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Miséricorde - Jussi Alder Olsen

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25 #AvisPolar
22 enquêteurs
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1 enquêteur
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Résumé :

Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s’acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l’avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d’encre. Mais, faute d’indices, la police avait classé l’affaire. Jusqu’à l’intervention des improbables Carl Mørck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d’origine syrienne. Pour eux, pas de cold case...

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Vos #AvisPolar

  • Peluche0706 28 juin 2023
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Miséricorde a été pour moi une bonne lecture. Un inspecteur de police intéressant, expérimenté doté d’un nouvel assistant pour le moins original et une histoire de séquestration qui nous donne vite envie d’aller au bout du livre.

    J’ai néanmoins quelques bémols à apporter. Je le compare à ce que je connais, en l’occurrence aux livres de Henning Mankell : l’auteur est parti un peu sur les mêmes bases : un policier râleur qui a élucidé pas mal d’enquêtes, est reconnu par ses collègues professionnellement, fraîchement séparé de sa femme, … Je n’ai pas de soucis avec ça. Ce que je regrette néanmoins, c’est qu’il n’ait pas copié aussi l’aspect répétitif si critiqué de Mankell. J’avoue qu’au milieu du livre, j’étais perdue avec tous les personnages cités. J’ai eu du mal à prendre du recul et à savoir où en étaient les réflexions du policier.

    Au final, c’était tout de même une lecture plaisante. Dans ma PAL, se trouvent déjà Profanation et Délivrance. Je vais attendre un peu pour m’y plonger.

  • La Belette Stéphanoise 12 mai 2023
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Carl, un flic danois, est promulgué à la tête d’un nouveau service de police, le département V. Enquêtant sur des cold case, il va être aidé uniquement par l’homme qui a été engagé en tant qu’homme de ménage, Assad, un réfugié syrien.
    Sa première affaire traite de la disparition mystérieuse au bord d’un ferry de Merete, une politicienne danoise.

    Premier tome de la saga du Département V pour lequel j’ai passé un excellent moment de lecture, l’humour étant très présent.
    L’intrigue est prenante, le suspense perdure jusqu’à la dernière ligne et ce même si nous avions trouvé la finalité de cette histoire.
    La thématique en soi, tout comme la construction de ce policier reste somme toute classique mais c’est dans la construction de ses personnages que l’on peut déceler tout le talent de l’auteur.
    Le duo des personnages d’Assad et de Carl est atypique et ils sont tout aussi attachants qu’intriguants même si parfois Carl est plus "attachiant", surtout au début de l’intrigue. Et puis au fur et à mesure de la lecture, son cynisme laisse entrevoir des souffrances et des fêlures.
    Assad sous ses airs faussement naïfs et de par son passé, va avoir encore beaucoup de choses à nous raconter...
    Avec une construction en double temporalité, nous suivons également Merete lors de son kidnapping et de sa séquestration. Ces chapitres sont intenses par les violences physiques et psychologiques qu’elle subit.

  • colorandbook 22 mars 2023
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    https://colorandbook.blogspot.com/2023/03/departement-v-tome-01-misericorde-de.html?m=1

    « Miséricorde » a été une lecture très agréable. C’était un plaisir de reprendre la saga des enquêtes du département V à sa genèse après l’avoir découverte avec le tome 9. Un thriller qui possède tout ce que j’aime, de l’action, des rebondissements, du mystère et une ambiance pesante et angoissante. Un très bon thriller qui a confirmé que j’adore cette saga.

    Les + :

    * J’ai aimé redécouvrir Assad et Carl à leur début. Un duo haut en couleur et atypique qui se complète à merveille. Ils sont très différents, mais tous deux intéressants, bien travaillés et attachants. Carl est froid, distant, destructeur, impulsif, renfermé et antipathique. Assad lui est plus charismatique, ambivalent, mystérieux, posé, réfléchi et sociable.

    * L’alternance de point de vue entre les enquêteurs et la captive fait monter le suspense et a permis de me captiver encore plus.

    * l’enquête en elle-même était très prenante. J’ai adoré suivre Carl et Assad dans celle-ci. J’avais envie de savoir pourquoi Merete kidnappée 5 ans auparavant, est restée captive tout ce temps. Mais j’ai également découvert pourquoi et comment a été créé le département V.

    * Mon petit coup de cœur pour la plume de Jussi Adler-Olsen est confirmé. Il a une plume incisive, fluide, percutante, rythmée et immersive.

    Les – :

    * J’ai trouvé l’enquête assez longue à se mettre en place. Le début a été un peu laborieux. De plus, quelques longueurs tout au long du roman.

  • Rose 2 août 2022
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Tome 1 d’une série policière qui met en scène un duo déjanté qui résout des cold case.

    🧐 Malgré le côté mysogyne du personnage principal, je l’ai beaucoup apprécié. Il est à la fois attachant et agaçant. Puis son duo avec Assad est impayable, tellement drôle. Même si son rôle est un peu tiré par les cheveux... Mais ça passe.

    🧠 Côté intrigue policière, j’ai trouvé ça bien joué, même si j’avais deviné le mobile ainsi que le responsable. Pourtant, je me suis laissée prendre au jeu, car il y a pas mal d’autres intrigues.

    Il s’agit d’un tome 1 d’une saga ... et j’ai déjà lu les tomes 2, 3 et 4 !

    😱 Trouillomètre - Pense à respirer de temps en temps : il y a des scènes difficiles en termes visuelles et l’ambiance est parfois pesante même si ce n’est pas tout du long.

    😬 Suspensomètre : ça va crescendo. Au début, on a la mise en place du duo et du département V puis ça s’accélère avec l’enquête ! En plus, la construction du roman rend haletante toute la 2me partie !

    Pour découvrir les visuels et plus d’infos : https://www.instagram.com/p/CfVo4yQqcRM/

  • Céline 67 23 juin 2022
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Après avoir lu L’unité Alphabet comme 1er roman de cet auteur j ai été très déçue .
    On m’a conseillé de lire les enquêtes du département V
    et la je dois dire que mon avis a sacrement changer ...
    J ai été tout de suite dans l histoire même si j ai eu du mal avec les noms / prénoms des personnes et les noms villes /villages Danois !!

    Mais cela n a rien enlève au faite que : l écriture été super fluide , l enquête très bien ficelé avec une très bonne intrigue et un superbe dénouement ☺️.
    Un petit coup de cœur pour Assad
    J espère le retrouver dans le tome suivant.
    Un bon polar comme j aime je m en vais de ce pas lire la suis des enquêtes de Carl Mørck

  • kris_k 21 mars 2021
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Premier livre de Olsen qu’on m’a conseillé de lire et que je conseille à mon tour. Un livre prenant qu’on a du mal à refermer.
    Des chapitres sont court comme je les aime et d’une facilité à lire. Il n’y a pas un moment d’ennui dans ce livre, malgré qu’il y ait plus de 400 pages.
    Bref j’ai adoré l’histoire et surtout la fin m’a beaucoup ému.
    Un vrai coup de coeur et j’ai hâte de lire la suite des aventures de l’inspecteur Mørck et de son assistant Assad.

  • Mes Carnets Litteraires 7 décembre 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Malgré le fait d’avoir entendu beaucoup de bien de cette série danoise, je ressors déçue par cette lecture et mon avis est vraiment mitigé.
    S’agissant d’un cold-case, certains chapitres nous emmènent dans le passé pour suivre Merete au moment de son enlèvement et tout au long de sa captivité.
    Ces chapitres étaient assez captivants mais ce n’était malheureusement pas le cas des chapitres actuels.
    Beaucoup d’évènements "parasites" et non-essentiels m’ont empêchée d’être totalement embarquée dans l’intrigue.
    J’ai même envisagé d’abandonner le livre à deux reprises.
    Mais heureusement, les 100 dernières pages ont reboosté un peu l’ensemble avec de l’action et du suspense.
    Je souhaite donc donner une nouvelle chance à l’auteur et je lirai prochainement le tome 2 pour me faire un avis définitif.

    ➡️ Déception pour ce premier tome mais je garde espoir pour la suite !

  • Aelurus 8 juillet 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Un roman haletant avec des personnages haut en couleur. Une enquête parfaitement menée et qui tient le lecture jusqu’au bout. le livre est dans des mains fébriles et malgré l’horreur de l’histoire le lecteur ne peut détacher ces yeux des lignes où se succèdent les mots de l’histoire.
    Un thriller parfait.

  • angelita 23 mai 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Résumé de Miséricorde de Jussi Adler Olsen
    Une femme est enfermée. Même si elle a envie de pleurer, elle n’a pas renoncé.

    Carl Mock est séparé de sa femme. Après avoir été blessé, il reprend son poste au sein de la police. Un de ses coéquipiers est mort, l’autre est à l’hôpital. Carl refuse de voir un psychologue.

    En 2002, Merete Lynggard, véritable étoile montante de la politique, disparaît pendant un voyage avec son frère. L’enquête n’a jamais permis de connaître la vérité.

    Avis sur Miséricorde de Jussi Adler Olsen
    L’auteur manie à merveille les éléments du passé et l’enquête présente pour que l’un et l’autre se regroupent vers la fin. Mais je n’arrive pas à me défaire d’un sentiment de déjà vu chez un autre auteur. Cela m’empêche que ce roman soit un véritable coup de coeur. J’ai découvert le département V sur une autre enquête. Bien entendu, j’ai tout voulu prendre dès le début pour connaître l’évolution des personnages. Donc, ceci est la première enquête de Carl Morck.

    L’auteur s’attache à nous présenter tous ses personnages, tous ceux qui gravitent autour de Carl. Il ne sera pas seul dans ce département puisqu’il est rejoint par Hassad, un homme très énigmatique. Carl voulait quelqu’un pour faire le ménage dans son sous-sol, pour ranger les papiers. Il se retrouvera avec un homme qui ne veut rien dire sur son passé et qui, sans trop y toucher, aidera énormément Carl. Il laissera toutefois des zones d’ombre puisqu’il ne veut pas que Carl apprenne tout. Au contraire de son chef, il arrive à avoir de bonnes relations avec les autres membres de la police.

    Carl se voit assigner à ce département pour résoudre d’anciennes affaires. Véritable électron libre, il est mal vu de ses collègues avec lesquels les relations ne sont pas cordiales. Mais c’est un bon flic et la police ne veut pas se défaire d’un tel élément. Séparé de sa femme, il vit avec le fils de celle-ci et un locataire. Il se sent responsable de la mort d’un de ses collègues et de celui qui est blessé. Mais il ne trompe que lui. Car Carl a honte de ne rien avoir fait. Avec cette enquête choisie, l’auteur s’attachera à nous démontrer qu’il est très fort, qu’il est capable de reprendre des éléments et de mettre à jour des faits nouveaux. Ancienne affaire, certes, mais qui semble avoir été bâclée au départ.

    Dès le départ, le lecteur se demande qui est cette femme qui est enfermée dans ce sous-sol, dans cette cage. Le lien a été très vite trouvé, pour ma part. J’ai toutefois gardé une part de scepticisme car je me demandais comment il était possible de survivre de cette façon. En tous les cas, l’auteur a une imagination débordante pour nous décrire cette situation qui s’envenime au fur et à mesure. L’être humain semble avoir de véritables ressources pour survivre malgré le traumatisme, malgré le fait d’être épiée, malgré le manque de lumière ou la lumière aveuglante, malgré les bruits incessants.

    Tout tourne autour de l’histoire d’un accident qui s’est passé il y a des années de ça et où deux familles sont mortes. Des survivants en ont réchappé, mais dans quel état !

    Jussi Adler Olsen manie les faits du passé, du présent. Il nous donne aussi quelques informations sur la politique danoise. Personnellement, je me suis laissé happer par l’histoire, je n’ai rien vu venir. La fin mérite que le lecteur s’interroge et surtout qu’il donne lui-même cette fin. Sombre, l’histoire se terminera mal. Optimiste, ce sera le contraire.

    Edit du 20 mai 2020
    Presque 4 ans après, qu’est-ce qui a changé ? Je ne me souvenais pas l’avoir lu, quand j’ai fait mon choix de lire toutes les enquêtes du Département V. Mais les premières pages et l’histoire de Merete et de son frère me disaient quelque chose. Sauf Carl et Hassad. Ensuite, il y a le moment de lecture. Je ne me rappelle à quel moment ma première lecture de ce roman a eu lieu, dans quel état d’esprit j’étais. Fini pour moi le sentiment d’avoir lu la même chose chez un autre auteur, peut-être cette construction d’éléments du passé et du présent, que l’on retrouve bien souvent.

    Après avoir lu le dernier de l’auteur, je me plonge avec délice dans son écriture et surtout ces personnages, Carl et Hassad. Connaissant maintenant le passé d’Hassad, je le regarde différemment maintenant. Mon avis, par rapport à ce qui est décrit plus haut, ne change pas.

    Comme écrit plus haut, je me suis laissée happer par ce roman, par ce qui semble être la mise au placard de Carl, ses relations avec les uns et les autres, que ce soit des collègues de travail, des amis, de la famille, mais aussi par Hassad qui doit composer avec un collègue peu aimé.

    Reprendre une enquête n’est pas facile surtout cinq ans après n’est pas facile. Une disparition qui n’a jamais été élucidée. Mais Merete est-elle morte ou vivante ? Carl se rend compte que certains faits ont été bâclés. Il doit reprendre tout à zéro, remonter loin. Quand des faits semblent tenir la route, d’autres viennent se greffer et c’est une sacrée remontée dans le temps.

    Quand la vengeance détruit des êtres humains et qu’elle est le leitmotiv pour tenter de continuer à vivre. Quand la haine est également un leitmotiv pour essayer de s’en sortir.

    En relisant un roman, on se rend compte que certaines situations sont relues avec plus d’attention et cela a été le cas pour moi avec Merete et la façon dont elle était détenue.

    Toujours le même avis pour le coup de coeur.

  • LeahBookAddict 7 mars 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Un polar scandinave rythmé et haletant qui ne m’a pas laissé indifférente.
    J’ai trouvé qu’il y avait une profondeur dans les personnages, ce qui rend l’histoire addictive on veux en savoir plus sur Carl et Assad.
    Les chapitres concernant Merete sont fort, difficile à lire parfois tellement bien décrit qu’on ne peut que ressentir de l’empathie pour son personnage...
    J’ai apprécié aussi l’humour de Carl qui plusieurs fois m’a fait rire ce qui m’arrive rarement dans un thriller.

    Jai hâte d’en savoir plus sur le département V et je continuerai avec le tome 2

  • Ju lit les Mots 23 février 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Un polar glaçant et sombre. Un très bon film avec un très bon casting , c’est du bon cinéma qui nous vient du nord, pas de course poursuite mais des états d’âmes.

    Au delà de l’enquête il y a deux personnalités, Carl et son assistant Assad. Des rôles taillés sur mesure avec des caractères forts que tout oppose. Carl est introverti et taciturne, Assad est doux et plus optimiste. Ils vont faire preuve d’obstination pour aller au bout de leur enquête.

    Nikolaj Lie Kaas est étonnant et joue parfaitement son rôle de rustre, il est d’une grande sobriété et le duo avec Fares Faress fonctionne bien.

    Un scénario captivant et sans chichi, avec une intrigue tordue mais surprenante. Mikkel Norgaard a le sens du rythme nécessaire pour faire un thriller qui a de la gueule.

    Je vous recommande la lecture du livre, qui est un vrai bijoux ! je l’avais lu avant c’était donc très plaisant

  • Lectures noires pour nuits blanches 17 février 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Je me suis enfin décidée à commencer la fameuse série du département V de Jussi Adler-Olsen. Je ne sais pas pourquoi j’ai tant tardé, d’autant qu’on me l’a beaucoup recommandée.

    Dans ce premier tome on va suivre la création du département V qui s’occupera de cold case. A sa tête, on nomme Carl Mørck qui revient d’une affaire qui s’est mal terminée. Flic bourru et irascible à la vie privée compliquée, je l’ai trouvé au premier abord agaçant et j’ai fini par m’y attacher.
    Carl n’est pas dupe, il sait que c’est une voix de garage mais il l’accepte sans trop rechigner et s’apprête à faire de belles siestes dans son sous-sol.

    Pour l’assister, on lui trouve un homme à tout faire, Hafez el Assad, un réfugié syrien qui s’avérera être un vrai sachet surprise. Toujours de bonne humeur et prêt à rendre service, il passe vite d’homme de ménage à prendre part aux enquêtes. Perspicace et curieux, il se révèle être un atout majeur pour le service. J’ai hâte d’en apprendre plus sur ce personnage mystérieux.
    Ce duo hors normes et improbable est un des points forts de ce roman.

    L’intrigue est bien construite et ficelée. D’une part on suit la victime séquestrée et son calvaire et de l’autre l’enquête menée par notre duo insolite. Ce n’est pas un rythme de folie, on avance pas à pas avec tous les détails de l’investigation. Une bonne enquête de police à la nordique. Ca monte crescendo et le rythme s’accélère dans les derniers chapitres.

    L’écriture est fluide, agréable, avec une petite pointe d’humour malgré le contexte dramatique.

    Je suis conquise par le premier opus de cette série prometteuse. Tout y est, l’ambiance nordique, une enquête fouillée et bien menée, du suspense et un duo de personnages décalé et ô combien savoureux. C’est efficace, plaisant et prenant. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite.
    Si comme moi vous freinez pour découvrir cette saga, n’hésitez plus, lancez-vous, elle en vaut le détour.

  • l’oeil de sauron 14 février 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    ça fait un moment qu on m en parle, que je le vois que j hésité, j acheté ou pas... je suis fan des scandinaves alors pourquoi je n ai jamais tenté avant ? Un mystère... quelle erreur put..... il l a fait une journée, je l’ai dévoré au grand dam de mes enfants et de mon mari mais peu importe ils le savent quand je suis dans un put... de bin bouquin faut pas me déranger 😂

    Si l attitude de Carl m a franchement dérange dans le premier tiers du livre, les choses s arrangent heureusement pour moi parce que je l’ai trouvé imbuvable. Marque et choque, ok mais la c était trop. Mais vraiment ensuite... ça ch1nge et c est bien. Par contre coup de coeur pour assad, alors là franchement ce mec est trop, j’adore. Décalé, intelligent au possible, gentil, étrange, fort, mystérieux.... bon j arrêté mais il est encore tellement plus.

    L’histoire est formidablement écrite, même si je reconnais que j ai eu un éclair de lucidité précoce à un moment et où je me suis dit, obligé c est ça mais finalement voir le pourquoi du comment et s enfoncer dans l enquete c était génial. J ai hâte de découvrir une prochaine enquete de ce duo improbable.

  • LeslivresdePauline 13 février 2020
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    J’ai beaucoup aimé ce livre, mais après avoir vu le film c’est pas pareil. Dans ma tête je vois les personnages du films et ils ne sont pas tout à fait pareil dans le livre. Mais les bases sont posés, je suis conquise par ce département V et j’ai hâte de lire les autres tomes de cette série !

  • Mes petits plaisirs à moi 26 décembre 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Miséricorde , c’est avant tout l’histoire simultanée de plusieurs naissances. Celle d’une série de romans qui, depuis 2011, rencontre un succès phénoménal et rend les fans hystériques à chaque sortie d’un nouvel opus (le prochain, qui sera le huitième si je ne me trompe, est prévu pour début janvier). Celle d’un service de police danois à part, le Département V, qui n’en a que le nom car, en gros, le département ne comprend que son « chef » (et encore) Carl Mørck et Hafez el Hassad, recruté au départ pour jouer les fées du logis et les petites mains. Enfin, celle de la naissance d’un duo d’enquêteurs totalement improbable et chargé de résoudre des enquêtes dont tous les services considèrent avoir déjà fait le tour, en gros un duo voué à un placard quasi doré. Vous allez me dire : « Et il suffit juste de cela pour être un phénomène d’édition ? » Eh bien, la réponse sera oui, même si pour moi, le succès de cette série (du moins ce que j’ai pu en percevoir à la lecture du premier opus) me semble davantage reposer sur ses personnages que sur ses intrigues. Je m’explique.

    Atypique ! Voilà l’adjectif qui caractéristique le mieux le duo Mørck/El Hassad. Le premier, bien que déjà détesté de la plupart de ses collègues, est un flic meurtri par la perte d’un de ses collègues et par la paralysie d’un deuxième, résultats de leur dernière affaire. Autant dire que le bonhomme est un peu déboussolé et que, sous ses apparences de gros dur, on sent rapidement les failles qui ne demandent qu’à s’ouvrir. Assumant une attitude je-m’en-foutiste (faute de pouvoir surmonter autrement cette terrible épreuve), il se voit attribuer la gestion d’un nouveau service par son chef, bien heureux de pouvoir s’en débarrasser. Mais c’est sans compter le côté fouineur du personnage qui n’a pas l’intention de se retrouver exclu de son ancien service sans le faire payer à qui de droit. C’est pourtant un autre personnage, Hassad, qui va lui redonner la foi ainsi que son âme d’enquêteur hors-pair. Hassad qui, malgré le mystère qui l’entoure, apporte à Mørck ce dynamisme et cette ingénuité qui va finir par le désarmer. J’ai adoré, pour ma part, ce personnage de réfugié syrien qui a plusieurs reprises m’a fait sourire tout en m’émouvant par les bribes de son passé que Mørck parvient tant bien que mal à lui extorquer. Ce duo est vraiment bien trouvé et fonctionne à merveille tout en reposant sur une thématique de formation, Hassad devenant petit à petit le bras droit idéal de Mørck. Cela promet en tout cas de chouettes enquêtes dans les tomes qui suivent. A noter, tout de même, la palme que l’on doit attribuer au personnage de Merete Lyyngaard qui, emmurée vivante pendant 5 ans, fait preuve d’une détermination et d’un courage que bon nombre d’hommes seraient incapables de montrer (moi le premier, je serais décédé avant la fin de la première année, c’est certain !)

    Côté intrigue, on va devoir, cependant, reconnaître qu’elle n’a pas grand-chose d’original, d’autant qu’on devine assez rapidement qui sont les bourreaux de Merete Lyyngaard (même moi, j’ai trouvé). Après le reste se révèle plutôt classique : le croisement de deux récits (un en 2007 et l’autre allant de 2002 à 2007) qui se rejoignent peu à peu pour aboutir au dénouement. Pour la fin, sans mauvais jeu de mots, je suis un peu resté sur ma faim quand même d’autant qu’elle se révèle tout de même un peu surréaliste (ben si quand même ! On peut croire aux miracles mais là, Bernadette Soubirous n’a qu’à bien se tenir). Pour ma part, j’aurais fait un choix plus sombre mais c’est mon côté un peu maso. Après en réfléchissant, le titre du roman justifie pleinement l’épilogue, même si bon… quand même !

    Au final, un thriller plutôt bien conçu même si réutilisant quelques ficelles un peu grossières mais, comme je le disais, plus que l’intrigue, c’est le choix des personnages qui en fait l’intérêt. La seule question que je me pose désormais c’est : quel dossier, actuellement sur le bureau de Mørck, va faire l’objet du second opus de la série, Profanation  ? Je pense le découvrir en 2020.

  • FLaure 29 août 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    "Miséricorde" (2011 en France) est le premier tome des enquêtes du département V.
    ○ meilleur prix littéraire danois (2010)
    ○ La Clé de Verre aux Golden Laurels des libraires

    À chaque chapitre on passe d’une année à l’autre sans que cela soit gênant et permet de bien installer l’intrigue. En lisant ce livre l’angoisse est au rendez-vous. J’ai été happée par ce récit de la première à la dernière ligne, pas de temps mort. Intrigue, suspense et humour sont au rendez-vous.
    http://vie-quotidienne-de-flaure.bl...

  • mlle javotte books 24 août 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Un très bon polar qui vous tient en haleine du début à la fin et qu’on prend énormément de plaisir à lire.

    L’écriture est simple et ce roman se lit très facilement.

    Les personnages sont très travaillés et on se les imagine aisément. J’ai beaucoup aimé le duo Carl-Assad, deux personnages complètement différents mais qui se complètent parfaitement. Il y a là également un brin d’originalité car si Carl représente le "classique" du genre, le policier rebelle, mis à l’écart par ses collègues, qui se la joue blasé et dans l’attente de ses fins de journées, Assad, lui est le personnage improbable, l’homme de ménage qui s’intéresse à l’enquête et aide Carl au jour le jour. C’est un duo assez comique qui apporte un peu de piment.

    L’autre personnage, l’héroïne, est Merete, cette femme extrêmement courageuse, kidnappée en 2002 et enfermée dans une cage, à la merci de ses ravisseurs dont on ne sait rien. C’est une femme touchante et le lecteur ne peut que compatir à son sort et chercher avec elle les raisons de son enfermement.

    La construction de l’intrigue est très bien orchestrée car on suit en parallèle, par une alternance de chapitres, la vie de Merete depuis son kidnapping en 2002 et l’enquête de Carl en 2007, jusqu’à ce que les deux volets se recoupent. Il n’y a aucun moment ennuyeux, chaque passage a sa place et apporte quelque chose à l’intrigue.

  • polacrit 25 juin 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Fin mars 2007. La brigade criminelle croule sous le travail : "Ces dernières semaines, on nous a chargés de beaucoup plus d’affaires que nous ne pouvons en gérer. Comme tu le sais, certaines sont de grosses enquêtes." ( Page 17). Carl Morck, grièvement blessé au cours de sa dernière enquête, revient après plusieurs semaines d’arrêt.
    Peu apprécié de ses collègues et de sa hiérarchie, Marcus Jacobsen, son chef, prend pour prétexte la création du département V pour "se débarrasser" de lui. Il s’agit d’un nouveau service de la police nationale dont la mission est de rouvrir des "affaires très spéciales". La première affaire désignée par Assad, son homme à tout faire, remonte à cinq ans plus tôt, en 2002 : la disparition de la vice-présidente du parti démocrate Merete Lynggaard qui voyageait à bord d’un ferry avec son frère ; son corps n’ayant jamais été retrouvé, l’enquête a été classée sans suite.
    En parallèle, la criminelle enquête sur l’assassinat d’un cycliste dans le parc Valby. L’enquête piétine jusqu’à ce que Morck, bien que ce ne soit pas son enquête, donne quelques conseils qui permettront de faire parler le témoin. C’est alors que l’enquête sur la fusillade qui a coûté la vie d’Anker, équipier de Carl, et paralysé Hardy, rebondit.Bien que ce roman ait été publié en France en 2013, c’est pour moi un gros coup de coeur : la maîtrise d’une intrigue policière, des personnages originaux et convaincants, une histoire bien menée, un contexte politique habilement esquissé. Le seul bémol : est-il crédible qu’une personne confrontée à un enfermement dans des conditions aussi spartiates et traumatisantes que Merete tienne le coup cinq longues années sans perdre l’esprit ? Cela dit, je rends hommage à son extraordinaire courage et à sa ténacité...
    Le + : les réflexions in petto de Carl à propos de ses collègues, hommes ou femmes, du travail qu’il doit accomplir, souvent d’un humour acerbe : "Carl fit un effort pour se souvenir que c’était toujours illégal au Danemark d’étrangler ses employés." (Page 172). Les pointes d’humour, les réflexions sarcastiques ou désabusées qui émaillent pratiquement toutes les pages du roman, plutôt inhabituelles dans les polars nordiques, lui confèrent un caractère très particulier, une sorte de détachement subtil, pas de l’indifférence, non, plutôt une fine armure pour se protéger des émanations délétères émises par les criminels.
    Le + : le quotidien de la brigade criminelle, notamment les autres enquêtes en cours : réalisme et implication du lecteur.
    Un super polar qui, certes, donne le frisson, mais donne surtout envie de dévorer les autres titres de la série. Car même si l’auteur nous donne une vision bien peu reluisante de ce que l’homme peut infliger à ses semblables, j’apprécie beaucoup son regard plein de miséricorde...

  • Pause_livre 16 avril 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Le gros point fort de ce roman pour moi ce sont les personnages, j’ai juste adoré ce duo d’enquêteurs complètement improbable ! Carl est un flic brisé par sa dernière enquête et Assad, l’homme d’entretien de sa section s’avère être un enquêteur hors pair. J’ai beaucoup aimé la personnalité de Carl, il entre direct dans le top 3 de mes flics préférés 😍 L’enquête est plutôt classique, mais le tout est très bien ficelé par une écriture agréable et une pointe d’humour parfaitement dosée. Alors que le début m’a paru un peu long (l’auteur prend le temps de poser le contexte, ce qui est tout à fait justifié), la fin est haletante, j’ai lu les 100 dernières pages d’une traite !
    .
    En bref je suis vraiment ravie d’avoir enfin commencé cette saga qui me faisait envie depuis longtemps, ce 1er tome est très réussi et laisse augurer de très bonnes lectures pour la suite ! Je recommande vivement !

  • Killing79 9 avril 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Jussi Adler-Olsen a ses adeptes, des lecteurs qui ne tarissent pas d’éloges sur son œuvre et qui chaque année se jettent sur le nouvel épisode de sa série. Et comme à chaque fois avec un auteur à succès, pour ne pas mourir bête, je me devais d’essayer.

    A la fermeture de ce premier opus « Miséricorde », je crois avoir compris pourquoi ce livre passionne tant. Tout simplement parce qu’il réunit tout ce qui fait un bon thriller. Tout d’abord, le scénario est bien ficelé. L’enquête policière avance rapidement au fur et à mesure des indices trouvés. La tension reste constante. En effet, en parallèle des investigations, on nous décrit le calvaire vécu par la victime et les atrocités qu’elle subit. Plus le temps passe, plus l’histoire monte crescendo en pression. J’ai tourné les pages, emporté par ce suspense qui s’accentuait et par l’envie de découvrir l’identité du coupable et les raisons de cette machination.

    Autre point fort : Les deux protagonistes sont sympathiques et originaux, surtout Assad, personnalité décalée, qui apporte un peu de fraîcheur et de spontanéité aux scènes de dialogue et d’action. Même si l’auteur ne les traite pas en profondeur et préfère privilégier les rebondissements pour garder son rythme soutenu, ils sont assez charismatiques pour qu’on les suive. C’est donc bien une série qui se met en place, avec de l’efficacité dans le récit et des individus dont la consistance se construira au fil des épisodes. Je lirai surement la suite de ces aventures avec l’espoir que l’on apprenne un peu plus sur les personnages pour définitivement être en empathie avec eux et me passionner pour leurs nouvelles aventures.

    Avec une écriture fluide et facile d’accès, Jussi Adler-Olsen possède tous les ingrédients dans sa plume pour conquérir les fans du genre. Pour ma part, ce premier contact est réussi, il ne lui reste plus qu’à confirmer avec le prochain

  • afturganga 1er mars 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    J’ai adorer ce livre
    les personnages sont attachant et les caractère bien retranscrit je l’ai decourvert par audiolib donc je les écoute ce qui rend l’expérience encore plus vrai
    l’histoire est noir comme je l’ai aimé même si par moment ça reste encore lent mais dans le fond ça reste un bon polar
    Les interactions entre les personnages sont comme je l’ai aimes ce qui rend les personnages attachant surtout le mauvais caractère de Carl !! Et l’ignorance dassad et génial mais il est très doué
    la fin est halletante comme j’aime
    J’ai aimer les détails de description de la chambre de pressurisation et les détails physiques subit par merete
    l’es moment passer par merete dans la chambre font froid dans le dos
    j’ai aussi découverte les 3 autre livre de la série et va m’attaquer au suivant

  • 1001histoires 20 février 2019
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Miséricorde  : publié sous le titre original de "Kvinden i buret" en 2007 ( France - octobre 2011 ).

    La fondation en 2007 du Département V ( "V" comme la première lettre du parti libéral danois - Venstre - qui a contribué à sa création ) fut une décision politique. Il a pour mission de reprendre des affaires classées sans suite et de les élucider "pour ne pas trahir les citoyens danois". Dans l’édition originale danoise, ce service est baptisé Département Q, appellation abandonnée dans la traduction française.

    Le Département V fait parti de la police nationale mais d’un point de vue administratif, il dépend de la brigade criminelle de Copenhague qui a vite compris l’intérêt qu’elle pouvait tirer de cette création. Carl Mørck est propulsé à la tête du Département V. C’est une voie de garage ( ou plutôt de sous-sol ) pour ce commissaire adjoint traumatisé par sa dernière enquête qui s’est tragiquement achevée par une fusillade où un de ses coéquipiers a été tué tandis que l’autre est resté paralysé des suites de ses blessures. Carl Mørck n’a pas la réputation d’être un grand travailleur, au bureau c’est un adepte de la sieste, du sudoku, du surf sur le net. Il ne verra sans doute aucun inconvénient à ce que les crédits alloués au Département V soient affectés à d’autres services de la brigade criminelle. Pour le faire taire on lui affecte un homme à tout faire, pour préparer le café, faire le ménage et les photocopies, il sera aussi chauffeur. Cet homme à tout faire se nomme Hafez al-Assad. Ce n’est pas facile de porter ce nom lorsqu’on est immigré syrien, alors on l’appelle Assad tout simplement. Assad est un peu le rayon de soleil de ce roman, il est très sympathique, spontané, simple et débrouillard.

    Le premier dossier non résolu ( le premier cold case ... ) qui attire l’attention de Carl Mørck est celui de la disparition en 2002 de Merete Lyngaard, jeune politicienne d’avenir, vice-présidente très en vue des démocrates au parlement ( le Folketing ). Car si Mørck a beaucoup de défauts, c’est un bon flic avec un sens de l’observation acéré et des capacités de déduction efficaces. Il a tout de suite décelé que l’enquête sur la disparition de Merete a été bâclée. Mørck va habilement repérer les zones d’ombre et relancer des recherches sur les pistes négligées.

    Des flash back réguliers permettent de suivre la détention de Merete dans des conditions immondes ( presque invraisemblables ). Le titre danois de ce roman "Kvinden i buret" se traduit littéralement par "la femme en cage", cela aurait pu faire un titre plus évocateur que "Miséricorde" car ce roman évoque une vengeance implacable sans aucune place pour la miséricorde.

    D’abord écrit sur un rythme assez lent, le récit s’achève sur une course contre la montre haletante et pleine de suspense. Mais il reste une énigme, qui est véritablement Assad ? Son comportement tout au long de l’enquête prouve qu’il cache beaucoup de choses sur son passé. La suite est attendue avec impatience.

    Bibliographie complète de Jussi ADLER-OLSEN ici.

  • La Caverne du Polar 25 novembre 2018
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Miséricorde est le premier tome de la saga du Département V de la police criminelle de Copenhague. Jussi Adler-Olsen n’est bien sûr plus à présenter, c’est un très grand nom du polar Nordique. Après avoir lu Selfies qui est le 7ème opus du département V, je voulais vraiment commencer cette saga par le début.
    On découvre l’origine de ce département V et celle de son chef. Carl Mørck est un policier au bout du rouleau qui, depuis une fusillade, n’est plus que l’ombre de lui-même. N’étant pas très apprécié par son entourage, il est cynique et arrogant, mais en même temps très attachant et on se rallier à sa cause envers et contre tous. Il se retrouve à la tête du Département V, un nouveau service de la police criminelle chargé de se replonger dans des affaires classés jamais résolues, mais en fait c’est d’avantage une mise au placard qu’une réelle promotion. Puis, il y a Assad, l’homme de ménage que le service lui adjoint. Carl découvre très vite que l’homme est doué et n’hésite d’ailleurs pas à profiter de ses capacités. Les échanges entre les deux coéquipiers ne manquent pas de saveur, l’humour vient sans cesse ponctuer l’enquête. La première affaire que Carl va choisir de ressortir du placard a tout pour plaire : Merete Lynggaard, une politicienne de premier plan mystérieusement disparue cinq ans plus tôt au cours d’une excursion en ferry… Est-ce un suicide, un accident ou un meurtre… Personne n’a jamais su ce qui lui était arrivé. Mais l’enquête va être rythmée et riche en rebondissements inattendus qui viennent démolir les hypothèses que l’on construit en même temps que les enquêteurs du Département V.

    Le style est très agréable et fluide. Les descriptions sont assez présentes. L’auteur choisit dans ce roman de décrire deux époques différentes en alternance : l’enquête actuelle du Département V et les quelques semaines qui ont précédées la mystérieuse disparition de Merete Lynggaard. Peu de personnages sont mis en scène dans ce roman, ce qui permet de se concentrer pleinement sur les enquêteurs principaux ainsi que sur la vie de la victime et de son entourage. Jussi Adler-Olsen privilégie ses personnages principaux et les exploite à fond.

    C’est un thriller très réussi, avec un duo d’enquêteurs qui fonctionne à merveille. Une intrigue originale et bien menée. J’ai hâte de découvrir les prochaines enquêtes de Carl et Assad.

  • universpolars 24 novembre 2018
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Miséricorde : pitié qui amène au pardon

    Le titre peut paraître assez spécial une fois la lecture achevée, car il n’y a pas vraiment de pitié dans cette histoire, et je crois encore moins de pardon !

    8,5 millions d’exemplaires ont déjà été vendus dans le monde. Je reconnais que ce roman est remarquable, mais pas au point de devenir une référence mondiale du polar. Lorsque je prétends ce genre de chose, je pense aux nombreux polars que j’ai lus, nettement moins connus et surtout reconnus, et qui en mériteraient tout autant, voir même un peu plus pour certains. Voilà c’est dit.

    Nous découvrons de très bonnes choses dans ce roman, je l’avoue. Les lecteurs pourront apprécier le grand savoir-faire dont fait preuve l’auteur pour décrire - intensément - ses personnages. Un atout qui a toujours sa grande importance pour moi ; si ce n’est la plus importante. La relation de travail entre le personnage principal et son associé syrien, pour ne pas dire son disciple, est absolument géniale. Rocambolesque, mais ingénieusement bien construite.

    Seconde chose que je désire relever, c’est l’aspect géographique. Nous sommes à Copenhague, au Danemark, et Jussi Adler-Olsen, qui vient évidemment de cette région, nous peint un tableau assez précis de son pays, que ce soit au niveau politique, économique, géographique ou encore au niveau culturel. Ce n’est pas courant de se retrouver dans cette partie de l’Europe du nord pour un polar et je reconnais que c’est assez dépaysant, dont pour moi, intéressant.

    Le déroulement de l’intrigue est assez perspicace. Nous vivons aux côtés d’une proie enfermée, une femme sans défense et livrée à elle-même, ou plutôt livrée à des personnes dont on ignore tout, même les motivations. Parallèlement, nous sommes aux côtés du flic qui va rouvrir l’enquête sur la disparition de cette femme, un peu par hasard, des années après. L’auteur alterne habilement ces deux périodes qui vont évidemment se rejoindre.

    Soit dit en passant, l’auteur nous permet de nous poser moult questions au niveau psychologique, vis à vis d’une personne qui, à terme, n’a plus aucun espoir, mais alors plus du tout ! Le passage reliant la combativité à la renonciation totale est très bien réalisé.

    Sans cesse, le lecteur se demandera pourquoi ? Par qui ? Sera-t-elle retrouvée ?

    L’auteur nous livre sont histoire à la méthode dite Cliffhanger, respectivement en alternant les chapitres qui se terminent à chaque fois sur un suspense poussé à son comble. Du coup, évidemment, on veut savoir, donc on ne s’arrête pas et on continue obligatoirement. Et là encore, c’est assez habilement réalisé.

    2002
    Vice-présidente du parti-démocrate à Copenhague, Merete Lynggaard est une femme politique adulée par le peuple danois et les médias. Une femme battante, positive, qui ne se laisse pas faire, qui sait ce qu’elle veut et qui va de l’avant. Quelques ennemis tout de même - évidemment ! - nous sommes dans le milieu politique. Merete Lynggaard vit avec son frère handicapé dans une maison retirée de la capitale. Un frère qui a tout perdu suite à un accident de voiture, alors qu’il avait 13 ans. Elle en avait 16.

    Un trajet en famille qui s’est terminé en froissement de tôle et giclées de sang. Oluf, le petit frère, restera à jamais, pour Merete, le souvenir de ce jour tragique.

    Merete Lynggaard va disparaître de la surface de la terre alors qu’elle se rendait à Berlin, avec son frère, en ferry. Le frangin sera d’abord soupçonné de l’avoir balancée par dessus le bastingage. Elle ne sera jamais retrouvée. Le frère ne sera jamais inculpé, il n’y est pour rien, l’affaire sera classée.

    Nous, lecteurs, nous ne savons pas où elle se trouve, mais nous savons ce qu’elle endure car nous sommes avec elle le temps de quelques chapitres. Merete Lynggaard est devenue une femme en cage, ceci depuis des années. Nous sommes témoins de son acharnement à tenir le coup, à ne pas devenir folle ; soit, elle ne capitulera jamais. Forte, méthodique, même en captivité ! Ses ravisseurs lui demandent en fait juste une seule chose ; qu’elle devine par elle-même pourquoi elle est là. Un vent violent de vengeance semble souffler sur elle, mais pourquoi ?

    Entre quatre murs, elle aura le temps de se poser la question durant des années.

    2007
    La brigade criminelle de Copenhague croule sous les affaires en cours et a du mal à garder la tête hors de l’eau. L’ambiance au sein de la brigade n’est pas franchement formidable et ce n’est pas la présence de l’enquêteur Carl Morck qui va détendre l’atmosphère. Carl est un agent qui n’est pas vraiment apprécié dans la brigade ; acerbe, râleur, presque personne n’aime bosser avec lui, bien qu’il soit extrêmement efficace.

    Alors qu’il se remet tant bien que mal d’une sale affaire qui a mal tournée ; un collègue décédé et un autre tétraplégique, on lui propose gentiment de changer de service. En d’autres termes, on lui ouvre un placard et on lui demande de dégager, tout en lui certifiant que c’est uniquement pour son bien. Sans oublier, bien sûr, de refermer la porte du placard bien fort.

    Et cela tombe plutôt bien car un parti politique a déposé une nouvelle motion exigeant un nouveau service s’occupant de vieilles affaires non élucidées, nommées "affaires bâclées" par la déléguée du parti. Finalement, on l’appellera le Département V, qui traitera des affaires dites spéciales. Carl Morck, selon le chef de la brigade criminelle, sera l’homme de la situation pour prendre les rennes de ce nouveau service un peu inutile à ses yeux, mais qui pourra rapporter des crédits pour son propre service.

    Pour Carl Morck, direction le sous-sol de la police criminelle, soit son nouveau secteur d’action ; une jolie vue sur les murs... Notre homme va réussir à obtenir un associé, le syrien Hafez El Assad. D’abord homme à tout faire plutôt encombrant, s’occupant du nettoyage, du classement et du rangement en tout genre, il va vite devenir un élément important pour Carl Morck. Le courant entre les deux hommes ne va pas passer facilement, mais Carl Morck va s’apercevoir petit à petit que ce petit gaillard au langage maladroit, qui comprend tout de travers et qui place son tapis de prière au milieu de son bureau, semble avoir d’étonnantes ressources.

    Carl Morck va choisir sa première affaire du Département V, un peu au pif, soit l’enquête classée sur la disparition 5 ans auparavant de Merete Lynggaard, la femme politique. Au fait, c’est plutôt son associé Hafez el Assad qui va la choisir, même s’il n’a pas vraiment le droit - pour ne pas dire pas du tout ! - de consulter les dossiers. Mais l’homme "à tout faire" va vite se montrer très malin, en plaçant quelques remarques très pertinentes, tout en balayant les bureaux. Carl Morck reprend l’enquête depuis le début, en sortant pas mal d’éléments qui ont été négligés à l’époque.

    Le personnage de Carl Morck est assez paradoxal. Flic absolument détestable, arrogant, on ne peut s’empêcher de l’apprécier tout de même. Divorcé, gérant comme il le peut le fils de son ex-femme en pleine crise d’adolescence, Carl est un homme passablement perturbé par sa dernière enquête qui s’est terminée dans un bain de sang. Replié sur lui-même, toujours cette même question ; aurait-il pu protéger ses deux collègues... Bonne question.

    Roman très vite lu malgré ses presque 500 pages. L’auteur sait nous harponner assez rapidement pour nous diriger vers son intrigue assez subtile au niveau de l’assemblage des pièces du puzzle. Plus il avance, plus les pièces s’assemblent rapidement pour arriver à un dénouement explosif, soit une rapide course contre la montre. La précipitation ne servira par contre à rien, bien au contraire.

    God læsning venner !

  • nathalie gonnachon 26 septembre 2018
    Miséricorde - Jussi Alder Olsen

    Carl est un policier un peu bourru, on lui propose un vieux local avec un étrange assistant-homme de ménage, selon l’heure, il inaugure un nouveau service, le département V qui devras s’occuper des affaires très spéciales.

    Ils commence par l’enquête non résolue de Merete Lyyngaard, une politicienne disparue, auprès d’un fleuve, ils cherchent dans la vie de cette brave citoyenne, qu’est lui aurais amener des foudres d’un meurtrier ?

    Ils tournent en rond pendant 525 pages pour nous donner une fin haletante.

    Vous avez sans doute compris, ce livre m’as pas plue, j’ai aimer les personnages, assez atypiques, l’histoire de l’enquête est pas trop mal, aussi la structure du récit, l’enquête, et la détention de Meete, en chapitres alterner
    Mais moi j’ai apprécier que quand on parlait de Meete, le reste m’as paru, très lent, ils tournent sans rien de trouver et a 100 pages de la fin, ils trouvent la solution, j’aurais voulu avoir un récit comme la fin.

    Bon ce fut une belle déception, je sais tout le monde aime cette saga, bah pas moi, suis peut être un extra-terrestre, un ovni -

    Merci a @jodyane ça m’as permis de sortir 7 livres de ma pal, et je vais faire des heureuses.

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