiquants et du monde du spectacle tant qu’il y trouve son compte.
    Tout en suivant pas à pas ses enquêtes confronté à ses instincts primaires Sadorski sent le vent tourner. Qu’il est peut temps de redorer son insigne de policier en vue d’un prochain jugement qui mettrait sans nul doute à vue ses complaisances avec les Allemands.
    C’est ainsi qu’il va être amené à assassiner un officier Allemand qui en s’approchant trop près de Julie, risquait de l’incriminer en protégeant une juive à son domicile. Par cette action, il supprimait l’officier trop curieux et pouvait le cas échéant revendiquer la mort de celui-ci.
    Romain Slocombe dans ce récit particulièrement bien documenté, pas moins de 19 pages de biographie, donne un éclairage particulièrement sombre de notre histoire, rythmée par le rationnement, la recherche du profit, les interdictions, les délations, les exécutions, dans une population qui continue de vivre comme si rien n’était. L’ épisode relatée du bombardement de l’hippodrome de Long-champ est particulièrement significatif de l’ambiance régnante , alors que les morts et les blessés ne sont pas encore relevés, les chevaux s’élancent de nouveau sur la piste. « Un vrombissement sourd emplit progressivement le ciel, étouffe les bruits de galop sur la piste, la clameur du public.Une escadrille de chasseurs bombardiers Focke-Wulf 190 A survole l’hippodrome , vire effectue un second passage avant de prendre la direction de Boulogne Billancourt les ateliers de l’île Seguin dont les fonderies sont frappés de plein fouet... Les pur-sang franchissent la ligne d’arrivée. On annonce Tornado vainqueur... » On reste abasourdi lorsque l’on lit en biographie, que cela s’est réellement passé !
    Que va devenir Sadorski, qui semble être rattrapé par un nouvel inspecteur ? Il sait que le pire désormais s’approche, celui de sa fin sous le couteau de la veuve « mais comment se demande t il Julie et Yvette vont se débrouiller, s’il a foutu la petite enceinte ! ».
    Sadorski va-t-il enfin répondre un jour de ses actes ? La question posée reste à ce jour entière. Bien à vous

  • 1001histoires 15 août 2020
    Sadorski et l’ange du péché - Romain Slocombe

    Sadorski et l’ange du péché : suite de la fresque historique consacrée à la seconde Guerre mondiale et à l’occupation, avec Léon Sadorski en guide ... sinistre ( voir deuxième tome ICI ).

    C’est en consultant la bibliographie à la fin de ce roman que j’ai pu mesurer l’étendue du travail d’historien de Romain Slocombe, les multiples documents administratifs et références à des correspondances, récits et journaux personnels. Cette documentation foisonnante permet au lecteur de mieux s’approprier ce troisième tome ( 730 pages mais je ne me suit pas ennuyé une seule seconde ! ) de l’Histoire de Paris en mars et avril 1943 pendant laquelle Sadorski ( Inspecteur principal adjoint à la 3ème section de la direction générale des Renseignements généraux et des Jeux et chef du Rayon juif ) louvoie à la frontière entre le bien et mal.

    Dans l’appartement où vivait la famille Odwak , Sadorski a trouvé le journal intime de Julie. Il le lit. Julie vit recluse avec la famille Sadorski, un peu comme Anne Franck. Les autorités allemandes sont bien sûr conscientes que toute la famille Odwak n’a pas été raflée. Mais il y a la protection de Léon Sadorski. Protéger une jeune juive et se comporter comme un salop, toujours prêt à brandir sa carte de réquisition pour accabler une femme, jeune de préférence, le plus souvent juive. Menacer une vendeuse de la Samaritaine, enquêter sur un possible trafic d’or, tout est bon pour profiter. Mais il veut aussi protéger Julie. Julie Odwak occupe une place centrale dans ce roman à travers la lecture de son journal intime, une vision spontanée et intime de la tragédie vécue par les juifs.

    Ce roman est le roman du Paris des privations, de la peur, de la violence. Le Paris de ceux qui collaborent anonymement par la délation et de ceux qui s’enrichissent avec le marché noir, le Paris de ceux pour qui collaborer est une aubaine. Paris avec ses affiches de propagande, les soldats allemands en permission, le couvre-feu et les rafles. Il n’y a pas eu que celle du Véld’Hiv, elles se poursuivent, il faut toujours envoyer plus de juifs vers l’Europe de l’Est.

    Et puis soudain un attentat de résistants, un bombardement des alliés. Sur tous les fronts, l’armée allemande vacille. Que faire pour ne pas être inquiété à la fin de la guerre ? Que faire pour sauver sa peau pendant l’occupation ? Sadorski a choisi, sans être pro-nazi, il veut de l’ordre quitte à l’imposer par la force et la peur. Il est nationaliste et anticommuniste ( le mot n’est pas assez fort pour lui, il lui préfère antibolcheviste ). Il est aussi raciste et antisémite. Mais il veut sauver Julie.

    Sadorski adore fouiner, il y a toujours une bonne affaire à découvrir ou profiter d’une belle femme. Les lumières des plateaux de cinéma l’attirent. Cette facette du Paris occupé est à la fois fascinante et incongrue : le cinéma français des années noires, les studios de la Villette, Radio-Cinéma. Sadorski croise Pierre Fresney dans les couloirs, Robert Bresson tourne son premier film "Les Anges du péché". Renée Faure est de la partie.

    Romain Slocombe continue d’explorer les années noires de l’occupation à Paris. Je ne m’en lasse pas. Il fallait oser mettre en scène un personnage comme Léon Sadorski. Mais c’est à ce prix que la reconstitution minutieuse de l’époque est réussie. La fin du roman est ouverte et laisse présager une suite. Je l’espère vivement !

    Bibliographie de l’auteur ICI

  • QuoiLire 4 janvier 2019
    Sadorski et l’ange du péché - Romain Slocombe

    Après la chasse, les arrestations de juifs et la participation à la rafle du Vel-d’hiv, on pouvait se demander jusqu’où l’inspecteur Léon Sadorski. Il termine en apothéose (si j’ose dire) en prenant part à la déportation des juifs, en commanditant ou en commettant des assassinats pour assurer ses arrières, tout en continuant ses précédentes malversations d’extorsion de fond ou de récupération des biens.

    Mais le pire ne vient pas forcément de ce personnage infâme, le pire est l’attitude de la société pendant cette période ou comme l’anecdote des courses à Longchamp qui reprirent une heure à peine après un bombardement alors que les corps et blessés n’ont pas tous été évacués du site.

    Il faut savoir qu’en fin de livre, l’auteur donne toutes les références documentaires qui lui ont permis de retracer l’histoire de cet inspecteur et des personnes qui ont eu le malheur de croiser son chemin. C’est un travail digne d’un historien, un travail monumental qui rend d’autant plus horrible le livre. C’est donc à la fois un roman extrêmement noire, mais surtout qu’il faudrait lire pour le devoir de mémoire. Lire cette série m’a rappelé un roman étudié en français en classe de quatrième qui m’avait mis en véritable claque en me faisant découvrir l’horreur de la Shoah et des camps d’extermination.

    Même si Romain Slocombe cherche l’exactitude en donnant l’ensemble des dates, lieux, qualités des personnes, du fait des nombreuses histoires en parallèle, le roman est d’une grande fluidité et de se lire à une vitesse folle malgré ses plus de 700 pages.
    (quoilire.wordpress.com/2019/01/04/romain-slocombe-sardoski-et-lange-du-peche/)

  • jeanmid 30 septembre 2018
    Sadorski et l’ange du péché - Romain Slocombe

    Ce dernier volet de la trilogie des aventures et forfaitures de l’Inspecteur Principal Adjoint Léon Sadorski est sans doute le plus émouvant pour moi .
    On y retrouve notre IPA en 1943 , empreint aux doutes après la première grande défaite de l’armée allemande face aux russes , à Stalingrad.
    Chef du "rayon juif " aux Renseignements Généraux, il est pourtant toujours aussi dynamique dans sa collaboration hyperactive avec les nazis , ne rechignant dans aucune tâche de dénonciation que ce soit de juifs , de communistes ou d’honnêtes citoyens aryens authentiques qui pour leur plus grand malheur ont croisé la route de l’IPA Sadorski . Mais l’inspecteur sent le vent tourner . Il joue même avec le feu en abritant chez lui la jeune lycéenne juive Julie Odwak , dont les parents ont été raflés destination les camps de l’Est et sur laquelle il ne cesse de fantasmer . Toujours en proie à ses contradictions, il brutalise , tue , et tente de se racheter une conduite - où plutôt de protéger ses miches au cas où l’Allemagne serait vaincue - allant même jusqu’à tenter de sauver une autre jeune fille juive d’une déportations garantie .Mais quelques bonnes actions tardives ne pourront racheter tous les péchés qu’il a sur la conscience.
    Romain Slocombe nous offre avec " Sardorski et l’ange du péché " un roman historique qui retrace les heures sombres de la France sous Pétain dont l’administration a fait de la collaboration un acte fondamental de sa gouvernance aux bottes de Berlin . Plus que cela , elle engage à cette période- là les forces de police dans un jusqu’au boutisme qui dépasse le simple zèle mais doit démontrer aux forces occupantes qu’elles sont l’un des maillons essentiels de la politique d’épuration décrétée par Hitler et son état major . L’auteur nous refait revivre cette terrible période avec de multiples détails - résultats sans aucun doute d’un énorme travail de recherches minutieuses -qui rend ce roman de fiction extrêmement réaliste . Il ne nous épargne rien : ni l’injustice criarde , ni la lâcheté et la compromission ordinaire, ni les crimes gratuits , ni les exécutions sommaires , ni les tortures , ni les souffrances banalisées , ni la peur permanente à laquelle est soumise la population quant elle possède un patronyme étranger , à connotation juive , quand elle est affiliée au Parti communiste, bref quand elle est différente ou qu’elle résiste à l’infamie .
    Un roman qui nous rappelle à notre devoir de mémoire et de vigilance quand autour de nous l’extrémisme politique et religieux refait surface .

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.