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Top des 100 meilleurs films thrillers n°53 : Blue velvet - David Lynch

53 - Top des 100 meilleurs films thrillers

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Des roses rouges, un ciel bleu, une clôture blanche immaculée… puis bientôt un tuyau d’arrosage qui se tord et une oreille humaine abandonnée dans un champ. Voilà tout le paradoxe de Blue Velvet et c’est inoubliable.

Résumé :

Épaulée par son amie Sandy, Jeffrey, un jeune homme, mène son enquête concernant une oreille humaine trouvée dans un terrain vague. Il croise sur son chemin Dorothy Vallens, une mystérieuse chanteuse de cabaret.

N°53 DU TOP 100 DES MEILLEURS THRILLER DE BEPOLAR

Blue Velvet
Avec : Kyle MacLachlan, Laura Dern, Isabella Rossellini, Dennis Hopper
Année : 1986

De quoi ça parle ?

À Lumberton, ville paisible de Caroline du Nord, Monsieur Beaumont meurt d’un arrêt cardiaque alors qu’il arrosait son jardin. Son fils Jeffrey, un jeune homme insouciant, découvre presque au même moment une oreille humaine en décomposition dans un champ. Celui-ci l’apporte aussitôt à l’inspecteur Williams, auprès duquel il rencontre la jolie Sandy, sa fille. Avec la jeune fille, Jeffrey commence à mener l’enquête pour savoir à qui appartient l’oreille...

C’est culte parce que…

C’est avec Blue Velvet que David Lynch établit pour la première fois le dispositif inquiétant et bizarre qui prévaudra ensuite pour Twin Peaks : Fire Walk with me, Lost Highway ou encore Mulholland Drive. La recette : celle d’un film néo noir alambiqué au croisement du thriller psychologique et de
l’horreur. Quelques années avant Twin Peaks, tous les ingrédients semblent déjà rassemblés : des adolescents, une bourgade idyllique cachant une réalité aux confins du monstrueux. Sans chercher à analyser Lynch dans le texte, tout dans Blue Velvet s’apparente à un cauchemar dissimulé sous le vernis du rêve américain.

Dans cet univers libidineux, sordide et amoral, le personnage de Jeffrey mène une sorte de voyage initiatique où il doit s’engouffrer sous le voile coloré et stéréotypé des apparences pour atteindre la vérité indicible. Sous la beauté : le sang, le viol, la peur et la honte. En femme fatale brisée, Isabella Rossellini fascine. Là où la folie autodestructrice du psychopathe incarné par Dennis Hopper saisit d’effroi. Cultissime.

Ce que le film apporte au thriller

Sans jamais arbitrer entre beauté plastique et monstruosité latente, entre pure démence des personnages et équilibre de leur caractère, Blue Velvet conçoit un thriller où le spectateur avance à l’aveugle sans tout à fait comprendre – dans une optique de distorsion du Hitchcock de L’Ombre d’un doute. Un cheminement vers une destination inconnue, loin, très loin dans les méandres de l’aliénation. Système qui arrivera à maturité avec l’indépassable Mulholland Drive.


Voir en ligne : Le Top 100 des meilleurs films thrillers de BePolar

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Vos #AvisPolar

  • Laurence S 6 mai 2019
    Top des 100 meilleurs films thrillers n°53 : Blue velvet - David Lynch

    Après l’échec de Dune, David Lynch revient avec un film plus personnel. L’univers fantasmagorique, pervers et sadomasochiste de Blue velvet achève de positionner Lynch comme un explorateur de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus étrange.
    Petit budget (5 millions de dollars) mais une totale liberté de la part de Dino de Laurentis, par ailleurs le producteur de Dune, laisse le champ libre à Lynch pour explorer ses fantasmes : "un vieux fantasme m’assaillait depuis longtemps. J’ai toujours rêvé de me glisser dans la chambre d’une fille pour la guetter toute la nuit".
    Tourné en Caroline du Nord, Blue velvet met en scène l’Amérique moyenne. Celle des pavillons aux jardins fleuris, du ciel trop bleu et de la middle class bien pensante. Mais Lynch va fouiller l’envers du décor.
    Jeffrey plonge soudain dans un univers glauque où tout n’est que dépravation sexuelle et sadisme sur fond d’une chanson lancinante et obsédante : Blue velvet. L’œuvre de Bobby Vinton est d’ailleurs l’un des points de départ du film.
    La voix doucereuse et chaude de Dorothy contraste avec la violence des scènes crues, malsaines et pourtant inoubliables.
    Tout dans cette œuvre est en permanence en opposition : Jeffrey vit une gentille amourette avec Sally le jour quand il vit une passion dévorante et physique avec Dorothy la nuit.
    Film choc des années 80, Blue velvet ne fait pas l’unanimité lors de sa sortie. Il est refusé par le Festival de Venise qui le taxe de pornographique à cause d’une scène de fellation jugée trop explicite. En revanche, il sera applaudi à Avoriaz.
    Avec ce film, David Lynch retrouve ses complices, Fred Elmes, son chef opérateur, Alan Splet, le responsable des effets sonores ; et il débute sa longue collaboration avec Angelo Badalamenti, le musicien sans lequel les films de Lynch n’auraient pas cette profondeur.
    Finalement, l’intrigue policière n’est qu’un prétexte qui permet à Lynch de mettre en exergue la face cachée de la "normalité".
    La perfection des couleurs (le rouge, le rose, le bleu velouté...), les plans fixes évocateurs, les acteurs impeccables (Denis Hopper est époustouflant en pervers sado-masochiste) permettent à Woody Allen de déclarer : "C’est le meilleur film de l’année. J’aime simplement tout dans ce film."

    Ma critique sur => https://www.avoir-alire.com/blue-velvet-la-critique

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