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La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

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26 #AvisPolar
11 enquêteurs
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1 enquêteur
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Résumé :

Elle a tout vu, mais faut-il la croire ?
Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bêtabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russell – un père, une mère et un adorable ado –, qui vient d’emménager en face. Un soir, Anna est témoin d’un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute soi-même de sa raison ?

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Vos #AvisPolar

  • spirale_livresque 30 janvier 2023
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    J’ai lu ce roman il y a peu de temps et je peux vous dire que c’était une expérience de lecture incroyablement addictive. Je n’ai pas pu lâcher ce roman de 600 pages, et j’ai réussi à le finir en moins de 48 heures. La lecture était fluide et l’ambiance stressante tout au long du livre.
    Ce roman est un mélange de huit-clos et de thriller domestique qui vous tient en haleine dès les premières pages. L’intrigue est bien trouvée avec des rebondissements surprenants qui tiennent en alerte (j’en avais deviné un mais pas du tout gênant dans la lecture). Le suspense est constamment présent, et j’ai senti mon pouls s’accélérer durant certains passages.
    Ce livre à la capacité de vous rendre parano avec les différents protagonistes, on doute de tout, et c’est cela qui rend la lecture encore plus palpitante. Je recommande complètement ce livre à tous les amateurs de thrillers et de suspense. C’est un véritable page-turner qui vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page. Je sais qu’il y a un film sur ce livre qui est sorti sur Netflix et je ne sais pas encore si je compte le regarder mais j’espere qu’il est tout aussi passionnant que le roman !

  • moons 22 juin 2022
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Anna Fox est pédopsychiatre, mais depuis plusieurs mois, Anna souffre d’agoraphobie suite à un traumatisme.

    C’est derrière son écran qu’elle donne des conseils à des gens comme elle.
    

Anna occupe ses journées entre internet, l’espionnage des voisins et le mélange médicaments - vin. 


    Jusqu’au jour où elle est témoin d’un meurtre, ou du moins, ce qu’elle croit être un meurtre. 

Le déroulement de l’intrigue se fait à son rythme, parfois un peu lentement, nous offrant petit à petit des indices qui nous amènent à un final pas si surprenant que ça par contre, en tout cas pour ma part. 


    Un thriller psychologique qui se lit bien, vite et auquel on s’accroche jusqu’à la fin.
    

J’ai adoré cette lecture !

  • chasalion 29 mai 2022
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Anna Fox ne sort pas de chez elle. Elle a un mari et une fille qui sont partis, elle vit donc seule dans une grande maison.
    Et comme elle est agoraphobe, sa vision du monde extérieur se limite à ses voisins qu’elle observe de ses fenêtres.
    Et "observer les autres, c’est comme tourner un documentaire animalier : on ne se mêle pas de la vie des bêtes".

    Les jours s’écoulent lentement entre bouteilles de vin, médicaments, parties d’échecs, observation du voisinage et visionnage de vieux films.

    Mais lorsqu’un jour, elle aperçoit dans la maison d’en face sa voisine, Jane Russell, blessée et perdant du sang, Anna ne peut que s’en mêler.

    Elle prévient la police et essaie d’intervenir.
    Mais comment croire aux délires d’une femme alcoolique et dépressive ?


    J’ai adoré ce thriller psychologique.
    L’ambiance est pesante dès le départ, on sent que quelque chose se trame.
    Et lorsque le drame arrive, on doute, on essaie de comprendre où l’auteur veut nous emmener. Et celui-ci ne se prive pas pour nous envoyer sur de fausses pistes.

    Est-ce qu’Anna a réellement assisté à un meurtre ? Ou est-ce que le cocktail médicaments/alcool lui donne des hallucinations ?

    On ne sait pas, on ne sait plus et le suspense grandit au fil des pages. La tension augmente et le final est incroyable.

    C’est un huis-clos oppressant et les presque 600 pages se lisent en un rien de temps tellement on a hâte de connaître la vérité.

    J’ai aimé la série, commencé à regarder le film, mais tous deux n’arrivent pas à la cheville du livre.
    Je recommande !

  • stokely 28 mai 2021
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    J’ai littéralement dévoré ce livre quel bon thriller psychologique comme je les aiment, très peu de personnages et de lieux mais cette atmosphère oppressante tout au long du récit.

    Anna vit seule dans une grande maison, celle-ci est claustrophobe et se soigne en prenant de nombreux médicaments qu’elle mélange avec de l’alcool. Sa seule et unique distraction épier ses voisins au travers de ses fenêtres.

    Très vite on se demande ce qu’Anna voit réellement et si celle-ci est saine d’esprit (tous les voisins semblent lui tourner le dos).

    La tension monte crescendo mais une fois qu’on est embarquée dans cette lecture les pages défilent à toute vitesse.

    Une récit tissé d’une main de maître telle une toile d’araignée, dès que l’on a le livre en main une seule envie atteindre le centre de cette toile pour comprendre et trouver des réponses à ce que vit Anna.

    Une très bonne lecture, à tous les adeptes de thriller psychologique je vous recommande chaudement celui-ci.

  • Va.lérie 28 mai 2021
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    “J’ai acheté ce roman, pleine d’espoir, au vu de certaines critiques.
    Roman « Hitchcockien », thriller oppressant, pouvait-on lire sur les bandeaux…

    Anna a la quarantaine, vit seule dans sa maison de Harlem, séparée de son mari et de sa fille. Anna boit, prend des médicaments. Anna est agoraphobe.
    Elle passe son temps à regarder de vieux films angoissants ou à « chatter » et jouer aux échecs sur le net. Et surtout elle espionne ses voisins.

    J’ai trouvé ce thriller vraiment bof bof. Le rythme est lent, trop lent… beaucoup de longueur à mon gout. Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire et l’intrigue.
    Grosse déception…

  • Marielle69 19 mai 2021
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Un bon thriller psychologique qui se lit facilement. L’intrigue tient en haleine jusqu’au bout et la fin est surprenante.
    Un bon bouquin.

  • Rewina 17 mai 2021
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Une héroïne agoraphobe et dépressive, des événements bizarres autour d’elle. Un polar prenant qu’on lit d’une traite même si la fin est un peu prévisible.

  • Alexandra Thiry 12 mai 2021
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    𝕃𝕖𝕤 𝕤𝕥𝕠𝕣𝕖𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕣𝕖𝕝𝕖𝕧é𝕤. 𝕃𝕒 𝕞𝕒𝕚𝕤𝕠𝕟 𝕞𝕖 𝕕é𝕧𝕚𝕤𝕒𝕘𝕖, 𝕝𝕖𝕤 𝕪𝕖𝕦𝕩 𝕘𝕣𝕒𝕟𝕕𝕤 𝕠𝕦𝕧𝕖𝕣𝕥𝕤, 𝕔𝕠𝕞𝕞𝕖 𝕤𝕚 𝕖𝕝𝕝𝕖 é𝕥𝕒𝕚𝕥 𝕤𝕦𝕣𝕡𝕣𝕚𝕤𝕖 𝕕𝕖 𝕞𝕖 𝕧𝕠𝕚𝕣 𝕝𝕒 𝕣𝕖𝕘𝕒𝕣𝕕𝕖𝕣.

    La maison de droite avec la voisine infidèle, la maison de gauche représentant la famille parfaite. La maison d’en face avec les nouveaux arrivés.
    Mais surtout, la maison d’Anna. Une véritable prison dorée dont elle est le propre geôlier. Anna voudrait bien sortir mais c’est impossible. Alors elle scrute les autres ; la vie par procuration entre 2 bouteilles de vin.🚪

    Thriller très efficace ! Tous les éléments sont réunis pour accrocher le lecteur dès les premières pages. 📖

    Il y a un mal aise. Pas seulement à cause de cette phobie du monde extérieur. Il y a autre chose. Un truc qui ne colle pas... On veut savoir.

    J’ai toujours un peu de mal à parler d’un roman de ce genre car j’ai peur de trop en dire. Si vous aimez le genre : foncez

  • celine85 2 janvier 2021
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Anna pédopsychiatre habite seule recluse dans sa maison. Elle vit séparée de son mari et sa fille. Ses journées se résument à aller sur Internet pour chatter ou jouer aux échecs, mélanger alcool et médicaments et espionner ses voisins. Elle espionne surtout ses nouveaux voisins d’en face les Russel un couple avec un ado. Un soir elle pense être témoin d’un crime, la mère Jane serait la victime, elle aurait été poignardé par son mari dans le salon. Pas facile de convaincre la police quand finalement on doute soi même. Surtout que l’épouse Russel se présente chez Anna. Elle va cependant maintenir à la police que cette femme n’est pas celle qui c’est présenté quelques jours plutôt comme étant Jane.
    Pour ceux qui en lisent beaucoup de thriller psychologique comme moi je pense que vous le trouverez surement classique et pas original. J’ai trouvé que c’était vraiment long à se mettre en place, il m’a manqué un rythme plus rapide. Pas très emballée par ce livre. J’avais lu tellement de critiques positives que je l’ai acheté et je suis déçue. Il était indiqué sur le livre les mots « oppressant », « terrifiant », « bouleversant » , « thriller dingue qui va hanter vos nuits » et je n’ai absolument rien ressentit de tout cela. Pas assez de sensation pour moi.

  • Ninaalu 30 juin 2020
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Cette photo est floue ? Le livre apparaît en triple ? C’est ce qui arrive quand on mélange Merlot et médicaments… Anna est confinée dans sa maison, pas pour des raisons de crise sanitaire mais parce qu’elle est agoraphobe. Et elle passe beaucoup de temps à picoler pour faire passer ses médicaments. Pourtant, elle appartient au corps médical donc elle sait très bien que cela ne fait pas bon ménage. Elle a en plus une sale manie : elle aime espionner ses voisins, spécialement les Russell.

    Quand, un soir elle est témoin de ce qu’elle pense être un crime, sa crédibilité va être mise à rude épreuve. Comment convaincre la police ? Police, qui méprise cette femme étrange, enfermée chez elle et portée sur la picole. Comment enquêter sans quitter sa maison ? Cela va être compliqué. Et pour vous aussi. Car sur ces 528 pages on va quand même pas mal ramer et se perdre dans la routine et les délires alcoolisés d’Anna. De plus, elle n’est pas spécialement attachante, tout comme les policiers méprisants, et le jeune voisin pleurnichard.

    Ce n’est pas un mauvais polar, il y a des rebondissements bien trouvés, l’atmosphère de huis clos est bien retranscrite et le côté psychologique est juste (l’auteur s’est inspiré de lui-même). Par contre, le tapage médiatique et l’adaptation cinématographique ne me paraissent pas essentiels pour ce qui est quand même une pâle copie de La Fille du train (oui une femme alcoolique témoin d’un crime observé par une fenêtre et méprisée par des policiers ça ne vous rappelle rien ?).

    Bilan : un polar quand même agréable, le début et la fin sont pas mal du tout, mais trop de redondances et de remplissages de pages entre, et surtout il ressemble vraiment à La Fille du train.

  • Lecturesetgourmandises 20 avril 2020
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Véritable page-turner, ce premier roman d’A. J. Finn est tout simplement impossible à lâcher !

    L’auteur a développé une intrigue relativement simple autour du personnage d’Anna, une new-yorkaise agoraphobe incapable de sortir de chez elle depuis quasiment un an.

    À cause de sa phobie, Anna vit cloîtrée chez elle et développe ainsi une petite manie : celle d’espionner ses voisins, au point de tomber parfois dans le voyeurisme.

    S’ajoute à cela une consommation d’alcool excessive mélangée à la prise de médicaments.

    Alors le jour où elle croit être témoin du meurtre de sa voisine d’en face, tout est chamboulé, au point que le lecteur lui-même doute de ce qu’Anna a vu. Personne ne la croit, tout le monde la pense folle.

    Elle développe alors une paranoïa qui se mêle à des doutes permanents ainsi qu’à des pertes de mémoire.

    « La femme à la fenêtre » est un huis-clos passionnant et un thriller psychologique terriblement efficace qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. Certes, certains passages sont prévisibles, mais il n’empêche que l’auteur maîtrise les codes du genre à merveille.

    Avec des dialogues simples et des chapitres courts, l’auteur a écrit un roman qui se lit à une vitesse folle.

    « La femme à la fenêtre » a été comparé à « La fille du train » par de nombreux lecteurs.

    Il existe effectivement quelques similitudes, mais le suspens demeure haletant et la fin explosive.

  • angelita 29 août 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Résumé La femme à la fenêtre d’A.J. Finn
    24 octobre, elle est intéressée par la vie de ses voisins. Elle connait tous leurs horaires, les photographie.

    Anna est séparée de son mari qui vit à New York avec leur fille Olivia.

    Anne boit, elle prend des médicaments.

    Avis La femme à la fenêtre d’A.J. Finn
    Quand une femme pédopsychiatre est enfermée chez elle parce qu’elle ne peut plus sortir, qu’elle mélange alcool et médicaments, qu’elle espionne ses voisins, qu’elle assiste à un possible meurtre, pourquoi les autres ne la croient pas, notamment les forces de police ?

    C’est la cas d’Anna. Elle sait tout ce qui se passe dans son quartier, le quotidien de ses voisins qu’elle espionne avec son appareil photo. Elle voit les arrivées des uns et des autres, notamment ses derniers voisins, un couple avec un jeune adolescent Ethan. Dans son quartier, avant qu’elle ne soit malade, elle et son mari ne côtoyaient pas franchement les voisins. Voisins qui étaient prompts à donner leur avis sur tout et tous. Anna passe ses journées à espionner, boire énormément de Merlot, à surfer sur Internet, à tenir son forum de psy en ligne, à jouer aux échecs, et surtout à regarder des DVD de films en noir et blanc. Ce roman donne une belle part à tous ces films, à tous ces acteurs et cinéastes, aux scenarii et aux répliques, qu’Anna connaît par coeur. D’ailleurs, cette filmographie est un des maillons qui fait qu’Anna peut avoir des hallucinations.

    L’auteur nous dévoilera au fur et à mesure la vie d’Anna, surtout son passé. Mais un passé qui ne commence pas forcément par le début, sauf pour sa rencontre avec son futur mari. Un passé qui ne commence pas par la toute fin, non plus car le roman n’aurait aucun intérêt. En tous les cas, un petit indice dans le livre m’a permis de savoir, très vite, ce qui se passait pour la famille d’Anna. Quant au reste, je n’ai rien vu venir, franchement. L’art et la maîtrise de l’auteur, quant au suspense, ont bien fait les choses. Je dois également dire que je ne m’interroge pas trop lorsque je lis un roman de ce type, je me laisse surprendre et cela arrive toujours. Toutefois, certains détails peuvent me mettre la puce à l’oreille.

    Dans ce roman, on assiste à la longue descente aux enfers d’Anna, même si cette descente aux enfers est bien commencée. Elle refuse de sortir, mais sera bien obligée, car elle veut défendre une femme et sa vie. Même dans sa maladie, même si à certains moments, elle pense être la proie d’hallucinations, elle arrivera à faire émerger une partie de la vérité. Et quelle vérité !

    Un bon thriller psychologique de 600 pages, lu en trois jours. Les pages se laissent tourner pour connaître ce qui est réellement arrivé à Anna, si les médicaments et l’alcool qu’elle ingurgite lui ont réellement fait perdre la tête, si elle a bien des hallucinations, si elle invente les situations et les voix. On le sait, les médicaments et l’alcool ne font pas bon ménage. Surtout qu’Anna a essayé un grand nombre de médicaments suite à sa dépression, sa maladie. Mais elle est en stress post-traumatique et n’a pas encore accepté la vérité. Le monde extérieur lui fait peur et on peut comprendre pourquoi à la lecture de ce roman. L’auteur nous détaille très bien ces maladies psychologiques, psychiatriques. Ce n’est pas un seul mot ou une simple définition trouvée dans un dictionnaire. C’est assez détaillé pour comprendre et coller au personnage d’Anna. Dans la vie, tout peut basculer d’un seul coup.

    Dans un quartier, lorsqu’une personne ne correspond pas aux standards de la société, on ne s’interroge pas forcément, surtout lorsqu’elle joue au voyeur. La majorité se permet de juger sans aller plus loin, sans apporter de l’aide. Déjà, il faut que la personne puisse accepter cette aide. Mais il est plus facile de ne pas croire une personne malade. Il faudra qu’Anna mène son enquête, même dans son propre brouillard.

    Je ne mets pas la note maximale à ce bon thriller psychologique car ce n’est pas réellement un coup de coeur. Les personnages ont été très bien étudiés, tout comme les situations, la montée en puissance des tensions et le dénouement.

  • lectures_criminelles 21 mai 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Ce que j’aime beaucoup dans ce genre de livres, c’est d’observer le personnage qui s’enfonce, toujours plus profond, et qui en vient à douter de lui-même car personne n’accorde de crédit à ce qu’il dit. On en vient également, nous spectateurs de l’intrigue - ou voyeurs, tout comme notre héroïne ! - à douter qu’Anna soit réellement saine d’esprit. A-t-elle dépassé les limites de la folie ? Ce serait très probable, vu le cocktail explosif qu’elle ingurgite jour après jour... Pendant un bon moment, j’étais de son côté, ça me semblait évident, logique. Puis, au fur et à mesure, je me suis mise à douter, en même temps qu’elle. Bon j’avais deviné presque de suite un des détails de son histoire, le choc qui l’a rendue agoraphobe, mais ce n’est que secondaire. J’ai beaucoup aimé le twist final car, même si j’y avais pensé à un moment de ma lecture, ça ne me semblait pas possible au vu des éléments dont je disposais. Oui, je me suis fait avoir ! Et même si l’intrigue en elle-même n’est pas la plus originale qui soit, la mécanique est bien huilée et ça fonctionne ! J’ai passé un très bon moment de lecture.

  • VALERIE FREDERICK 8 mai 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Ce thriller propose une bonne intrigue de départ qui repose sur les épaules de son personnage principal, Anna, agoraphobe alcoolique, laquelle assiste depuis sa fenêtre à l’assassinat d’une de ses voisines.
    Le fait qu’elle soit trop souvent saoule et sous l’emprise de médicaments ne rend pas son discours crédible aux yeux de la Police : Anna souffre probablement d’hallucinations et de nombreux éléments attestent de son incapacité à affronter le réel. En effet, le lecteur ne découvre les origines de l’état de santé d’Anna qu’au fur et à mesure de l’enquête et il lui est impossible de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire avant le twist final ; que personnellement, j’ai trouvé limite improbable.
    Bref, un roman qui se lit bien grâce à l’écriture très cinématographique de l’auteur, mais qui ne restera pas dans les annales du genre.

  • Sonia Boulimique des Livres 18 mars 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Première question : qui se cache derrière A.J ? J’ai passé tout le livre à me dire que c’était une femme. Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore…En fait, c’est un journaliste new-yorkais et « la femme à la fenêtre » est son premier roman. Et quelque chose me dit que ça ne sera pas le dernier.

    Ce livre va rendre fou n’importe quel lecteur. On découvre la vie d’Anna, qui vit seule depuis que son mari a divorcé et a la garde de leur fille. Elle souffre d’agoraphobie, et on découvre la terrible maladie qui se cache derrière ce nom un peu bizarre. Anna n’arrive pas à vaincre ses peurs et ne sort jamais de chez elle. Sa vie tourne donc autour du forum sur internet où elle est inscrite, ses parties d’échecs en ligne, ou encore sa passion pour les vieux films américains (j’ai adoré toutes les références aux chefs d’œuvres cinématographiques illustrant tout le livre). Jusque là, rien d’anormal.

    Sauf qu’elle passe le plus clair de son temps à espionner ses voisins, son appareil photo vissé à l’œil. Jusqu’au jour où elle assiste au meurtre de sa voisine d’en face.

    Or, Anna est blindée de cachets contre la dépression qu’elle arrose à grands coups de vin. Le duo est explosif pour insinuer le doute, à la fois dans l’esprit des policiers, mais aussi dans la tête d’Anna qui ne sait plus trop où elle en est. Quant au lecteur, il est à 2 doigts de s’enfiler un bon whisky pour faire passer un somnifère afin d’oublier toute cette histoire !

    C’est un très bon thriller psychologique, un peu longuet au début, le temps que tout se mette en place, et ensuite, ça s’accélère, pour notre plus grand bonheur.

    L’écriture est agréable, le personnage d’Anna est très complexe, le rythme dans la seconde moitié est top, les rebondissements sont nombreux et que dire de la fin ? Elle est époustouflante, et je m’attendais à tout, sauf à ça.

  • Ju lit les Mots 11 mars 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    N° 1 des ventes aux États-Unis et au Royaume-Uni depuis sa parution, avant de créer l’évènement lors de la Foire de Francfort où ses droits se sont vendus dans plus de 38 pays en un temps record, avec son premier livre, A.J. Finn entre par la grande porte dans le monde du thriller. La Fox est déjà en train de l’adapter pour le cinéma.

    Anna existe derrière les portes et les fenêtres fermées de sa maison, les couleurs qui peuplent ses journées sont sombres et mornes. Elle est à la fois recluse à à l’intérieur et l’extérieur, puisque Anna souffre d’agoraphobie, ce qui la maintient enfermée comme prisonnière de sa propre maison et de son propre esprit.

    Ses seules interactions avec le monde extérieur sont les visites hebdomadaires à domicile de son psychiatre, son physiothérapeute et son locataire au sous-sol, David. Anna est séparée de son mari, Ed, et de leur jeune fille, Olivia, ce qui entraîne une existence solitaire et suffocante. Les appels téléphoniques quotidiens ne semblent tout simplement pas remplir le vide.

    Sa rare source de plaisir, vient de la surveillance de ses voisins à travers l’objectif de son appareil photo… Une manière d’aller vers le monde extérieur, de le faire venir à elle…

    C’est un thriller psychologique qui se lit bien, assez lent sur une grande partie, mais dont les diverses interrogations accrochent le lecteur.

    La claustrophobie de l’emprisonnement traumatique est palpable, l’amour de l’écrivain pour les films classiques ajoute à l’atmosphère tendue où les références et les dialogues brouillent la réalité avec une présence « hitchcockienne » quasi constante.

    Même si le livre donne la sensation d’avoir beaucoup emprunté à d’autres thrillers ainsi qu’à quelques-uns des vieux films qu’Anna regarde, on est pris dans le suspense et on veut découvrir la fin mot de cette intrigue.

    Pour autant, celle-ci est un peu longue à se mettre en place. On a tendance parfois à s’embrouiller entre les différents états psychotiques d’Anna, sa paranoïa palpable et intense.

    L’auteur, A.J Finn, a réussi à m’entraîner dans le monde d’Anna, ressentant sa terreur et vivant ses pensées, mais certaines d’entre elles sont devenues répétitives au point d’être lassantes…

    Malgré quelques incohérences, notamment avec la quantité de pilules et de merlot qu’Anna consomme, elle devrait être écroulée… Cela ne gâche pas trop la lecture. En effet, le personnage d’Anna est vraiment intéressant, l’auteur prend le temps de le construire et devient plus attachant que sa propre histoire trop, convenue, et prévisible…

    L’auteur distille les indices avec parcimonie pour accrocher son lecteur. Un bon scénario, avec des rebondissements prévisibles, mais qui se lit bien. Avec un final que l’on n’imagine pas. On referme le livre avec un sentiment de soulagement de quitter cette maison où on se retrouve enfermé au même titre qu’Anna.

    Une centaine de page en moins aurait permis d’élaguer les passages trop longs, pour autant l’intrigue est fluide et se laisse lire malgré les points négatifs on ne s’ennuie pas… L’écriture a une plume simple, directe avec un style simple mais assez visuel, maitrisé. On sent que l’auteur maitrise les codes de l’écriture, vu qu’il a travaillé dans une maison d’édition, mais il n’a pas non un style qui se démarque et sans être le plus travaillé, il fait son job pour raconter son histoire.

  • AUFILDESPAGES 27 février 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Un bon livre qui parle de l’Agoraphobie avec Anna notre héroïne qui vit cloîtrée chez elle et qui espionne ses voisins ... Jusqu’au jour ou des nouveaux arrivent et elle se sent intriguée par leurs mystères en s’immiscent comme elle peut dans leur intimité.

    Anna ne sort plus de chez elle, son mari et sa fille ne sont plus là non plus, sa seule compagnie sont les médicaments et le Merlot !

    Anna à également un colocataire qu’elle croise ici et là et qui squatte son sous sol . ...
    Un jour en espionnant ses voisins elle est témoin d’un drame mais forcément qui peut croire une toxico medicamenteuse sous alcool qui vit comme une ermite ....

    ALors pour le coup ce livre est un pavé et il faut vraiment être patient(e) pour en connaitre le dénouement.
    J’ai trouvé vraiment dommage que toute ces longueurs donnent envie de le lâcher .. car le dénouement est bon et inattendu mais vraiment il est tellement lent à côté de ça :(

  • celitterature 25 février 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Anna, pédopsychiatre souffre de dépression, d’agoraphobie, à un sérieux penchant pour l’alcool et a une passion… Espionner ses voisins. Jusqu’au jour où cette dernière surprend un meurtre en regardant par la fenêtre. Monsieur Russell à tué sa femme, elle en est certaine. Mais qui pourrait croire les propos d’Anna quand la police comprend les troubles psychiatriques et l’alcoolisme dont elle souffre ? Comment croire à la réalité de ce qu’elle a vu.

    J’ai dévoré ce roman qui est le tout premier de l’auteur américain A.J. Finn, on se retrouve plongé dans l’état trouble dans lequel est Anna au quotidien, est-ce vraiment un meurtre qu’elle a vu de ses fenêtres où était-ce seulement le fruit de son esprit embrumé par l’alcool et les antidépresseurs ? De la première à la dernière page, la tension est palpable. Comment croire Anna mais si ce qu’elle avait dit était vrai ? Et surtout, comment va-t-elle faire pour que la police croie ce qu’elle a vu ? Très bien construit, ce thriller nous donne envie d’en savoir plus sur la psychologie d’Anna, ce qui l’a conduit à la dépression, à l’alcoolisme, à l’agoraphobie. Chacun de nous a forcément un jour où l’autre eu la curiosité de regarder ses voisins par la fenêtre, et si comme Anna nous avions vu l’irréparable qu’aurions nous fait ?

    Je conseille vivement ce roman, que vous ne lâcherez pas avant d’avoir atteint la dernière page, qui promet un rebondissement pour le moins inattendu !

    https://celitteratureofficiel.wordpress.com/2018/04/02/litterature-la-femme-a-la-fenetre/

  • celitterature 25 février 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Anna, pédopsychiatre souffre de dépression, d’agoraphobie, à un sérieux penchant pour l’alcool et a une passion… Espionner ses voisins. Jusqu’au jour où cette dernière surprend un meurtre en regardant par la fenêtre. Monsieur Russell à tué sa femme, elle en est certaine. Mais qui pourrait croire les propos d’Anna quand la police comprend les troubles psychiatriques et l’alcoolisme dont elle souffre ? Comment croire à la réalité de ce qu’elle a vu.

    J’ai dévoré ce roman qui est le tout premier de l’auteur américain A.J. Finn, on se retrouve plongé dans l’état trouble dans lequel est Anna au quotidien, est-ce vraiment un meurtre qu’elle a vu de ses fenêtres où était-ce seulement le fruit de son esprit embrumé par l’alcool et les antidépresseurs ? De la première à la dernière page, la tension est palpable. Comment croire Anna mais si ce qu’elle avait dit était vrai ? Et surtout, comment va-t-elle faire pour que la police croie ce qu’elle a vu ? Très bien construit, ce thriller nous donne envie d’en savoir plus sur la psychologie d’Anna, ce qui l’a conduit à la dépression, à l’alcoolisme, à l’agoraphobie. Chacun de nous a forcément un jour où l’autre eu la curiosité de regarder ses voisins par la fenêtre, et si comme Anna nous avions vu l’irréparable qu’aurions nous fait ?

    Je conseille vivement ce roman, que vous ne lâcherez pas avant d’avoir atteint la dernière page, qui promet un rebondissement pour le moins inattendu !

    https://celitteratureofficiel.wordpress.com/2018/04/02/litterature-la-femme-a-la-fenetre/

  • Musemania 23 février 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Dans les genre « très bon premier roman », l’américain A.J. Finn a placé la barre très haute. Après un thriller à huis-clos de la sorte, il devra mettre les bouchées doubles. Je suis tout simplement bluffée par son talent développé dans ce premier bouquin. Suspens, faux-semblants, retournements de situation à 360 degrés, rien ne manque dans ce livre.

    Anna, agoraphobe depuis un peu plus d’un an, se terre dans sa grande maison bourgeoise d’Harlem. Sa seule distraction est d’épier ses voisins et plus particulièrement, la famille Russell. Chaque membre de cette famille lui offre un accès sur le monde extérieur. Jusqu’au jour où Anna pense être le témoin d’un meurtre. A-t-elle vraiment vu quelque chose ? Aurait-elle été victime d’une hallucination due à son cocktail médicamenteux quotidien ? Pourquoi absorbe-t-elle d’aussi grande quantité d’alcool et de drogues au fil des jours qui passent ? Pourquoi n’ose-t-elle plus sortir de chez elle ?

    Au premier tiers du livre (qui compte quand même plus de 500 pages), j’étais quelque peu perplexe car je n’arrivais pas à éprouver une quelconque empathie pour Anna, l’héroïne principale. Avec ses nombreuses addictions (alcool, médicaments en tout genre,…), son auto-destruction me semblait inévitable. L’ambiance lourde mise en place ne peut que vous oppresser au point de vouloir ouvrir toutes vos portes et fenêtres. L’agacement que je ressentais à son égard a su me faire douter un tantième de secondes. Il faut attendre très longtemps avant que A.J. Finn ne nous donne des réponses à nos multiples questions.

    Et puis, tout à coup, l’auteur se dit que ça serait bien de jouer avec nos nerfs, pauvres lecteurs, de nous empêcher de déposer son livre, quitte à manquer de sommeil (merci pour les cernes) ou à (presque) rater l’arrêt de son train (ouf, il en fût moins une). A chaque fois que je pensais avoir trouver la clé de l’histoire, j’en étais en fait à des millions d’années-lumières.

    Quant au final, alors là, je ne m’y attendais pas le moins du monde. Les dernières pages dévoilant le dénouement de l’histoire m’ont laissée totalement pantoise (pour éviter d’utiliser une expression un peu pus vulgaire, si vous voyez ce que je veux dire). Bref, ce fut une lecture très addictive.

    Merci beaucoup aux éditions Presses de la Cité pour leur confiance en m’ayant octroyé l’opportunité de découvrir un auteur très prometteur qui - j’espère - n’en restera pas là !

    Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/02/la-femme-la-fenetre-daj-finn-thriller.html

  • valmyvoyou lit 2 février 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    J’ai vu passer ce livre sur tous les réseaux sociaux et ce que j’en lisais me donnait envie de le lire. Je m’attendais à un suspense incroyable, à des retournements de situation que je n’aurais pas vu venir et à un rythme haletant.

    Or, j’ai compris, dès les premières pages, un élément essentiel de l’intrigue. Le rythme n’est pas haletant, au contraire, puisque nous sommes confinés à l’intérieur de la maison avec Anna, nous ressentons la sensation d’enfermement. Il m’a fallu une centaine de pages pour entrer vraiment dans l’histoire.

    Et pourtant …

    ... bien que ce livre ne soit pas celui auquel je m’attendais, je l’ai beaucoup apprécié. Pas pour les raisons que j’avais imaginées, mais pour le suspense psychologique.

    La personnalité et la pathologie d’Anna, ainsi que son quotidien, sont très bien décrits. Aussi, je me suis beaucoup attachée à elle et j’ai ressenti énormément d’empathie pour elle. Un passage m’a énormément touchée, j’en ai même eu les larmes aux yeux. J’ai ressenti les souffrances de cette femme, enfermée dans cette vie, sans lien extérieur autre que les conversations avec son mari, sa fille, sa kiné, son locataire et son psy. J’ai eu la sensation d’être, moi aussi, confinée dans cette maison, ce qui crée une tension que l’on ressent vraiment.

    L’écriture rend la lecture plaisante. Elle est fluide et complètement adaptée à la situation. Les nombreux dialogues rendent l’histoire dynamique.

    De plus, il m’est arrivé de douter de mes certitudes et de trembler par moments. Certains moments m’ont fait avoir peur. L’auteur fait monter la pression par petites touches. Il m’est arrivé de ne plus savoir qui croire. Les voisins disent-ils la vérité ? Toutes les drogues d’Anna ne créent-elles pas des hallucinations ?

    Enfin, un des switchs de la fin m’a surprise. Celui-là, je ne l’avais pas vu venir. J’ai été stupéfaite et ravie que A. J. Finn ait quand même réussi à m’avoir.

    Conclusion

    Bien que l’auteur n’ait pas renouvelé le genre, cela a fonctionné sur moi. J’ai beaucoup aimé l’analyse psychologique du personnage principal. La femme à la fenêtre n’est pas le livre que j’attendais, cependant, il m’a plu pour d’autres raisons.

  • jeanmid 25 janvier 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Mettez vous trente secondes à la place d’ Anna Fox . Elle vit dans une grande maison de ce quartier de Harlem , New York . Elle est séparée d’Ed , son mari, et de sa fille , Olivia , à qui elle parle tous les jours .Suite à des problèmes de santé psychologiques elle a quitté son travail de pédopsychiatre . Depuis elle a une peur extrême de sortir de chez elle .Que feriez vous à sa place pour occuper vos longues journées ? Jouer aux échecs avec votre ordinateur ? Chatter sur des sites internet pour échanger avec des personnes virtuelles à défaut qu’elles soient en chair et en os ? Passer vos soirées à regarder des classiques du cinéma , surtout des films de suspense ? Anna aime aussi espionner ses voisins à l’aide de son téléobjectif. Justement elle a des nouveaux voisins , les Russel . Elle fait justement la connaissance d’Ethan Russel un charmant adolescent de 16 ans , qui est venu la voir et avec sa mère , Jane , avec qui elle a eu l’occasion de boire quelques verres et d’échanger sur leurs vies respectives. Alors quand un soir , elle aperçoit de sa fenêtre , sa voisine , Jane , se faire poignarder , sa vie bascule dans l’horreur absolue.
    Mais les mélanges de plus en fréquent de vin et de médicaments qu’elle absorbe , lui permette t elle encore de conserver un brin de lucidité où ce qu’elle a vu n’est il pas plutôt qu’ une part de son ’imagination ?

    L’auteur construit ce récit comme un Lego , où chaque pièce apporte une dose supplémentaire de tension à ce quasi huit clos. Un thriller original où chaque jour qui passe dévoile un peu plus sur la personnalité d’Anna et sur la cause de ses traumas psychologiques ; une femme qui passe plus de temps dans le monde virtuel du Web ou romancé des thrillers à succès d’Hitchcock que dans le monde réel où il faut s’habiller, se laver , faire le ménage et manger . La fuite dans l’imaginaire et dans les souvenirs est tellement plus réjouissant qu’une vie peuplé d’ennui , de tâches ingrates et de désespoir..

  • Sangpages 18 janvier 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Anna Fox, pédopsychiatre vit seule avec son chat dans sa grande maison vide. Séparée de sa famille, elle est atteinte d’une forme complexe d’agoraphobie et n’est pas capable de mettre ne serait-ce qu’un pied dehors. Alcoolique, dépressive, bourrée de médocs, elle passe son temps à la fenêtre à épier ses voisins, armée de son Nikon D5500.
    Elle est, de ce fait, témoin de beaucoup de choses comme le fait que Madame Miller trompe son mari. Mais juste en face, au 207, une nouvelle famille, les Russel, s’installe et là, tout bascule.
    Je me suis dit, au début, qu’il ne se passait rien puis petit à petit je me suis rendue compte que j’étais branchée à une perfusion, qu’une drogue s’instillait petit à petit dans mes veines, que mes neurones étaient atteints les uns après les autres.
    Je suis dans la tête d’Anna. Je respire avec elle. Je bois avec elle. (Je vous dis pas la gueule de bois 😜) Je souffre avec elle. Je m’interroge avec elle. Je deviens clairement aussi folle qu’elle au point que je ne sais plus très bien qui je suis !
    Cette atmosphère lourde, pesante, cette folie m’a tourneboulé le cerveau comme dans une essoreuse à 1400 tours minutes. Plus rien n’a de sens, tout est confus, dilué dans les relents d’alcool, étouffé par les benzodiazépines.
    Suis-je dans la réalité ? Dans le délire d’une femme malade ?
    Des références cinématographiques à la pelle. Des vieux films en noir et blanc qui truffent ce récit, qui l’accompagne comme pour lui tenir la main. Cette impression de se retrouver dans un bon vieux Hitchcock version Manderley.
    Ce n’est, certes, pas de la supra grande littérature. C’est clairement tout public mais il faut le dire, l’avouer, c’est rudement efficace ! La preuve, me suis retrouvée prise au jeu et n’ai pas pu le lâcher !
    Et vous ? Serez-vous capable de suivre Anna ? De l’accompagner dans son délire ? De lui tenir la main ? De boire avec elle ?

  • Lucie de Abracadabooks 17 janvier 2019
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Véritable success story, La femme à la fenêtre s’impose comme LE thriller du début d’année 2018. Vendu à plus de 38 pays, le thriller de A.J. Finn fait parler de lui partout, surtout sur les réseaux sociaux – c’est d’ailleurs grâce à Instagram que j’ai découvert ce titre avant sa parution en France. Ultime preuve du buzz littéraire, La femme à la fenêtre fait déjà l’objet d’une adaptation par la Fox avec Scott Rudin aux commandes.

    Hommage au cinéma en noir et blanc, aux films avec Bacall, Bogart et Stewart, aux scénarios complexes de l’immense Alfred Hitchcock, La femme à la fenêtre se dévore. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui comparent le thriller de A.J. Finn à Fenêtre sur cour (Rear Window, 1954). Souhaitons-lui le même succès !

    Pourtant, hormis un personnage principal coincé à domicile et obsédé par la vie de ses voisins, la trame du roman de Finn est bien différente ! Alcoolique, traumatisée et désespérément seule, Anna Fox vie par procuration le quotidien de la charmante famille d’en face. Quand arrive le crime… Au lecteur de voir s’il apprécie ou non Anna Fox, ancienne pédopsychiatre de son état. Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal avec elle au début, pour ensuite lui vouer un profond respect. J’adore quand un romancier parvient à me faire changer d’avis de la sorte !

    Et vous changerez d’avis aussi ! A.J. Finn se joue de nous du début à la fin. Fait de courts chapitres, le roman est construit comme un journal intime avec son lot de retournements de situation… Ce qui vous semblait être n’est pas et ce dont vous ne vous doutiez pas arrive… Here comes the final twist !

  • Leroy Delphine 4 septembre 2018
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    J’ai beaucoup aimé ce thriller psychologique très hitchcockien, qui nous rappelle forcément Fenêtre sur cour.

    Anna, pédopsychiatre, vit recluse chez elle. Elle est séparée de son mari et de sa fille et espionne ses voisins toute la journée en descendant des litres d’alcool et en prenant des médicaments. Un soir, elle est témoin d’un meurtre mais difficile de croire une femme au bord de la folie, droguée par les médicaments et alcoolique de surcroît...

    On suit le personnage d’Anna, une femme qui avait tout pour elle, et qui suite à un événement passé, vit recluse chez elle, totalement agoraphobe... Ce thriller est très anxiogène, notamment par les espaces en huis clos où se déroulent l’action et aussi dans l’enfermement dans l’esprit d’Anna, qui nous transmet son agoraphobie. Cette maladie, par ailleurs, est très bien décrite et on imagine très bien toute la souffrance du personnage qui ne contrôle plus du tout son quotidien...

    La plume de l’auteur est simple et addictive. De nombreux rebondissements permettent au lecteur de faire multi-suppositions sur le dénouement de l’intrigue très bien ficelée.
    Un twist accélère le final du roman qui scotche le lecteur jusqu’au bout.

    Un très bon thriller psychologique avec lequel j’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai aimé les nombreuses références de l’auteur au cinéma noir américain (Hitchcock en tête, mais pas que...).

    Un page-turner très efficace qui offre une très belle évasion livresque que je vous recommande.

  • Root 28 juin 2018
    La Femme à la fenêtre - A.J. Finn

    Installée derrière sa fenêtre, Anna observe ses voisins. Il y a les Miller. Madame a une liaison avec son ouvrier, son mari a failli les surprendre. Le fils Taneka, lui, joue très bien du violon, mais elle évite les Wasserman, qui ne l’aiment pas beaucoup.

    Le jour où les Russell emménagent, son quotidien va se trouver chambouler. Par Ethan d’abord, le fils, qui vient se présenter, puis par sa mère, Jane, qui sauve Anna au bord du malaise devant sa porte, puis passe la soirée chez elle à rire autour d’une bouteille. La même Jane qu’Anna voit se faire poignarder par son mari dans leur salon quelques jours plus tard…

    Sans preuves de ce qu’elle avance, Anna peine à convaincre la police… et commence elle-même à douter. Dépressive, agoraphobe et surtout gavée de neuroleptiques et imbibée de vin rouge, avouez qu’on a vu plus crédible. Et lorsque Jane Russell, pas plus morte que vous et moi, débarque chez elle, Anna s’effondre.

    J’ai failli reculer devant le premier chapitre, qui m’a rappelé La Fille du train. S’il y a bien un roman dont je n’ai pas envie de me souvenir, c’est celui-là ! Je ne regrette pas d’avoir poursuivi car finalement… l’histoire est plutôt bien ficelée, et on le sait bien, nous, qu’elle n’a pas rêvé et qu’il s’est passé quelque chose chez les voisins. Alors, qui la manipule, et pourquoi ?

    Si Anna n’a pas suscité chez moi quelque empathie que ce soit, j’ai aimé son goût pour Hitchcock et les vieux films à suspense en noir et blanc, qui ajoute vraiment un truc. Entre ses discussions sur un site web spécialisé et ses errances alcoolisées, son quotidien est assez proche de ce qu’on peut imaginer, ce qui me semble justifier le côté répétitif. À mesure que les jours défilent (et s’étirent, et se ressemblent, c’est un peu longuet quand même), elle revient sur l’élément déclencheur de sa phobie. De quoi accélérer la lecture, jusqu’à ce qu’elle doive sortir de sa réalité avinée.

    La Femme à la fenêtre est certes un peu long à démarrer, mais une fois fait, la tension va bon train, les dialogues sont enlevés et les surprises au rendez-vous. Les amateurs de thrillers y retrouveront les ficelles qu’ils connaissent, les moins chevronnés risquent de se régaler.

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