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Kisanga - Emmanuel Grand

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Résumé :

Il y a foule dans les salons du musée de la Marine. Sous les applaudissements de tout le gotha politico-économique, la compagnie minière Carmin célèbre le lancement de Kisanga : un partenariat historique avec le groupe chinois Shanxi pour coexploiter un fantastique gisement de cuivre tapi au coeur de la savane congolaise. Les ministres se félicitent du joli coup de com’ avant les élections ; les golden boys de la City débouchent le champagne. Mais au même moment, Carmin rend un dernier hommage à l’un de ses cadres décédé dans des circonstances suspectes tandis que les services français font appel à leur meilleur barbouze pour retrouver un dossier brûlant disparu à l’est du Congo. La mécanique bien huilée s’enraye et débute une course contre la montre entre une escouade de mercenaires armés jusqu’aux dents, l’ingénieur de choc chargé de piloter Kisanga et un journaliste opiniâtre qui sait mieux que personne que sous les discours du pouvoir se cache parfois une réalité sordide. Cette histoire de manipulation, où la vérité se dérobe jusqu’à la dernière page, se déploie sur fond de mutations économiques en Afrique et de collusion des pouvoirs autour du trésor empoisonné que constituent les richesses de son sous-sol.

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Vos #AvisPolar

  • Sharon 8 février 2022
    Kisanga - Emmanuel Grand

    Quel désordre est-ce là ! Oui, nous sommes dans un polar politico-judiciaire excellent - dit ainsi, c’est plus simple que de se lancer dans une étude comparative entre roman policier français et roman policier américain, ce ne serait pas rendre justice à Kisanga - et la situation qui y est décrite est tristement réaliste.

    Nous sommes au Congo. Tout va bien. La société Carmin, fleuron minier français, a signé un contrat avec une société chinoise pour exploiter un gisement de cuivre magnifique. Si comme moi vous vous posez la question : "mais pourquoi ce ne sont pas les habitants de la RDC qui exploitent eux-mêmes ce gisement ?" vous aurez mis le doigt sur ce qui est tout de même pour moi un des problèmes. Puis, il faut faire vite, très vite : le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Faire vite, réfléchir moins. Aussi, l’entreprise envoie la fine fleur de ses jeunes loups, pardon, la fine fleur de ses meilleurs jeunes recrues, doués et plein d’ambition, des personnes qui veulent monter en grade dans l’entreprise, prouver leur valeur, leur capacité d’adaptation, leur aptitude face aux dangers. Oui, les dangers sont là, et l’un des membres les plus éminents de la société a trouvé la mort au cours d’une mission de ce genre, sans que personne ne comprenne réellement pourquoi cet homme si prudent était sorti ce jour-là sans son chauffeur-fixeur. A charge pour les quatre français arrivés au Congo de ne pas commettre la même erreur.

    Cinq en fait. Non, le cinquième n’est pas dépêché par carmin, bien au contraire. il vient couvrir la coupe d’Afrique des nations, l’événement qui passionne tout le monde, surtout quand la RDC arrive en finale. Raphaël Da Costa connait très bien la société carmin, il s’y est déjà frotté des années plus tôt, et ce qu’il a cherché à dénoncer, ce n’est pas seulement des magouilles financières - ce qui est déjà pas mal - mais une opération nommée "Antioche", une opération dont personne, en haut lieu, ne veut entendre parler. D’ailleurs, elle n’existe pas et n’a jamais existé, c’est bien plus simple ainsi. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un mercenaire à la retraire ou presque est dépêché sur les lieux, pour que cette affaire ne ressorte vraiment jamais - on n’est jamais trop prudent. Surtout quand il y a un couac dans les rouages.
    Ce "couac" porte un nom : Olivier Martel. Cet ingénieur français a une très belle situation, il est marié, père d’une petite fille. Seulement, il a un défaut, il aime aller au bout des choses, et quand il a un doute, il fait en sorte de ne plus l’avoir, ce qui, bien sûr, ne plait pas vraiment à ses supérieurs, d’autant plus qu’il rencontre Raphaël Da Costa. Attention ! Olivier n’est pas naïf, vous l’avez compris, et ne va pas croire le journaliste sur parole. Par contre, au vue des événements qui se déroulent, il va non pas changer d’avis, mais approfondir la question.
    Kisanga est un polar prenant, réaliste, parce que ce qu’il nous raconte est totalement crédible, possible, envisageable, écoeurant aussi. Désespérant ? Non, pas tant qu’il existera des personnes qui ne mettront pas leur profit personnel en première position

  • Mes petits plaisirs à moi 13 septembre 2019
    Kisanga - Emmanuel Grand

    Une sorte de Hook dans le milieu minier

    Étonnamment, mes deux dernières lectures de cette sélection se sont fait écho et ce, de manière totalement imprévisible. En effet, alors que Hook de Michelle Miller racontait l’entrée en Bourse d’une start-up, menée au pas de course et les coups bas qu’une telle opération peut entraîner, on découvre finalement que dans Kinsaga , c’est un peu la même chose : un contrat sur une exploitation minière en plein Congo entre français et chinois, le tout observé par des dirigeants congolais prêts à tout pour se remplir les poches. Et au final, on aboutit à la confirmation bien réelle que la politique à un haut niveau, c’est vraiment tous des pourris ! (Oui, oui, messieurs et mesdames les politiciens de tout là-haut, plus personne n’est dupe ! Ne vous en déplaise).

    Alors, je dois l’avouer, j’ai eu un peu mal au démarrage car on a bien trois intrigues différentes qui s’entremêlent et je n’arrivais pas à retenir les noms des différents personnages. Pourquoi ? Aucune idée, l’effet rentrée peut-être ou mon grand âge ! Il faut donc, selon moi, passer ce cap pour apprécier ce roman.

    Hormis cela, Emmanuel Grand nous propose ici une nouvelle vision du colonialisme moderne organisé qui ne passe plus par une occupation effective d’un territoire mais par son exploitation avec la complicité active de ses élites dirigeantes. On s’imagine bien que le pillage des richesses naturelles étaient toujours d’actualité mais ce qu’on oublie de nous rappeler, c’est que ce pillage international ouvre la porte à toutes les bassesses et magouilles politiciennes. Egos surdimensionnés, backchichs distribués à tire-larigot, coups de poignards dans le dos… voilà en gros à quoi ressemblent aujourd’hui les collaborations internationales qui se targuent d’avoir un impact positif sur la vie des plus faibles. C’est finalement assez gerbant ! En cela, Emmanuel Grand réussit pleinement à mettre en scène ces petits arrangements entre puissants dont finalement ne sont victimes que les pauvres citoyens lambda que nous sommes. Au moins, même s’il ne s’agit que d’une fiction, nous sommes prévenus. Et que dire de l’image de la République française qui ressort de ce roman : je vous laisse découvrir les quelques scènes dans les coulisses de l’Elysée… C’est terrifiant d’imaginer que les choses puissent se passer ainsi !

    La plus belle réussite de ce roman restera, toutefois, selon moi, l’écho que se renvoient l’ouverture du roman et le dernier chapitre. Une manière de signifier que la boucle est bouclée mais aussi que le mythe de Sisyphe n’est pas près de s’épuiser. Merci pour cela à nos politiciens véreux… et un peu aussi à ceux qui les élisent tout de même !

    Ma tête à claques à moi

    Le ministre des affaires étrangères, François-Xavier de Meyrieux… alors lui, il nous fait la totale : égocentrique, méprisant, détestable, arrogant, opportuniste… je crois que la liste serait trop longue à écrire tant ce personnage est absolument la caricature, hélas, encore trop réaliste de ces politicards qui hantent et squattent les couloirs dorés de la République depuis des décennies. Toute ressemblance avec des politiques actuellement en exercice ne serait pas du tout fortuite.

    Au final, je vous recommande cette lecture qui ne fait que confirmer la face cachée de ces pseudo-amitiés internationales qui s’affichent à longueur de journée sur les chaînes d’info en continu. Derrière les sourires de façade, les petits compromis pour s’accrocher désespérément au pouvoir !

  • Musemania 27 août 2019
    Kisanga - Emmanuel Grand

    Il est des livres dotés pourtant d’une très grande qualité qui paraissent – hélas- de façon un peu anonyme ou clandestine à côté de certains blockbusters. Je trouve que cela a été le cas avec ce livre « Kisanga ». Voilà une des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime tant participer à des jurys littéraires, c’est de découvrir des petites pépites qui m’étaient inconnues et qui avaient été publiées, sans que je ne les aies vu passer.

    Lors de ce Prix des Lecteurs du Livre de Poche dans sa sélection « polar », cela a été le cas plusieurs fois et je les remercie de me les avoir fait ainsi découvrir. Je ne sais pas si, en librairie, je me serais retournée sur ce livre et pourtant, c’est encore un livre qui mérite d’être connu et lu, notamment de par le travail de recherches de l’auteur.

    La compagnie minière française Carmin s’allie au groupe chinois Shanxi en vue d’exploiter un énorme gisement de cuivre au Congo. A côté des magouilles politiques en vue de l’obtention des permis d’exploitation, les enjeux financiers explosent au fil des jours. Alors que les employés des deux entreprises se rendent sur place pour finaliser le projet, un journaliste Raphaël Da Costa pense que c’est le moment idéal pour remuer les restes du scandale étouffé il y a une dizaine d’années, « Antioche » qui risque de secouer durement la République.

    Manipulations et stratégies occultes sont au rendez-vous de ce thriller convaincant mené selon un bon rythme et doté d’une bonne dose de suspens. Emmanuel Grand m’a vraiment fait voyager au coeur de l’Afrique et plus particulièrement au Congo. Mêlant politique et aventure, on ne peut éviter à plusieurs reprises de songer que l’on n’est pas si loin de la réalité. Dans un monde où les enjeux politico-économiques priment sur l’humanité, ce livre résonne de vérités.

  • Komboloi 7 août 2019
    Kisanga - Emmanuel Grand

    Je connaissais déjà Emmanuel Grand par son roman "Terminus Belz" que j’avais trouvé bien sympathique. Je n’ai pas lu son autre ouvrage "les salauds devront payer". Je précise qu’il n’y a pas de lien entre ces romans.

    Je vais le dire d’entrée de jeu, j’ai particulièrement apprécié cette lecture que j’ai trouvé encore plus abouti que "Terminus Belz". L’auteur mêle habilement les genres dans ce roman qui traite des sujets aussi variés que les guerres économiques, les relations diplomatiques entre les pays, l’industrie minière et l’extraction à l’étranger, le journalisme d’investigation et bien d’autres encore...

    L’histoire ici : un projet de coopération France/Chine lancé en grande pompe pour l’exploitation d’une mine dans la province du Katanga en République démocratique du Congo. On suit l’intrigue à travers les yeux de personnages très variés et tous bien travaillés : un jeune ingénieur dépêché sur place pour préparer l’inauguration en un temps record, un journaliste qui enquête, le PDG de l’entreprise française, le ministre des affaires étrangères, des mercenaires...

    Avec une écriture fluide et un rythme d’enfer, ce roman a de sérieux atouts et on ne s’ennuie à aucun moment. Jamais monotone, l’auteur joue en alternant des passages mettant en avant les jeux de pouvoirs et les relations diplomatiques et humaines avec des passages beaucoup plus nerveux et violents. le tout semble de plus très réaliste avec, par exemple, pour le cas de l’ingénieur, une mise en avant de l’impact d’un éloignement professionnel sur les relations familiales. Bref, vous l’avez compris, le champs des sujets évoqués est vaste et le tout est crédible et souvent bien documenté que cela soit sur certains milieux professionnel où bien sur l’histoire de la République démocratique du Congo par exemple.

    Emmanuel Grand nous livre donc ici un roman abouti, agréable à lire, très divertissant et extrêmement prenant. Vous pouvez l’ouvrir sans hésitation, vous ne devriez pas être déçu.

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