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#SerialKiller : Postmortem de Patricia Cornwell

Les meilleurs livres de serial killers, jour 11

1990. Le polar comme genre littéraire est désormais reconnu et installé et connaît certainement son apogée : l’internet grand public et son cortège de réseaux sociaux n’existe pas encore, les jeux vidéo sont réservés à des aficionados et les séries TV de polar ont encore bien de mal à s’établir comme des alternatives crédibles aux romans en termes de personnages et de scénarios. Mais la révolution est en marche, et c’est, entre autres, une femme qui va stimuler les concurrents du livre : Patricia Cornwell avec le roman Postmortem et les aventures de Kay Scarpetta.

L’histoire :

Kay Scarpetta est médecin expert général dans l’État de Virginie. Quand elle arrive sur la première scène de crime, elle se doute déjà que l’enquête sera difficile. Des jeunes femmes sont retrouvées ligotées, violées et torturées à leur domicile. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il est impossible de détecter de l’ADN sur les victimes. Un seul indice pour la police : l’assassin est atteint de leucinose, une maladie génétique plus connue sous le nom de « maladie du sirop d’érable ».

Pourquoi ce livre est important :

Avec ce livre ou le héros n’est plus ni l’enquêteur ni le tueur en série, Cornwell change de focale et zoom vers ceux qui étaient autrefois des « invisibles » : de personnages secondaires, les techniciens et la médecine légale deviennent les héros de l’enquête moderne !

Si les scénarii de ses romans n’ont parfois rien d’exceptionnel, ce changement est une vraie révolution à l’époque. Le succès de ses œuvres (plus de 100 millions d’exemplaires vendus !) ouvre la voie aux séries télévisées centrées sur ces experts méconnus du grand public.

Kay Scarpetta, une femme dans un monde d’hommes, ouvre une nouvelle ère technologique et scientifique dans la traque des serial killers, et une féminisation accrue des protagonistes. Double révolution donc, qui mène vers plus de crédibilité de la fiction vis-à-vis de la réalité.

Ce qu’il faut retenir (pour briller en société) :

1. Patricia Cornwell est une descendante de l’auteure Harriet Beecher Stowe, qui lutta pour l’abolition de l’esclavage aux États-Unis avec les mots et son fameux roman La Case de l’oncle Tom, paru en 1852.

2. Cornwell est persévérante et elle fait bien : après trois livres refusés et avoir essuyé sept échecs auprès d’éditeurs pour le manuscrit de Postmortem, elle est finalement publiée ! Ce premier roman lui apporte reconnaissance du public, des experts du polar (elle reçoit les prix Edgar-Allan-Poe et Anthony) et initie un succès phénoménal en librairie. On connaît des éditeurs qui doivent se mordre les doigts…

3. Cornwell, toujours, présente une personnalité hors du commun : pilote d’hélicoptère, plongeuse qualifiée, informaticienne, journaliste, spécialiste de l’univers médico-légal, fascinée par les armes à feu, elle a pourtant été longtemps dépressive et sous l’emprise de l’alcool. Quelle vie !

4. En 2002, elle publie un ouvrage sur l’un des plus célèbres serial killers de l’histoire dans Jack l’Éventreur : affaire classée – Portrait d’un tueur dans lequel elle affirme avoir découvert l’identité du mystérieux tueur en série. Son hypothèse reste toutefois contestée.

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