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Top des 100 meilleurs films thrillers n°16 - Fenêtre sur cour - Alfred Hitchcock

16 - Top des 100 meilleurs films thrillers

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Et sil suffisait de jeter un œil par la fenêtre pour prendre part aux intrigues les plus romanesques ?
Hitchcock invente un thriller qui s’écrit par et pour le regard. Un polar hautement cinématographique.

Résumé :

A cause d’une jambe cassée, le reporter-photographe L. B. Jeffries est contraint de rester chez lui dans un fauteuil roulant. Homme d’action et amateur d’aventure, il s’aperçoit qu’il peut tirer parti de son immobilité forcée en étudiant le comportement des habitants de l’immeuble qu’il occupe dans Greenwich Village. Et ses observations l’amènent à la conviction que Lars Thorwald, son voisin d’en face, a assassiné sa femme. Sa fiancée, Lisa Fremont, ne le prend tout d’abord pas au sérieux, ironisant sur l’excitation que lui procure sa surveillance, mais finit par se prendre au jeu...

n°11 du top 100 des meilleurs thriller de BePolar

Fenêtre sur cour - Alfred Hitchcock
Avec : James Stewart, Grace Kelly, Raymond Burr
Année : 1954
De quoi ça parle ?
Pour passer le temps, Jeff, un photographe immobilisé suite à un accident de voiture, scrute inlassablement la cour se son immeuble. Il se convainc très vite que son voisin d’en face a assassiné sa femme. Personne ne le prend au sérieux sauf sa fiancée Lisa, qui consent à mener l’enquête…

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C’est culte parce que…
Parabole sur l’amour et le cinéma, Fenêtre sur cour est sans doute l’un des meilleurs films d’Alfred Hitchcock. On ne se lasse pas de sa mise en scène mathématique ni de ses innombrables mises en abyme : le cadres rectangulaires des fenêtres, le ou les viseurs ronds de l’appareil photo et des jumelles. Autant d’éléments et de réservoirs propices au voyeurisme et aux désirs : ceux du cinéphile, spectateur immobile. Chaque plan est un bijou donnant l’impression dans le même temps de penser le cinéma et de suivre une intrigue brillante.

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Tous les habitants qu’observe Jeff ont en commun l’amour (éclatant, passé, érotique ou fané) : cela passe par le couple qui se querelle, la danseuse exhibitionniste, ou encore par les jeunes mariés au lit à longueur de journée. Des symboles du désir ou de la tendresse qui télescopent la problématique du héros, indécis quant à son mariage avec Lisa. Façon pour Hitchcock d’explorer sous couvert de polar ses grandes obsessions. Un spectacle d’une maîtrise inouïe. Mention spéciale pour la scène des flashs
d’appareil photo, arme ultime du thriller.
Ce que le film apporte au thriller

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Pour décrire le suspense, Jean Douchet en parle comme de "la dilatation d’un présent pris entre les deux possibilités contraires d’un futur imminent À l’image de Jeff, immobilisé la jambe dans le plâtre,
notre position voyeuriste de spectateur passe à un moment donné de chasseur à chassé. L’ennui est qu’il est alors impossible de savoir quand intervient ce retour de bâton. Une pierre angulaire
proprement hitchcockienne.


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Pour aller plus loin

Vos #AvisPolar

  • Cyvan Lblc 30 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESLOUVESDUSANCY
    Top des 100 meilleurs films thrillers n°16 - Fenêtre sur cour - Alfred Hitchcock

    Dans ce film, Hitchcock propose l’un des décors à l’architecture la mieux pensée du cinéma. Ce qui a énormément contribué à la réussite de ce chef-d’oeuvre, créant cette atmosphère et ce huis-clos oppressant, angoissant qui donne des sueurs... Mais pas que... Confiné chez lui, un homme observe ses voisins avec attention.

    L’être humain est curieux de naissance, tout comme il est jaloux de son prochain. C’est sans surprise qu’il saute sur la première paire de jumelles pour observer ceux d’en face. Comme s’il ne pouvait s’empêcher de regarder là où l’herbe est plus verte. Que voit-il d’autre à travers ces verres déformants que la preuve de ses propres fantasmes. Fenêtre sur cour, c’est tout l’intérêt de se mêler de ce qui ne nous regarde pas.
    Car il reste difficile de ne pas être curieux de ce qui se passe, surtout quand on n’a rien d’autre à faire que passer ses journées à regarder par la fenêtre comme Jefferies.

    Son métier de photographe a aiguisé son oeil. Il remarque très vite certains détails qui ne trompent pas et son analyse le conduit à tirer des conclusions que son ami détective juge quand même un peu hâtives. Doyle veut respecter la notion de vie privée, un principe fondamental outre Atlantique. Respectons un peu les mystères de chacun.

    Jefferies est têtu comme un mulet. L’idée que Thorwald soit un assassin devient son obsession. Quelqu’un d’aussi intelligent que lui ne peut évidemment pas se tromper. Il met Fremont sur le coup qui partage la même curiosité et veut savoir de quoi il en retourne. Elle va pouvoir activer sa fameuse intuition féminine. Cette fameuse intuition dont le détective se méfie comme de la peste.

    Jefferies ne recule devant rien. Au mépris des lois, il fait le forcing pour que Doyle fasse un petit écart, ce que le représentant de l’ordre se refuse catégoriquement à faire.
    Pourtant, il s’avère que Doyle aurait été bien inspiré d’enfreindre la règle car en l’occurrence, Jefferies et Fremont avaient raison sur toute la ligne. Thorwald était bien le meurtrier.

    Ce qui tend à prouver que chacun devrait faire un peu mieux le travail d’enquêter sur son prochain. Une police de proximité assurée par les citoyens eux-mêmes. Faire comme en Suisse où la délation est appelé courage civique. Définir une nouvelle vie de quartier dans laquelle chacun serait responsable de la sécurité de l’autre, même si cela implique la fin de l’intimité.

    Ce qui serait un changement de point de vue énorme. Le sujet fait encore débat aujourd’hui puisque les adeptes du voyeurisme sont toujours mal vus. Même si de grandes marques nous épient désormais au quotidien d’une autre manière sans que ça ne gêne personne. Tout savoir de chacun, sans donner l’impression de violer la vie privée de personne. Préserver l’intimité, tout en l’espionnant.

  • MythoManiac 24 mai 2019
    Top des 100 meilleurs films thrillers n°16 - Fenêtre sur cour - Alfred Hitchcock

    Alfred Hitchock, toujours à étudier le vice de ses contemporains (et surtout les siens), se penche sur la curiosité et le voyeurisme.
    Dans ce film, James Stewart est cloué chez lui avec une jambe dans le plâtre.
    L’ennuie le pousse, petit à petit, à observer ses voisins.
    Le maitre du suspens pimente, évidemment, ce petit jeu par une aventure où le sang froid sera de mise. C’est la sublime et pétillante Grace Kelly qui fait les frais de la situation.
    En plaçant le spectateur au point de vue de son héros, Hitchcock titille la curiosité et le voyeurisme dans un premier temps, avant de plonger le spectateur dans la frustration et l’angoisse.
    Mise en lumière par un décor pharaonique, cette oeuvre mérite toutes les attentions pour comprendre les ficelles de la mise en scène et de la gestion de la tension.
    Une oeuvre majeure, maintes fois imitée mais jamais égalée, même si son rythme est ancré dans son temps, elle se découvre et se redécouvre avec beaucoup de plaisir.

  • Sharon 9 mai 2019
    Top des 100 meilleurs films thrillers n°16 - Fenêtre sur cour - Alfred Hitchcock

    Jeff n’a vraiment pas de chance : ce journaliste se casse une jambe et se retrouve immobilisé. Il a aussi des idées pas très judicieuse : regarder, par sa fenêtre, tout ce que font ses voisins. Ou comment tout savoir, tout déduire sur eux.
    Cela peut être dangereux, cela peut monter à la tête, surtout quand il soupçonne un des voisins d’avoir tué sa femme. Comment enquêter quand on "sait" et que l’on ne peut bouger ? On délègue, notamment à la sublime Lisa, dont l’apparition première a dû sidérer des générations de cinéphiles. On délègue, et on prend des risques, pour elle, pour soi. La cour d’un immeuble comme un microcosme qui cache bien des turpitudes.
    Un exploit, un chef d’oeuvre.

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